lundi 31 octobre 2005

Dick Rivers

Samedi on en a eu marre de répondre systématiquement non à la question « avez-vous un téléphone mobile ? » et de paraître comme un extra terrestre ou un paysan ardéchois à Shibuya. Donc on est allé manger chez Cheval. Cheval est un très bon restaurant japonais et en plus Cheval est beau. On l’appelle comme cela, Cheval, parce que l’on ne sait pas lire son nom et que sur la carte il y a un dessin de Cheval. Ceci dit, pour 1000 yens on a obtenu un lunch set à se rouler par terre (ce que Garance et Judith n'ont pas manqué de faire...). Puis direction chez Vodafone pour s’acheter des Keitai (moba phone). On a pris un modèle très perfectionné mais quand même pas celui qui as le GPS intégré, parce que il était très cher. Ceci dit le notre a quand même un appareil photo assez bon et on peut se téléphoner en vidéo etc. etc…Le plus drôle c’est que l’on ne capte pas chez nous… toutes les vitres sont renforcées par une armature métallique (because earthquake) alors ça fait cage de Faraday. Et apparemment on n’est pas les seul dans ce cas la.

Dimanche comme c’était dimanche on a décidé de faire notre promenade dominicale (notez la construction de cette phrase…) et nous sommes allés à Odaiba, qui est presque une île dans la baie de tokyo. On y va en prenant la Yamanote line jusqu'à Shimbashi puis ensuite un métro aérien automatique qui passe sur le rainbow bridge. L’endroit est assez impressionnant et change radicalement par rapport aux petites ruelles du centre de Tokyo. Tout est immense. A Odaiba il y a des petites plages, des sortes de bateaux mouches (dont un déssiné par Leiji Matsumoto, le créateur de Goldorak), une statue de la liberté miniature et de grandes promenades en bord de mer.

Les filles ont jouées dans le sable avec pelles et rateaux qu’elles ont trouvées dans une grosse boite mise à disposition de tous sur la plage, (durée de vie d’une initiative comme ça en France : 10 minutes), ici tout le monde remet les jouets dans la boite en partant. En marchant on est tombé sur toys’r’us, donc passage forcé au rayon des Barbies et des princesses. Au détour d’un rayon on est tombé sur ceci :

Un coffret McDonald pour bien conditionner les petits à leur futur job. On en a acheté quelques uns que l’on va de ce pas envoyer à la progéniture de certains de nos amis, surtout ceux qui sont adeptes de la confédération paysanne de José Bové…
Puis en sortant du temple du jouet on est tombé sur un spectacle extraordinaire. Quatre quadras japonais fan de rockabilly et portant la totale Jesse Garon : banane, pantalon en cuir, mitaines et boots pointues qui faisaient ce que l’on appelle dans le jargon professionnel un « showcase ». Un gros ampli envoyant des reprises des standards rock’n’roll des fifties en japonais « boulou souèdou shouzou » et nos quatre dick rivers (dikou liveulesou) nippons qui dansaient le twist à tour de rôle devant un public hilare en train de les prendre en photo avec leur keitai. Ça a beaucoup plu à Judith qui a commencé à se trémousser avec eux.

Un peu plus il y avait une course de voiture ou le but était, apparemment, non pas d’aller le plus vite possible mais de parcourir les 200m du circuit en faisant le maximum de bruit et le maximum de fumée avec les pneus sans jamais se toucher. Je pense que ce serait considéré comme une offense. Apres quelques émoluments sur la plage nous retournâmes à nos pénates pour un goûter d’enfant en compagnie de nos amis Bruno et Emmanuelle et de leur petit Antoine, un an.
Au fait, Kika, on hesite encore pour ton cadeau de noël...

vendredi 28 octobre 2005

Udon

Hier j'ai passé la journée entière en salle blanche. C'est en fait assez pénible, il faut porter une combinaison des pieds à la tète et des gants en latex. Au bout de quelques minutes, on transpire des mains et a la fin de la journée on a les mains qui sentent les pieds, un bonheur. ceci dit il y beaucoup de machines ici et c'est un régal. Alors comme c'est vendredi, qu'en France il fait 27°C et pas ici, je ne suis pas d'humeur à m'étaler en bavardages inutiles et à commenter pendant des heures des détails insignifiant de notre existence sur l'ile. Aujourd'hui on va faire court, ce sera juste un petit jeu. Une erreur s'est glissé dans une des deux photos de tokyo vue d'en haut, saurez vous la retrouver?


