mardi 31 octobre 2006

Bozo le clown est venu en taxi

Pour faire Halloween dans Yoyogi Uehara avec Garance et Colin.

L'hydrocéphale à la gare

Tu préfères, à vie avoir la tête de la taille d'une mini montgolfière, c'est à dire être obligé de se raser avec une tondeuse à gazon entre autres désagréments, ou toute ta vie flotter dans l'air, à 10cm au dessus du sol, et pour marcher c’est pas facile, à vie?

Bon, promis c'est le dernier. Et puis pour se calmer, rien ne vaut cet excellent morceau de Basement Jaxx avec Siouxsie.


vendredi 27 octobre 2006

Marguerite

Elle s'appelle Marguerite. Garance et Judith sont fières d'avoir une nouvelle cousine. Nous envoyons pleins de bisous du Japon à marguerite, à sa grande soeur et à sa maman. (le papa il pique avec sa barbe alors on lui fait juste un hug....), du coup on est aussi un peu triste d'être aussi loin et de ne pas pouvoir voir la quatrième petite princesse. Félicitations!!!

mercredi 25 octobre 2006

mercredi c'est le jour des enfants

Yuko San m'a appelé hier pour me rappeler la birhtday partie de Shawn kun, et c'était une bonne chose car je n'avais pas mis le sticker adéquat dans mon agenda pour ce mercredi là. Qu' à cela ne tienne, organisons, décidons donc de la recherche d'un cadeau pour un petit garçon de 5 ans.

A 10h30, je suis devant le Tokyu, qui n'ouvre comme toute bonne boutique tokyoite qu'à 11h.
La foule est là, impatiente, mais discrète, debout devant les portes, ou assise dans la salle d'attente prévue à cet effet. A 11H pile, on s'engouffre dans les escalators au son des cris de joie des responsables de chaque rayon, qui un signe de tête, qui une main désignant le chemin à suivre en inclinant gracieusement le buste, psalmodient la lithanie du gentil vendeur modeste : "Bienvenue à toi, ô client bien aimé qui daigne de ton pas léger fouler le linoléum de notre depato, saches que tes désirs sont les gants où nous enfilons les doigts agiles de notre savoir-faire prompt à te satisfaire".
Je blague.


Bref, j'ai tourné et retourné toutes les boites de jeux, toutes les figurines et tous les puzzle, en proie à une double angoisse, celle de ne pas trouver LE cadeau, et celle de louper l'heure de la sortie de l'école, en cherchant vainement la mention "jouet idéal pour garçonnet de 5 ans et surtout Shawn kun". Ne la trouvant pas, j'ai jeté mon dévolu sur trois des plus affreux et innénarables monstres gluants à écailles et serres destructrices qu'Ultraman ait jamais eu a affronter.

11h30, sortie de classe, regroupement et emboitement de pas du convoi de mamans, celles invitées aussi qui connaissent le chemin.
Débute alors aux environs de midi dans un appartement de Shotto, une des plus surréalistes birthday party auxquelles j'ai participé.


Yuko San et son mari Brian ont cuisiné toute la matinée, boulettes de viande, gratin de nouilles, légumes divinement marinés, fromage, boules de riz-sésame, salade parfaite et champagne. "Campai!", annonce Yuko en regardant la pendule ," buvons, de toutes façons ce n'est plus le matin". Et nous avons bu. Un verre, deux, puis quatre. Les enfants jouent crient, s'éclatent ; Yuko remplit les verres ; Brian monte le son de la chaine. Les enfants se lancent des ballons, on trinque, arrive un bon solo de guitare qui tache, les enfants sont sur le canapé à bondir, se jettent des jouets en riant aux éclats, Michiyo a les tempes violettes, la bouteille tourne, ce champagne est fameux, on parle très fort et on rit, Miyuki me demande si j'aime boire, tout est délicieux. Il y a là la maman de Yuko qui est la plus cool des mamies japonaises que je connaisse, qui nous raconte calée dans son levis les différentes aventures que lui a amené la vie, en tire de sages conclusions et nous rassure quant aux difficultés de l'existence "ne vous inquiétez pas trop, de toutes façon ça passe et l'on n'en garde que des bons souvenirs".
D'un seul coup il est 14h, et avant que les enfants s'attaquent à la tapisserie, Brian descend tout le monde au parc. On reste peinardes avec nos flûtes, à papoter avec de moins en moins de retenue. Yuko me fait un signe et on s'eclipse, on va fumer sur son balcon.
"Ma mère sait que je fume, mais elle n'aime pas ça, ne dit rien!". On ricane sur son balcon, et avant de retourner au salon, Yuko nous parfume pour masquer l'odeur.
J'ai l'impression d'avoir rajeuni.
Puis on débouche le St Emilion. Mhh.


