mardi 27 février 2007

samedi 24 février 2007

Whiskey, X-ray, Yankee, Zulu

On n' a pas tres bien saisi ce que voulait vraiment nous dire Garance, il se trouve qu'en code semaphore c'est la lettre Y (Yankee). Mais qu'est ce que cela signifie? Yaourt? Yahoo? Yvan? Yak? Yen? Yacht? Yoga? Yemenite? Yttrium? Yougoslave?

Tu vas l'enfiler cette botte!

jeudi 22 février 2007

L'anélasticité du tofu soyeux

Il est possible de modéliser la progression par capillarité d'un liquide (du thé ou du café) dans un materiau poreux (un gateau sec) en utilisant l'équation de Washburn (qui, elle même, dérive de l’équation de Hagen-Poiseuille):
Vous aurez évidemment deviné L la distance de pénétration du liquide, D la taille moyenne des pores (la taille des trous entre les cristaux de sucre et d'amidon dans un gâteau). η et γ étant la viscosité et la tension de surface du breuvage , respectivement.

Ok c'est juste un modèle, ça marche bien avec des petits Lu et du thé mais lorsqu'il s'agit de mochis que l'on trempe dans du lait (comme aime à le faire Madame Gä), la ça deviens un peu plus coton et je ne vous parle pas encore de la pate d'azuki ou de Tofu qui baigne dans de la sauce au Yuzu.

Mais peut on considérer le Tofu comme un matériau viscoélastique?

mercredi 21 février 2007

Mais ou donc se trouve la mer?


Débauche de kawaii ne! dans ce petit magasin qui vend des mochis (il faut que Madame Gä en mange très fréquemment). Débauche de gentillesse de la mama-san qui nous inonde de paroles et qui nous dit que c'est beau Paris, et Madame Gä qui lui réponds "certes, mais c'est par ou la mer?". Et les filles qui repartent avec leur sachet cadeau de chips à la crevette offerts par la mama-san. C'est dingue ce qu'ils peuvent manger comme chips dans ce pays.

mardi 20 février 2007

illustration friday - Gravity


Bon allez j'explique une bonne fois pour toutes :
Illustration friday lance un thème pour que ses aimables inscrits participent à la débauche d'illustrations que l'on connait une
semaine durant .
Chaque nouveau thème est divulgué un vendredi-friday, et donc les nouvelles participations fleurissent entre deux vendredi.
Et si l'on est très très têtu , ou obtus, (ou en retard) on peut poster le friday, mais on s'expose au risque de ne pas être consulté, et d'arriver un peu après la guerre quoi.

L'étalon, une sorte de jauge

Je suis enfin parvenu à intégrer la gare de Shibuya, ses méandres, ses quais. Je connais toutes les sorties par leur nom, puisqu'ici elles ont des noms et aussi leurs odeurs. Oui, il y a une sortie qui sent le beurre de synthèse. Par contre Shinjuku c'est pas chez moi et j'y suis perdu. Je n'ai pas encore assimilé l'espace ni relié entre eux les morceaux de rues et les sorties, les lignes et les dépatos.

vendredi 16 février 2007

illustration friday - crash

(j'ai failli être en retard...)

Mobylette




Ne cherchez pas, il n'y a aucun lien entre ces photos.

mardi 13 février 2007

Le festin nu

A Izu le ciel est plus bleu. Il est même plus bleu qu'à Tokyo. A Izu, tout est bleu.

C'est finalement à ImaiHama que nous avons atterri, par le hasard des réservations de Minshuku, sorte de chambres d'hôtes nippones. Et Imahima c'est un petit paradis qui nous a fait penser aux petits villages des cyclades en Grèce. La mer, le soleil et le vent frais de Février.

Un petit port, des bateaux de pêche et des maisons bleues que seul l'ombre des palmiers vient gêner.

Le pacifique.
Le onsen brûlant devant le mer, et les passants qui pouvaient nous apercevoir nus, du bord de la route. La nuit au bord de la mer en entendant le ressac, coincés au fond de la couette. Le Festin du soir préparé pour quatre par la mama-san.

Et dans tout ce bleu, quelques touches de rouge.

samedi 10 février 2007

Samedi Takahashi

Samedi est gentil avec nous, depuis le temps qu'on le travaille au corps. Lui et son copain dimanche, se sont enfin laissés modeler à notre image, et je crois qu'après de nombreux essais infructueux, on tient la bonne formule.
Un soupçon de grasse matinée pour les grands, un plateau petit déjeuner pour les plus petites, une dégustation de pancakes à la canneberge pieds nus sur le carré de soleil du salon (pour qui connait l'appartement, c'est dire si on a su gérer nos différents quant aux heures de dodo nécessaires aux uns et aux autres), un oeil sur un dessin animé, une tasse fumante à la main.

Ce bon démarrage de week end en règle effectué, on peut déambuler dans Tokyo l'esprit léger, la bonne humeur hissée haut.
Gaienmae nous offre du soleil, de la douceur prometteuse, et une jolie expo de Nobumasa Takahashi
, artiste que l'on avait découvert l'année dernière.

Un boulot très chouette, des envies d'achat vus les prix des pièces, mitigées pourtant par l'idée qu'une tableau seul chez nous serait sans doute un peu dénaturé.


Sur le chemin du retour, un square, minuscule mais retapé de peu, des couleurs en forme de fillettes, des doudounes qui vibrent, un papa paparazzi depuis l'achat de l'Appareil Photo Incroyable.