mercredi 26 octobre 2005

l'écoutille

Très tôt, le matin, je m’en vais sur le chemin. A travers les rues de Tokyo, je trotte, trotte et trotte vers l’université. En chemin je rencontre toujours de drôles de choses et de drôles de gens. Des gens pressés, des gens en vélo, des gens qui travaillent et des gens qui regardent les autres travailler. Dans la rue il y a un chantier, ce n’est pas un scoop parce que dans toutes les rues au japon, il y a un combinistore et un chantier. Dans ce chantier; il y a beaucoup d’ouvriers qui s’affairent avec leur pantalon bouffant rentré dans leurs chaussures à doigt de pieds. Et devant le chantier il y un petit pépé de 90 ans avec un casque jaune, un bâton lumineux et un gilet a diodes. Pépé-san est la pour gérer la circulation à coté du chantier, qui est évidemment très bien clôturé. On ne sait jamais. Tous les matins, pépé-san est devant son chantier, debout et regarde les ouvriers. Tous les soirs quand je rentre, pépé-san est devant son chantier, debout et regarde les ouvriers. En fait, je n’ai vu le chantier sans pépé-san. Il m’est même arrivé d’aller vérifier dans la journée si pépé-san était à son poste, il y était bien évidemment. Il m’est arrivé de faire le planton, devant un porte-avion. Je l’ai fait pendant quatre heures, en pleine nuit. C’était insupportable. A quoi peut bien penser pépé-san après avoir passé plus d’une dizaine d’heure debout au même endroit ? C’est lui là :

Sur mon chemin il y a aussi les pompiers qui arrivent tous ensemble en bus à la caserne le matin a neuf heures. J’espère secrètement que c’est la relève et que les pompiers japonais ne travaillent pas que pendant les heures de bureau.

Sur mon chemin il y a aussi une 4L, ça fait plusieurs fois que j’en vois, elles ont peut être le GPS intégré comme toutes les autres voitures. Il y a les mobylettes des livreurs de soba avec leur système de suspension pendulaire pour que les livreurs puissent prendre les virages couchés sans que les bols de nouilles ne débordent. Un jour peut être, je leur parlerais des tupperware et de leur couvercle étanche.Sur le chemin il y a aussi le companion animal center et le Komaba pet clinic qui sont des cliniques high tech pour caniches nains et autres teckels tant appréciés des japonais. Il y a plus de choses pour les chiens que pour les enfants ici ! et cela se vérifie pour tout, les cliniques, les magasins de fringues (oui vous avez bien lu, des fringues pour chien), les rayons de supermarché, les poussettes etc.. Mon ami bruno, qui lui comprends le japonais, a même surpris quelqu’un en train d’expliquer à son chien ce qu’était un bébé en pointant du doigt le fils de mon ami. La preuve en image avec ce père de famille nombreuse qui fait sa promenade dominicale avec sa marmaille et leurs lunettes de soleil. (OK à sa décharge il y avait beaucoup de soleil ce jour ci et les teckels ont les yeux très sensibles, c’est bien connu).



Sur mon chemin il y aussi les pompistes qui attendent le client au garde a vous. Et quand le client est la avec sa grosse voiture, ils se ruent sur les jantes pour les arroser avec un petit arrosoir puis frottent les jantes avec une petite brosse. C’est très important ici d’avoir des jantes propres.

Sur le chemin, il y a aussi dammtrax, le magasin des hells angels nippons puis quelques mètres plus loin il y a l’écoutille. L’écoutille c’est comme dans la série LOST. Sauf que l’île ici, elle est très grande, très peuplée d’autres et qu’il n’y a pas d’ours. Mais il y a une écoutille. Et cette écoutille, je ne sais pas ce que c’est ni ce qu’il y a dedans. C’est étrange. Il y a trois parties, une grande et deux petites. Et même un soir une des petites était allumée……..

lundi 24 octobre 2005

yakitori de peau de poulet



Aaahh les surprises que nous réserve l'approvisionnement des gaijin que nous sommes, dépourvu d'indices tel que l'étiquette ou la connaissance parfaite de la cuisine nippone, sont toujours de taille...il va sans dire que cette brochette a fini dans la poubelle après avoir été inspectée par nos mines dégouttées.


Ce week end fut formidablement agréable, les évènements s'étant enchaînés avec une fluidité délicieuse sous un soleil bonhomme. Samedi matin, nous avons exploré le Bunkamura, (5mn à pied de chez nous), genre de centre culturel garni de boutiques, de salles de théâtre, d'une salle d'expo, d'un cinéma où se joue Peau d'âne actuellement, d'une brasserie française les deux magots, et d'une belle librairie où on a tripoté tous les magazines de design, de mode et d'art, tous les livres d'illustrations et de peinture, bref, où j'ai fait un gentil repérage de ce que je ne pourrais, sans un pincement, laisser s'ennuyer dans ces rayons. Judith qui a chopé une bronchite nous a entrainés ensuite chez le pédiatre du quartier (à un paté de maison de chez nous), très sympathique médecin aux cheveux blancs, au cabinet totoresque, qui après avoir examiné Judith et nous avoir entretenus en anglais et français, nous a remis une carte genre "membre du club" orné de notre Miss Kitty nationale. Nous sommes repartis chez nous en boudant un peu cette pluie fine qui s'arrange toujours pour tomber le samedi, et avons passé le reste de l'aprem a savourer notre internet (moi passant des commandes factices un peu partout pour tester les frais de port), et bricoler avec Garance (Benoît a démarré avec elle la construction d'un beau et grand château de princesses avec les cartons d'emballage du futon, tout un programme) pendant que Judith dormait.