Vers 15h, la gent enfantine se fend d'un "tadaïma!" tonitruant, et Yuko sert le gâteau, crémeux énorme, superbe. On chante, armés de nos caméras, les enfants ont tous leur chapeau en carton de rigueur. Puis on distribue les cadeaux. Mes monstres viennent compléter la collection de Shawn, sans, j'en suis fière, faire de doublon.
Ensuite vient l'heure de la surprise.



Je suis aux anges. L'ambiance est par-faite. Ultraman ne pipe mot, mais ces gestes sont éloquents, sont latex est...seyant. Puis il repart dans le couloir en éclairant les murs.
L'après midi se tire, le jour baisse, j'ai l'impression de connaitre toutes ces mamans que je cotoie depuis un an maintenant, sous un jour qui les fait me ressembler, enfin. L'alcool dissout-il le vernis japonais? Yuko demande aux enfants de ranger, et enclenche le Winnie de Halloween sur l'écran panoramique. C'est l'heure des snacks et des bonbons. On est bien, je suis pas pressée de rentrer. Une cigarette sur le bacon, puis Yuko sort les bières, "un dernier toast avant de partir". Tout le monde a une descente époustoufflante.


A la maison, ma tête commence à cogner, et mon énergie s'enfuit, loin, aurevoir tonus ! Heureusement, j'ai un mari moderne qui cuisine et fait manger les enfants. Je suis une glute, je m'oublie en croquis ineptes en programmant mentalement tous les mercredis de l'année.
Des comme ça j'en veux tous les jours.

lundi 23 octobre 2006

Tu l'aimes ma croute?

samedi 21 octobre 2006

Très souvent

Au Japon il y a des tremblements de terre. Assez souvent en fait mais la je ne vous apprends rien. Les Japonais ont donc des normes sismiques pour la construction assez dure. Les immeubles doivent pouvoir osciller comme des mollusques spongieux balayés par les courants sans se briser et ont donc très souvent une armature métallique. A force d'ondoyer lascivement au gré des ondes telluriques, les matériaux travaillent et fatiguent. Je ne sais pas vraiment si c'est la raison mais les maisons sont ici très souvent reconstruites, genre tous les 20 à 30 ans... Souvent à l'identique. Par consequent seul le prix d'un terrain reste constant ou augmente. le cout d'une construction, elle, ne fait que diminuer. Dans ce cas la, il vaut mieux acheter une maison qu'un appartement pour garder son capital. C'est pourquoi les Japonais préfèrent acheter une terrain pour y faire construire et reconstruire, même si le terrain fait 50m2... D'ou la profusion de maisonettes collées les unes aux autres, souvent à quelques centimètres les unes des autres. Est ce qu'un Japon sans tremblements de terre aurait il ressemblé à ce qu'il est actuellement?
Les Japonais sont des maniaques du train (et de beaucoup d'autres choses aussi...). La ville est organisée autour du train. Dans chaque quartiers, on retrouve la même concentration autour des gares, le supermarché, le pachinko, le doutor, le yoshinoya et le primeur tenu par un papi de 96 ans etc. Les quartiers d'habitation entourent la gare et le prix du mètre carré décroit en fonction de la distance à la gare. Je n'ai jamais vu ailleurs d'organisation urbaine de la sorte.

Et en plus Tommy Lee veille...

Eglantine Gouzy : C'est la zone


jeudi 19 octobre 2006

Le musée Ghibli

Le musée des Studio Ghibli (pour pas passer pour un gros âne baté, il faut dire djibouri, c'est le nom d'un vent) se trouve à Mitaka, pas très loin du parc inokashira. Et c'est avec nos deux cocottes hurlantes que nous nous y sommes rendus il y a pas très longtemps. Miyazaki et ses créatures sont une telle légende au Japon que pour se rendre au musée il faut acheter les places en avance dans les combini Lawson. Je vous passe les détails sur comment on fait, ca nous a pris trois quart d'heure avec l'aide de deux pauvres gars du combini qui ne comprenaient rien au fonctionnement du distributeur de tickets pour le musée. Enfin après avoir parcouru l'intégralité de la Inokashira line, puis après s'être fait sermonner par une Japonaise parceque les filles mettaient les pieds sur les banquettes du métro (oui c'est un crime ici...), nous arrivammes au famuex parc Inokashira, sa pièce d'eau et ses cygnes-pédalos. Le temps d'un onigiri au soleil et nous voici à l'heure convenue au fameux musée.
C'est un peu ambiance dysneyland dans l'architecture 19eme un peu factice mais la niaiserie et le bon esprit cul cul la prâle en moins. Evidemment c'est le monde de totoro, de Shihiro et du neko-bus alors tout de suite les filles sont sous le charme. Alors elles grimpent sur le chat-bus grandeur nature et se jettent des noiraudes à la figure. Mais c'est aussi un musée sur le dessin animé, sur la technique du dessin et il y a même une reconstitution de l'atelier du maître. L'on y explique le dessin image par image, les décors et les cellulos, le line test et les bandes qui défilent.