Pis ce soir, on empaquette, allez zou ! en route pour Izu!

jeudi 8 février 2007

Des contraintes internes du dioxyde de silicium

Une super mauvaise journée ça commence par une café brulant qui se renverse tout seul sur ma cuisse droite et me brule au 15eme degré (au moins..). Ca continue par une couche de dioxyde de silicium qui n'accroche pas sur sa pellicule de Chrome/or et qui me foire tous mon process (et trois jours de boulot...) et ça se termine par des hotels tous complets pour ce week end et le petit périple qu'on avait programmé.

Ok je me plains beaucoup trop....

Ce soir on a regardé "Les choses de la vie" de Claude Sautet et ce film est vraiment troublant.

mercredi 7 février 2007

Yasukuni

Depuis le temps qu'on en parle, on est allé le voir ce temple qui sent le soufre. Le fameux Yasukuni Jinja ou sont enterrés des criminels de guerre que Monsieur Koizumi venait visiter. Il y a, juste à coté un musée, genre musée militaire qui nous a pas trop inspiré. Seul dans l'entrée, un zéro de la seconde guerre attendait en compagnie de quelques canons recouverts d'une bonne couche de peinture.
Since the time we speaks about it, we went to see this temple which smells sulphur. Famous Yasukuni Jinja where are buried war criminals that Mr Koizumi came to visit. there is, just beside, a kind of military museum which did not inspire us too much. alone in the lobby, a zero of the second world war was waiting in company of some large cannons covered with a thick coat of paint.


Dans le magasin de souvenirs du musée, des tonnes d'articles à la gloire des forces d'autodéfense et ces quelques omiyage bien appétissants (je mangerais bien un tank moi...)

In the souvenir shop of the museum, tons of articles devoted to the glory of self-defence forces and these good looking omiyage. (I would eat a tank...)


Et puis les tanks cela me rappelle le merveilleux clip de Basement Jaxx avec Siouxsie : cish cash

mardi 6 février 2007

sprout (illus-friday)

Autant ce thème ne m'inspire pas plus que ça (on avait vu..), autant il est d'actualité : quand j'ai enfourché mon vélo en début d'aprem, j'ai découvert que oui l'humidité, la froideur et l'obscurité qui m'entourent depuis ce matin sont bien propres à notre appart, et que revoluçion!, le printemps est là.
Quand à savoir s'il ne fait que passer, ou s'il a emmene ses valoches pour les déballer et s'installer, là tout de suite, je ne sais. Et n'ose y croire.
Ca serait signe que je peux commencer de me réjouir ; et aussi arrêter de m'empiffrer de mochis.

Although this topic does not inspire to me that much (as you can see), it is what is happening for real : when I ride my bicycle in the beginning of the afternoon, I discovered that, yes the moisture, the coldness and the darkness which have surrounded me for this morning are quite specific to our flat, and , revoluçion!, spring is there.
I don't know if he's just passing by, or if it brings its cases to unpack them and settle, immediately.
And I do not dare to believe in it. It would mean I can begin to delight me ; and also stop eating mochis like a pig.



samedi 3 février 2007

Dernier parking de deux places avant la plage

L'immobilier est très cher au Japon, vous le savez. Une loi récente est passée qui autorise maintenant les immeubles de particuliers à faire trois étages sous quelques conditions. Les propriétaires de terrain découpent alors leurs terrain, habituellement de 70 a 80 m2 en trois pour les vendre encore plus cher. Ce qui fait des terrains de 25 m2 qui vont recevoir une maison individuelle de trois étages. En attendant la vente ces terrains sont utilisés comme parking, j'imagine qu'il y a une histoire de réduction d'impôts derrière, cela permet comme ca a la ville de ne pas s'occuper du problème du stationnement. On arrive donc à des parkings deux places payants avec le monnayeur automatique, la grande enseigne lumineuse qui indique le nombre de places disponibles (2, 1 ou 0), et le distributeur de café chaud pour. Et ne me faites pas croire que c'est rentable... même à 100 ¥ les 15 minutes.



Du gros chat et de son fondement

Sur le chemin de l'école, il y a la rue des gros mots. C'est la seule dans Tokyo. C'est le seul endroit ou l'on a le droit de dire des grossièretés. C'est aussi un peu pour se donner du courage le matin pour aller à l'école, un peu pour faire passer la pilule. Alors on se lache sur le cacaboudin en trottinant jusqu'au bout de la rue.

Et un peu avant la fin de la rue des gros mots il y a des gros chats. Des vrais avec la queue un peu raccourcie et puis il y a celui la. Il s'appelle "Le gros chat qui pue qui pète qui prends son cul pour une trompette et son nez pour une sifflette".
Tous les matins on lui fait des grimaces et ensuite on file à l'école.

vendredi 2 février 2007

Kancho DTC

"Le doigt dans le cul" est une pratique sociale tres fréquente ici. (J'en vois déjà qui frémissent..). Cela s'appelle Kancho, que l'on pourrait traduire aussi par Spanking, et cela consiste a humilier un de ses pairs de cours d'école en lui plantant l'index dans les fesses devant tout le monde. Il se trouve que cette pratique, somme toute assez surprenante est tres courante au Japon, et qu'il est de bon ton de saluer ses amis de la sorte, en riant a gorge déployée par l'effet produit par un tel geste. Ca s'appelle aussi de la franche camaraderie.
Alors pour le Salary man, qui ne peut malheureusement plus officier de la sorte au bureau, il y a cette machine: un jeu d'arcade fabriquée par une société coréenne qui lui permettra de se défouler et de retrouver ses plaisirs de jeunesse :

Via Tokyomango.

Et pour illustrer ce message o combien informatif :
Placebo, Mars landing party.