Et puis en fin de journée, je suis partie avec Garance, laissant Judith avec son pôpa, explorer un grand magasin d'enfants, parce qu'il va falloir songer à compléter l'attirail de nos filles. Que c'était mignon ! Des imper et des chapeaux de pluie snoopy ou kitty, des fournitures d'écolier nippon (kawaï!!!), des tenues de mireille mattieu (noir en dentelle-velour avec gros noeud de satin),des baignoires miffy, des jouets, des landeaux, poussettes berceaux et bicyclettes hight tech, des costumes de sailor moon taille 4 ans, de la vaisselle trognone et des petits pots au contenu mystérieux....malheureusement, je n'ai pas pu tout tripoter car le trajet et notre marche lente à moi et à Garance sans poussette, nous ayant pris trois quart d'heure, il ne nous restait que peu de temps avant de devoir rallier notre quartier pour aller dîner chez Bruno et Emmanuelle, francais du labo habitants vers chez nous.
La soirée fut donc fort sympathique, (fromage et vin),les filles se sont endormies sur nos genoux, et nous sommes rentrés très tard.


Et le lendemain fut comme les dimanches sont quand ils sont impecs : actifs mais nonchalants, lumineux et tendres, avec l'exact dosage de marche et d'hagendasz, d'achat de meubles et de pause le long d'un bassin plein de carpes, de temple avec mariée, et d'arpentage d'Harajuku, quartier djeuns-branché-vintage.


Alors on est rentrés légers, satisfaits, à l'exact moment où nos messenger clignotaient et on a donc bien papoté avec les frangins et frangines tandis que Garance et Judith se régalaient de leur 18eme visionnage de Barbie coeur de princesse. Chacun son truc...

Et un dimanche n'étant jamais aussi bien réussi que lorsqu'il se termine par un bon vautrage devant série télé, on a raccroché les wagons avec Desperate houswives en saupoudrant cette soirée de chocolats Dars, cousin des chocolettis.
Que demander de plus?


Et un très bon anniversaire et tous les poutoux possibles à Maud!!!!!!



de très gros bisous à Martine qu'on encourage fort : prends bien soin de toi!!!!

jeudi 20 octobre 2005

Magnitude 6.4

Il y a des jours comme ca on on n'a rien a raconter. Il ne s'est rien passé d'extraordinaire à part un tremblement de terre*, et puis aussi j'ai acheté des bentos** au combinistore***.

*A strong earthquake occurred at 11:44:43 (UTC) on Wednesday, October 19, 2005. The magnitude 6.4 event has been located in NEAR THE EAST COAST OF HONSHU, JAPAN. (This event has been reviewed by a seismologist.) le lombric à tous les coups.

**traduction j'ai acheté des boites carrées d'environ 24cm de coté en polyester thermoformé contenant un assortiment de petites choses comestibles, grasses et tres salées remplissant quelques petites alvéoles. Une alvéole, en particulier, est plus grosse que les autres et contient du riz collant avec une prune salée au centre.

*** traduction: petite échoppe ouverte 24h/24 vendant en majeure partie des bentos mais aussi et dans le desordre: des cravates, des parapluies, des piles, des soupes lyophilisées, du thé vert froid en bouteille, des mangas obscènes, des yaourts oranges à la gelée contenant deux quartier de clementine, des triangles de riz qui tiennent tout seul tellement le riz est collant, des navets qui flottent dans de l'eau chaude, des serviettes sous blister pour éponger la sueur qui perle sur le front,des oeufs blanc à l'unité! et ni beurre ni fromage. Il est a noter que l'on peut aussi y payer ses factures en apportant ladite facture avec son code barre et meme y laisser ses bagages et je ne sais quoi encore. Il y a en général trois ou quatre combinistore par rue et repondent au doux nom de lawson, Sunkus, family mart, am/pm ou 7/eleven.


Pour vous faire patienter jusqu'au jour prochain ou il se passera quelque chose, voici un chien qui s'étire.
et, cerise sur le gateau, ce que je fais toute la journée au labo (quand je ne lis pas liberation.fr) :

Alors pour finir voici l'affiche du spectacle que vont bientôt donner Kika, Dave et Monsieur H à Tokyo au théatre de Kabuki et qui s'intitule "la balade en poney, ou comment je mes suis fait écraser le pied par un canasson de 500kg".