Puis un peu avant de partir on y croise Megu-chan et Lala-chan munies de leur mères au bout du bras. Alors on mange une glace au kabocha.

mercredi 18 octobre 2006

Non, je n'ai pas le hoquet

Les prix Nobel ont été decernés cette semaine, c'est bien mais rien pour les Français. Mais consolez vous le prix IgNobel de physique 2006 a été attribué à une équipe de l' Université Pierre et Marie Curie, à Paris. Au passage, appreciez le palmarès. (source : le lezard)

Physique
Basile Audoly et Sébastien Neukirch sont allés cueillir leur prix pour avoir fait une recherche sur le spaghetti. Ils ont démontré les raisons pour lesquelles lorsqu’on casse un spaghetti, on se retrouve avec plusieurs morceaux, et non seulement deux.

Médecine
Le prix a été remis à Francis Fesmire, Majed Odeh, Harry Bassan, et Arie Oliven. La recherche consistait en découvrir comment guérir un patient d’un hoquet interminable depuis plusieurs jours. La réponse : un massage rectal digital.

Acoustique
Lynn Halpern, Randolph Blake et James Hillenbrand sont les récipiendaires pour cette catégorie avec leur expérimentation permettant de savoir pourquoi les gens détestent le bruit des ongles qui égratignent un tableau.

Paix
Le prix a été décerné à Howard Stapleton. Celui-ci a inventé le dispositif « antijeune », un gadget qui émet des sons très aigus (ultrasons) et désagréables que seules les oreilles jeunes et peu usées peuvent entendre. Curieusement, cette même technologie est utilisée pour les sonneries de téléphones portables qui ne peuvent être entendues que par les jeunes… avis aux étudiants !

Chimie
Ce sont Antonio Mulet, Jose Javier Benedito, Jose Bon et Carmen Rossello qui se partagent ce prestigieux prix pour leur étude sur la vélocité ultrasonique qui est affectée dans le fromage cheddar selon la température.

Biologie
Le prix pour la biologie a été donné à Bart Knols et Ruurd de Jong, pour avoir démontré que les femelles moustiques anophèles sont autant attirées par la senteur du fromage Limburger que la senteur d’un pied humain.

Mathématique
Le prix est attribué à Nic Svenson et Piers Barnes, qui ont calculé le nombre de photographies nécessaires, selon le nombre de personnes, pour être certain d’en obtenir une où personne n’a les yeux fermés.

Littérature
Daniel Oppenheimer a mérité ce prix pour son rapport sur les conséquences et problèmes engendrés par l'utilisation de longs mots inutilement.

Ornithologie
Ce prix a été remis à Ivan Schwab pour son étude sur l'arme secrète des pics-verts pour d'éviter les maux de tête. Cet oiseau frappe avec son bec les troncs d’arbre 20 fois par seconde, donc près de 12 000 fois par jour, et ce, sans avoir de décollement de la rétine, d'hémorragies et autres dégâts du cerveau. Les secrets ainsi percés : un petit cerveau, un os du crâne épais et spongieux ainsi d’autres dispositifs ingénieux.

mardi 17 octobre 2006

Super dry


Tu préfères, toute ta vie, porter des mis bas trop étroit qui coupent la circulation ou un bandeau de tennis sale avec marqué dessus "dunlop", à vie?

samedi 14 octobre 2006

Et il n'y a pas de coq au vin chez Cheval

Cette journée a commencée par un tremblement de terre très tot ce matin. Assez balèse parce qu'il m'a réveillé mais quand même pas super fort parce qu'il n'a même pas réveillé Madame Gä. Un tremblement de terre mi figue mi raison en somme mais qui a quand même fait doucement cliqueter la véranda. On va dire un tremblement plutot figue que raisin.