Je vais changer d'ordi, je prends un mac ou un pc?

mercredi 19 octobre 2005

Les réceptions de l’ambassadeur

Aujourd’hui, journée de merde. Il pleut à gros bouillon depuis une semaine. Hier je suis rentré trempé et ce matin mes nouvelles converse couleur café au lait et chocolat suisse ne sont pas sèches. Flûte. Alors de rage nous décidons d’aller à l’ambassade pour se plaindre du mauvais temps. L’ambassade de France, je croyais bêtement que ça allait être une belle battisse haussmannienne avec le drapeau tricolore flottant fièrement au vent. Raté, on a tourné une heure sous des trombes d’eau pour finalement arriver énervé au consulat avec les pieds qui faisaient schplouic schplouic. En fait l’ambassade est coincé à coté d’une entrée d’autoroute dans une petite rue et il n’y a même pas de drapeau, et en plus c’est écrit en tout petit… On entre dans une pièce minuscule ambiance papier marron qui n‘a pas été rénovée depuis Pompidou, obligé d’attendre debout pendant une demi heure avant que le fonctionnaire d’état veuille bien s’occuper de nous. Les traditions françaises ont été respectées puisque on s’est fait griller la priorité dans la pseudo file d’attente. Changement du bureau de vote, inscription sur les registres du consulat, traduction du permis de conduire et retour sous la pluie battante: la fête! Je laissait ma petite famille au métro Yoyogi-koen pour pousser jusqu’à yoyogi-uehara et au labo ou je me suis battu pendant le restant de l’après midi avec un logiciel récalcitrant. Il y a des jours ou vaut mieux rester sous la couette et apprendre le japonais. A ce propos voici un florilège des plus belles phrases de notre logiciel « le japonais pour les nuls », Appréciez:

Ce que je ne comprends pas, c'est que cette émission vulgaire fait rire beaucoup mon mari et mes enfants.
Kono teizoku na bangumi ni otto to kodomotachi ga oowarai shiteiru noga watashi niwa rikai dekimasen keigu
Ce qui m'étonne, mon fils est en tête d'affiche.
Odoroita koto ni uchi no musuko ga shuyaku desu
Jus de pamplemousse, s'il vous plaît.
gure-pufuru-tsu ju-su (grapefruit juice!) wo kudasai
Parlez-moi de n'importe quoi, s'il vous plaît.
nanika nandemo ii node hanashite kudasai
J'ai l'impression qu'il a été écrit en C pur.
sore wa junzen taru C gengo de kakar
Je l'aime en secret mais je ne le lui dirai jamais.
Watashi wa hisoka ni anohito wo aishite iru keredo, sore wo kesshite honnin ni iu koto wa nai eshouete iru inshou wo ukemashita
La culture et l'éducation sont moins bonnes en Belgique.
bunkato kyouikuha berugi-no houga yowaidesune.
Je veux faire l'amour avec toi.
anata to aishiaitai
La Belgique est moins variée que la France parce qu'elle est petite.
berugi-ha chiisainode furansuhodo henkanitonde imasen.
Avec ça je vais sûrement pouvoir sociabiliser davantage avec mes collègues de bureau….
Occupation de notre soirée d’hier : remplacer les sons de l’ordinateur par des enregistrements, maintenant il nous dit bonjour quand on l’allume, rote quand il y a un message d’erreur et pète quand on branche un périphérique, du coup garance nous a demandé « pourquoi l’ornitateur il a fait un rototo? », on n’a pas osé lui répondre que c’était parce que ses parents étaient en train de régresser…

lundi 17 octobre 2005

Magnitude 5.0

Dimanche 16 octobre 2005, il est 16h10 à tokyo. Je suis assis sur un fauteuil sans pieds à ras le sol (ne cherchez pas il n’y en a qu’au japon) dans notre appartement de kamiyama-cho.
J’essaye de décortiquer les offres des différents opérateurs de téléphonie mobile du japon (KDDI au, vodafone, NTT docomo).C’est sacrement compliqué avec en plus un manuel tout en japonais et une foultitude de modèles qui intègrent le téléphone, les e-mail, la vidéo, l’appareil photo, la télé et le GPS.

Gaëlle-san est en train de finir sa leçon de japonais avec le Cd-rom ASSIMIL, Judith dort et Garance nous fait un spectacle de pom pom girl en faisant claquer ses talons sur le plancher. La luminosité commence à s’infléchir. Une après midi dominicale très classique en somme.
C’est à ce moment précis que le sol s’est mis à trembler. On ne peut pas vraiment dire trembler, je pense plutôt à ondoyer. Oui, ondoyer est le terme exact. Moi qui n’avais subi des tremblements de terre que dans les films, et croyez moi, c’est très mal rendu au cinéma lorsque vous êtes mollement assoupis au fond d’un fauteuil mou et stable. C’est pas un vulgaire mouvement de caméra (un pauvre stagiaire qui secoue le cameraman) qui pourrait en effet rendre perceptible cet ondoiement si particulier. En plus ça ne fait pas de bruit. Je ne sais pas si celui que l’on a subi (un bien grand mot !) était important sur l’escabeau de Gerard Richter, mais l’a quand même bien senti. Ca a duré, allez, 20 secondes pendant lesquelles on s’est regardé, comment dire, interloqués avec Gaëlle-san. Seule la véranda a fait un bruit bizzare. Je comprends mieux peut être maintenant les 3 grosses poutrelles de béton armé qui barrent notre plafond (Je passe dessous tout juste). Pour faire plaisir à mes ex copains de régiment je peux dire maintenant que je ne suis plus puceau du tremblement de terre. Bisque, bisque, bisque….

A moderate earthquake occurred at 07:05:42 (UTC) on Sunday, October 16, 2005. The magnitude 5.0 event has been located in NEAR THE SOUTH COAST OF HONSHU, JAPAN. The hypocentral depth was estimated to be 40 km (24 miles). (This event has been reviewed by a seismologist.)

Location 35.989°N, 139.762°E
Depth 39.5 km (24.5 miles)
Region NEAR THE SOUTH COAST OF HONSHU, JAPAN
Distances
35 km (20 miles) N of TOKYO, Japan
75 km (50 miles) WSW of Mito, Honshu, Japan
75 km (50 miles) SE of Maebashi, Honshu, Japan
115 km (70 miles) ENE of Kofu, Honshu, Japan
Location Uncertainty horizontal +/- 8.2 km (5.1 miles); depth +/- 9.9 km (6.2 miles)
Parameters Nst= 74, Nph= 74, Dmin=152.3 km, Rmss=0.75 sec, Gp=126°,
M-type=body magnitude (Mb), Version=6
Source USGS NEIC (WDCS-D)

S’en est suivie une longue explication à Garance sur la raison d’être d’un tremblement de terre, et comme la tectonique des plaques c’est pas facile a expliquer à une fillette de 4 ans je lui ai dis qu’il y avais sous Tokyo un énorme lombric blanc et annelé de 187 mètres de diamètre qui passait pratiquement tout son temps à dormir et que l’on nommait Gaku-on. Mais qu’il arrivait des fois à Gaku-on de se retourner, comme quand on dort sous la couette et que comme il était très gros et pas si mou que ça, ça faisait trembler la terre. Evidemment comme je suis un bon père et que je n’aime pas me réveiller la nuit pour consoler les petites filles qui ont cauchemardées à propos d’un lombric géant, ce n’est pas vraiment ce que je lui ai dis. On va dire que j’affabule un peu.

Avant de subir notre premier tremblement de terre nos avons été visiter l’école matsumura à l’occasion de la petite fête organisée par de dévouées maîtresse pour rendre honneur aux ogres qui mangent les enfants pendant qu’ils dorment. Yaki-soba et hot dogs sous la pluie dans la cour transformée en mare boueuse. Brocante de jouets et habits d’enfants et spectacle de marionnette ou un ogre mangeur d’enfant se bat contre un lombric gigantesque. L’école nous a semblé très bien, même si dans les faits c’est plutôt une garderie qu’une vraie école. Il va falloir que l’on veille nous même au développement intellectuel de nos têtes blondes. Comble du raffinement une maman qui parle un français impeccable et des maîtresses maîtrisant parfaitement l’anglais, quel bonheur. Nous y avons engloutis nos soba avec un de mes collègues de labo et sa femme étant venu sur mes conseils quérir des jouets bon marché pour son petit bout de un an. Puis Gaëlle-san et les filles ont assisté à un spectacle de marionnettes mettant en scène une châtaigne, un bambou, un singe et une abeille se courant après en criant « KUN, KUN, KUN, KUN, KUN…..KUN, KUN,…..KUN !!!! » (Prononcer coun et non pas Kuhn…)

Intervention inopinée je ne peux m’empêcher de rajouter mon grain de sel, parce que ce tremblement de terre somme toute sûrement minus (ouais mais quand même !!!)***on apprend quelques heures plus tard par des coup de fil de France qu’il était en fait assez fort- va nous faire parler un bon moment. Un tagada geant de fête forraine surgit de nulle part nous a agité les fesses ; j’ai d’abord incrédule regardé le canapé sur lequel je potassais mon japonais, parce que ce mouvement vibrant et répétitif, pour moi c’était forcément une machine, ou une colonie de termites enragées qui broient les pieds du canapé, le karcher du voisin, une mobylette mal embouchée, ou une cireuse de parquet. Mais le plus impressionnant est qu’une fois qu’on a eu compris et eu osé nommer la chose avec nos yeux tous ronds et sans un mot, on attendait la fin pour voir, et aussi pour se raconter ; mais elle était où cette fin, c’est long 20 secondes quand on attend ! Bref, on a beau être au pays où il y a des tremblements de terre, on n’y croit jamais vraiment quand ça arrive. Du coup Benoît s’est jeté sur notre guide pour potasser les mesures à prendre et je sens que bientôt on fera des exercices de simulation…..