Puis comme Madame Gä avait du taf a finir j'ai emmené les cocottes faire un tour de vélo au Yoyogi parc. Comme d'habitude au bout de deux tours de piste elles ont laissées leur vélos rose miss kitty loués 100 yens de l'heure pour aller arracher des branches d'arbres et se faire un cabane avec des troncs. Ce qui déclencha l'arrivée quelques minutes plus tard d'une brochette de garde forestiers de parc en vélo électrique et rangers. Nos amis de la maréchaussée ont eut vite fait de dégager la cabane de troncs sans un instant imaginer qu'elle était l'oeuvre de ces deux fillettes sur leur vélos roses.
Puis une fois n'est pas coutume, nous sommes retournés manger chez Cheval. Ca faisait bien 5 mois qu'on y avait pas mis les pieds. La maîtresse de maison nous a recu avec son plus beau sourire et nous a préparé des lunch set à se rouler par terre. Ce que les cocottes n'ont pas manqué de faire au passage. La soupe aux coquillage de Cheval nous ferait presque oublier la cuisine de belle Maman....
On a ensuite passé l'apres midi à démabuler dans les rues de Shimokitazawa. On est malheureusement tombé par un hasard fortuit sur le playmoland de Shimo. On en est bien sur ressorti trois quart d'heure plus tard avec des princesses et des sirènes playmobil. Madame Gä a ensuite tenu a visiter toutes les boutiques de Shimo pour trouver LE tablier et LE fichu obligatoire pour la fête de l'école de demain.
Au passage si vous habitez Tokyo et que vous cherchez des jouets et habits d'occasion, rendez vous demain à la grande kermesse paroissiale de l'école Matsumura. Va y avoir du gamin qui hurle, des yakisoba en veux tu en voila et peut être même du riz et de la bière.

Et pour finir en musique une véritable tuerie pour qui apprécie un tant soit peu l'orgue et le coq au vin : Organ donor de DJ Shadow :

mercredi 11 octobre 2006

nan des ka ?

un petit essai :



et la, un autre

Ultraman est vivant!

Mais maintenant il habite en banlieue et vis d'expédiants à la petite semaine. C'est triste, c'est la décheance.

lundi 9 octobre 2006

Zushi

Tout avait pourtant très mal commençé pour ce jour ferié dédié au sport (n'importe quoi quand on y pense...et pourquoi pas un jour pour le scrabble pensant qu'on y est). on s'est fait réveiller aux aurores par des importuns qui sont venus avec des gateaux à la banane pour qu'on les trempe ensemble dans du café, et qu'on discute de tout et de rien en alignant de bonnes blagues bien grasses. Ensuite ces stachanovistes de jour férié ont tenu absolument à nous tondre sur la place publique, en plein soleil et devant Tommy Lee Jones, l'humiliation totale. Pour ne pas les contrarier et s'est laissé faire.
Pour se consoler, on a suivi les conseils de Monsieur P., rencontré l'avant veille sur le sable d'odaiba et on a filé prendre la shonan-shinjuku line pour 59 minutes de ride à travers la banlieue tokyoïte jusqu'a Zushi. Zushi est une charmante petite station balnéaire toute proche de kamakura qui outre une plage magnifique coincée entre deux montagnes possède le plus jeune maire du Japon, véliplanchiste chevronné de surcroit. Doigts de pieds en éventail au soleil, chateaux de sable et petite baignade dans le pacifique pour Monsieur Be.

Quand les Japonais vont à la plage, c'est du serieux, il ne s'agit pas d'emmener juste une petite serviette et un magazine. Non, pas du tout, au Japon il est de bon ton d'emmener 800kg de matos, histoire d'être bien sur la plage.

dimanche 8 octobre 2006

Un peu de mexique

Le typhon est passé et ne nous aura rien fait. Rien fait de mal en fait, si ce n'est alourdir nos bas de pantalons et humidifier encore un peu plus nos vies nippones. J'oubliais, mon papapluie, le noir, le grand, n'oublieras jamais ce jour là, il y laissa deux baleines dans un retournement de situation.

Le grand ciel bleu est revenu et nous avions envie de plage, de sable chaud et du chant des semi. Alors direction Odaiba pour un vautrage dans le sable au bord de l'eau. Le soleil nous rechauffe les joues et Judith se baigne puis se roule dans le sable. La nuit tombe sur la baie de Tokyo et s'illumine. C'est tout con une baie qui s'illumine mais hier soir le spectacle était magnifique. La nuit est tombée en un instant et des dizaines de bateaux mouche illuminés sont arrivés pour batifoler au mouillage vers Odaiba, et l'on entendait les bruit de la fête à bord.

Comme le disait à très juste titre Melquiades Estrada à Tommy Lee Jones (qui me souhaite bonne journée tous les matins depuis le distributeur) :
"Quand tu verras cet endroit, mon ami, ton coeur explosera de joie devant tant de beauté."


vendredi 6 octobre 2006

lundi 2 octobre 2006

Les chaussures blanches

Tu préfères, à vie, porter un joli petit slip comme ça avec les tabi (chaussure blanches) qui vont bien avec ou une école de danse miniature sur la tête et la langue en laine, à vie ?