samedi 15 octobre 2005

Maguro

Scènes de la vie quotidienne à Tokyo : Je vais au Maruman, l’unique supermarché du quartier. Enfin quand je dis supermarché, la aussi j’exagère un peu, il s’agit en fait d’une superette, ou supermarché d’opérette, sorte de petit casino mais super compact et sur deux niveaux. Donc je me contorsionne entre les rayons en tenant Judith dans les bras qui bien sur essaye d’attraper un maximum de choses, et je monte à l’étage pour acheter notamment du gingembre (qui agrémentent subtilement les sushis tout en les relevant délicieusement) et arrivé en haut : bouchon, embouteillage, un petit million de japonaises de tout ages, béates et comprimées fixant le poissonnier en train de faire un one man show de découpe de thon. Son comparse est planqué un peu plus loin, et commente dans le mégaphone les meilleurs moments, analysant les gestes si précis du poissonnier et s’exclamant de la précision du couteau incisant les chaires de la bête. Puis tonnerre d’applaudissements et d’encouragements avant la ruade pour acheter un morceau de l’animal sous blister.

vendredi 14 octobre 2005

ma maison

vue de la rue d'en face (un cul de sac), on a tout le rez de chaussé.

Roppongi Hills

Il y a des marchés aux puces à Tokyo. C’est plutôt une bonne nouvelle pour des gens comme nous, encore faut il savoir s’y rendre. Grâce au prospectus de Tokyo accueil on avait l’adresse et la date. Mais c’est sans compter sur la logique japonaise. La ou en France on aurait précisé 34 rue Jean marc Thibault, 54240 La fouillouse sur Besbre ici c’est différend puisque les rues ne portent pas de nom. Ici on précise la préfecture (to) la ville (ku) le quartier (cho) puis le numéro de sous quartier, le numéro de paté de maison (attribué évidemment au hasard et sans rapport aucun avec une quelconque position ou direction) et enfin le numéro et/ou le nom de l’immeuble (par exemple: la mode) et le numéro de l’appartement. Tout ça pour dire que le GPS ici et réellement utile et que tous les taxis en ont, ce qui ne les empêche pas de se planter très souvent. Bref on a tourné une heure sous la pluie pour trouver ce foutu marché et on ne l’a pas trouvé!! Alors de dépit on a visé la plus haute tour de Tokyo et nous nous y sommes rendu. Cette tour s’appelle la Mori Tower et comporte en son sommet, (53eme étage) un musée d’art. Quelle chance!
On a apprécié Tokyo vu de haut, c’est beau et très grand. Des maisons et des immeubles à perte de vue. C’est-à-dire que réellement on ne pouvait distinguer autre chose que du béton même en forçant le regard à l’horizon. Il faut dire que la moiteur ambiante n’aide pas à la clarté du ciel. Pas de trace de montagnes! Quelle joie! C’est en fini de ces grosse masses noirâtres que l’on a eut sous les yeux pendant huit ans à Grenoble, enfin voir l’horizon brumeux… L’expo était très moyenne, un photographe japonais qui photographiait une mer brumeuse en noir et blanc. et c’était bien évidemment gavé de monde. On a même pas vu le robot ASIMO de Honda qui apparemment habite au 53eme étage, dans un tout petit appartement (mais sans sa maman puisque c’est un robot).
On est enfin entré dans l’automne et la température est tombée, on commence à respirer. Notre petite routine s’installe, je vais à l’université travailler (OUI, je travaille!) et le soir on se fait notre petite sortie quotidienne à Shibuya pour meubler notre chaumière antisismique. Lundi c’était rideaux (très chers) et coussins (très mous). Mardi c’était lits superposés chez MUJI (NON je ne les ai pas ramenés sous le bras, cette fois), mercredi c’était téléphone chez bic camera et jeudi c’était pause et utilisation du téléphone. Demain ça sera téléphone portable. A ce propos on hésite encore avec modèle avec appareil photo et GPS intégré ou avec appareil photo et télévision. On va peut être prendre les deux. Enfin si on arrive a trouver un modèle en anglais (et c’est pas si courant ici….) et sans Miss Kitty dessus.
A votre avis, Gaëlle-san est a tokyo, elle voit une librairie de 5 étages avec un rayon magazines internationaux, quelle magazine elle achète??

mardi 11 octobre 2005

rivière de nouilles

Vendredi était organisé à notre encontre une petite fête en l'honneur des étrangers de l'IIS. Pour ceux qui ne suivent pas, l'IIS c'est l'Institute of Industrial Science qui est un institut de recherche dépendant de Todai (TOkyo DAIkaku = université de tokyo. Sur le terrain de foot boueux a été installé une foule de petits stands de cuisine de tous les pays. La France y tenait un stand de crêpes, de loin le plus apprécié au vu de la longueur de la queue qu'il fallait faire pour obtenir une crêpe au chocolat. Nos cocottes s'en sont délectées. Il y avait aussi, stand de poulet curry indien, boulette de viande et purée suédois (comme à IKEA), raviolis flottant dans de l'eau chaude et salade de fruit pétillante de chine, Yakitoris nippons et encore d'autres stands que nous n'avons pas goûtés. Mais le plus drôle était sûrement la rivière de nouille japonaise. C'était une espèce de gouttière géante en bambou à l'intérieure de laquelle coulait un bouillon de nouilles. La cascade était alimentée par une pompe a eau et des préposés à l’alimentation de la rivière en nouille alimentaient la rivière en nouilles. Ces dernière dévalant la pente puis étant attrapées au vol par des baguettes savamment mises sur leur chemin par quiconque voulant s’en jeter une. Les cocottes ont évidemment adorées, elles ont vite fait d’essayer d’en attraper avec leurs petits doigts, mais Gaëlle-san à qui cela dégoûtait un petit peu veillait à la bonne tenue de ces demoiselles. Et que devenait les nouilles qui arrivaient en bas sans s’être fait attrapées ? Tout naturellement un préposé à la récupération de nouilles (qui se nommait teleski) se chargeait de les remonter en amont au point que l’on pourrait nommer « ground zero », « départ », « start » ou « let’s go for a ride, noodles ».
Le joueur de sitar iranien s’étant finalement décommandé, la belle estrade montée pour l’occasion a finalement servi pour un concert improvisé par Garance et Judith accompagné d’un petit copain japonais. Un attroupement s’est spontanément créé au son de Kawaï, Kawaï… et le spectacle a commencé : rigolades dans le micro, chansons (une sourie verte, ..) chantées par garance, démontage de micro, coins coins par le petit copain japonais sans oublier les indispensables « caca prout », « caca cucu » et « caca pute » tout cela sous les projecteurs, amplifié à 120dB et filmé par le responsable audiovisuel de l’université. Et puis heureusement que « caca pute » ça ne veut rien dire en japonais….Je suis désormais reconnu dans les couloirs comme le père des charmantes petites filles qui ont fait un si délicieux spectacle (caca prout). Une petite pluie fine a fini par ramollir la boue sous nos pieds et à disperser la foule. Petite pluie fine qui s’est transformée en véritable pluie qui n’a cessé que lundi matin.
Cette soirée s’est terminée dans un excellent restaurant de Shibuya ou la fine fleur du laboratoire s’est donné rendez vous pour un dîner en l’honneur de Sachie-san, secrétaire du laboratoire qui part en congé maternité et tant qu’a faire aussi pour les trois nouveaux arrivants dont je fais partie. Une note entière sera consacrée à ce repas. Ayant abandonnée lâchement ma petite famille à la maison pour ce dîner j’en ai profité pour suivre les convives dans un micro bar d’un coin mal famé de Shibuya. Nous nous enfilâmes tous les six dans les deux mètres carrés du troquet tenus par une mama-san à la mise en plis impeccable. Et la ce fut bière à gogo, le verre immédiatement re-rempli par mama-san des que le niveau en avait baissé de quelques centimètres. (Je ne sais pas dire non merci en japonais, d’ailleurs je ne sais pas si ça se dit….). Le résultat a été un retour à la maison en titubant et je n’était pas le seul, loin de la. J’ai eut le temps d’apercevoir un japonais rampant au milieu de la rue en direction d’un taxi dont heureusement les portes sont actionnées automatiquement par le chauffeur. Le démiurge fut aussi difficile le lendemain.

vendredi 7 octobre 2005

Sô desu ne!

Aujourd'hui, jeudi 6 octobre 2005 je suis allé ouvrir un compte en banque. Un compte à la Bank of Tokyo-Mistubishi. Aidé en cela de la formidable Yumi-san qui est un peu notre ange gardien ici. Rendez vous à 8h45 à la gare de Yoyogi Uehara a quelques encablures de notre appartement. La banque ouvrant à 9 heures un petit café au chococro fut bu. Si vous avez la fameuse carte d'Alien, votre passeport et un ange gardien nippon la procédure ne prends que quelques minutes. Remplissage de papiers en règle et nous donnons les documents à la jeune employée de banque supervisée par sa chef qui se tient quelques mètres derrière elle mais garde un oeil de félin sur sa subordonnée. Et la!; la bourde, l'erreur, la gaffe, voir la faute professionnelle. La banquière s'est trompée!!! et pas qu'un peu!!Elle m'as demandée d'inscrire ma date de naissance, ce que j'ai fait c'est a dire que j'ai marqué 72 dans la case. Erreur car en fait je suis né en 48 (je l'ai appris ce matin). Je ne sais pas pourquoi (1972 correspondait peut être à la 48ème année de l'ère Showa, dite de la paix éclairée) mais ici il ne sert souvent a rien d'essayer de comprendre, il faut juste s'y faire et ça se passe très bien. Tout ceci pour en arriver à une horrible rature sur le document et une rature sur un document de la Bank of Tokyo-Mistubishi: ça le fait pas! C'est la que les pommettes de la banquière s'empourprèrent légèrement et qu'elle me demanda d'apposer, en plus de ma signature en bas de la page, une signature à coté de la rature et une autre à coté de la case précisant que le document contenait une rature histoire d'être sure que je ne pense pas qu'ils aient cru que je sois né en l'an 72 de l'ère Showa mais bel et bien en l'an 48. ceci dit si effectivement j'étais né en l'an 72 de l'ère Showa et à supposer que l'on n'ai pas changé d'ère depuis (ce dont je ne suis pas sur) ça me ferait 9 ans et c'est un trop jeune age au japon pour ouvrir un compte.

Enfin! Après quelques palabres supplémentaires interprétées magistralement par Yumi-San vint le moment du choix de la carte bancaire. Ayant décliné la proposition de carte internationale VISA master gold premium avec capture des empreintes digitales et du contour de la main (pour plus de sécurité m'a-t-on dit, au pays du non crime), on me présenta (avec un geste d'une rare élégance) un prospectus plastifié représentant tous les coloris et motifs arborés par lesdites cartes. Les premiers modèles, très classiques étaient composés d'un léger dégradé allant du carmin au grenat mettant en valeur le logotype doré de la Bank of Tokyo-Mistubishi. Enfin je vis, dans le coin en bas à gauche, un modèle de carte de crédit avec toute la collection des Mickey Donald et Pluto se tenant la main. Quelle classe!, au moment de régler l'addition après un repas d'affaire bien arrosé, de regarder avec aplomb ses collègues de travail, et là, de sortir sa carte bleue "Mickey, Minnie, Donald et Pluto" et de la jeter négligemment sur la table en disant "c'est pour moi les gars!". C’est quand même un peu plus la classe qu'une VISA premier ou une American Express Platinum (celle ou l'on peut retirer 72000€ toutes les deux heures).

Eh bien non! Quitte à vous surprendre, je n'ai pas choisi celle la, je laisse le soin à Gaëlle-san de leur demander un modèle pom pom purin ou choco katz ou je ne sais quoi encore quand elle ira chercher la sienne.

Ca y est j'ai un compte au Japon, vous pouvez m'envoyer de l'argent (beaucoup), par contre ici pas de chèques, pas de RIB, pas de relevé de comptes, presque pas de distributeurs. Alors ça sert à quoi? C’est juste une excuse pour avoir une carte et y mettre une illustration de "Mickey Donald et moi" dessus.

jeudi 6 octobre 2005

pomme d'amour

Par manque de connection, nous sommes moins bavards ces temps-ci, mais vifs, pétulants et enthousiastes, nous le sommes toujours! Des nouvelles ? Notre routine prend corps, se dessine jour après jour une silhouette plus définie.

Benoît marche 20mn pour rallier son bureau où des collègues venus du monde entier (ou presque ) le soumettent à une ronde de réunions en langues étrangères ; un genre de tour de Babel en somme. Nous avons mis le doigt sur un bon plan concernant des cours de japonais à la mairie du quartier incluant la garde des enfants. Si j'avais une mini caméra scotchée au front, on pourrait vous envoyer de bien cocasses scènes de baragouinage japano-anglo-langue-des-signes accompagnée de moult onomatopées aussi comiques que vraiment utiles. Je ressent de plus en plus l'envie et le besoin de savoir ce qu'on me dit, quoi répondre, et bon sang, ce qu'il y a inscrit partout!

Notre journée à Garance, Judith et moi se rythme donc de petites ballades de-ci de-là, pas trop loin, ces miss fatiguent vite, et sans métro, parce toutes les stations ont 120 marchent à grimper et que notre poussette canne est toujours de la partie. Mais il y a beaucoup à faire dans les environs : parc, château des enfants (lieu de réjouissance sur plusieurs étages avec tout ce dont un enfant peut rêver, de la dînette à la peinture aux instruments de musique, en passant par les dessins animés, les jeux sur ordi, les tapis mous et leurs ballons, cerceaux, les livres, le vélo et la piscine à balle, bref, TOUT),les courses à la boutique du coin, du flanage-shopping à shibuya et aussi des jeux avec toutes ces nouveaux gadgets-jouets dont nous sommes tous les quatre friands dans notre appart qui prend forme lui aussi.
Ce week end, on est allé au zoo : de bien jolis animaux en cage, hou qu'on est vilains de cautionner!! mais les filles étaient contentes et sont revenues avec de bien belles oreilles de lapins en peluche. On a ensuite filé à Ebisu pour un joli concert de bossa nova en plein air, qui n'a pas eu lieu pour une raison inconnue et notre grand regret (pour une fois qu'on était à l'heure!)

On est dans l'ordre contents, intrigués, curieux et fatigués. Notre réserve de livres et films tire à sa fin, glurps, vivement ce petit fil qui va nous relier @ la planète qu'on puisse téléphoner, écrire, commander des livres! (amazone livre u japon, j'ai vérifié ; la redoute aussi, mais pas le ccb;-))
Alors en attendant, une fois n'est pas coutume, on se fait une séquence dédicace....

Bon anniversaire mon papa!! pleins de bisous!!

Pleins de bizz aussi à petit Harold qui devient grand!!

Sinon la pomme est à environ 3€ pièce, oui j'ai bien dit pièce, et rien que d'écrire le mot pomme, j'entends le cronch de quand on la croque et je salive.
voilà.

KAWAï!!!

Au japon ce sont les pingouins qui font des conneries à la télé: