mardi 27 septembre 2005

Communication de terre, tout ensemble vie

Revenons un peu sur un épisode très douloureux de ce week end : Le convoyage de deux futons de 5,4 kg lestés de leur sarcophage en carton. Afin de ne pas dormir sur du plancher pour notre première nuit chez nous, nous décidâmes d’acheter ces magnifiques et si pittoresques futons nippons. Bien sur nous sommes allés les acheter chez MUJI à Shinjuku, c’est adire très loin de chez nous, bien évidemment la livraison prenait une semaine et enfin pas question de prendre le métro ni un taxi avec leur modèle unique (Nissan cedric) à coffre ridicule. Alors, carte en main, sous la pluie, direction Shibuya à pieds. Eh bien ça fait sacrement mal de transporter deux matelas à bout de bras dans les rues de Tokyo, même avec l’ingéniosité d’un mac Gyver, ma ceinture autour des épaules pour soutenir ces deux monstres en carton qui se gonflaient d’eau au fur et à mesure de notre parcours. Même ce soir j’ai encore du mal à plier les bras pour taper sur l’ordi. On est finalement arrivé, en nage mais content. On a maintenant une jolie chambre japonaise avec une jolie lampe orangée qui lui confère une atmosphère chaude et relaxante.

Ce soir c'est soirée cinéma :

Alors pour finir un petit florilège d’emploi du Français un peu partout. Je pense que la règle d’or chez les créatifs nippons est : mettons une phrase en français ça fera classe, et le pauvre stagiaire (Watanabe-san) d’être obligé de traduire le slogan en français alors que pendant ses cours de langues il lisait des manga en douce. Le résultat est la :

(cliquer sur l'image pour mieux lire le texte)

Judith s'est fait un nouvel ami:

La ballade des gens heureux

(L’emménagement dans notre chez nous nous a momentanément coupés du monde du net ; voici les résumés des épisodes précédents)

Aujourd’hui c’est dimanche, il n’y a pas de travaux, et Garance et Judith nous ont laissés trainâsser jusqu’à 10h. Une grasse matinée dominicale.

Notre petit déj est interrompu par un coup de sonnette, tiens, qui est-ce donc qui sonne ainsi de si bon matin ?

Et bien c’est le jeune homme de la réception, chargé de papiers très officiels qui nous informe dans un anglais approximatif que, ayé, on est le jour du départ ! ben oui, même qu’on était censés décoller à 10h et que justement ne voyant rien venir, il est lui, venu.

Alors donc on doit partir ? là, tout de suite ?…nous on pensait avoir 24h, on s’est emmêlés les pinceaux dans les dates….

Deux valises à remplir avec tout ce qui tombe sous la main (heureusement, la troisième valise n’a pas été touchée puisqu’elle contient nos fringues d’hivers) ; plus le sac à dos de jouets ; et les ustensiles de bouffe ; quelques restes du frigo ; les carnets, paperasses, plans et passeports ; les affaires de toilettes ; plus tout ce qu’on a acheté depuis trois semaines….très facile sur le papier, un ouragan en vrai. N’empêche, en ¾ d’heure tout est fait, on s’est habillés, on descend demander deux taxis.

On charge et on décolle, moi et Judith d’un côté, Benoît et Garance de l’autre. Le premier arrivé ? Celui dont le chauffeur aura le meilleur GPS, ben ouais, toujours rapport à l’absence de nom de rue….On croise des Yakuzas portant costumes sombres, groupés autour d’une belle berline, c’est mon chauffeur qui me les désigne, comme un monument touristique. Et puis nous y voilà, la rue est sens unique alors mon chauffeur se gare et me porte les valises jusqu’à la porte.

Bon ben, c’est un emménagement précipité mais diablement efficace ! Nous retrouvons nos futons déposés la veille par les gros bras de Benoît (un bien bel épisode que celui-ci, une heure de marche sous un crachin breton, avec la poussette chargée à bloc et nos deux futons emballés comme des armoires.)

On se ressaisit avec de bons bentos (plateau-repas) vendus à côté, et je pars en éclaireur pendant la sieste de Judith ; résultat des courses, entre midi et deux, tout le monde sieste, et notre charmante rue comporte pleins de coiffeurs, une boutique de bijoux, une de dragées et chocolateries délicates, une boutique de plantes, un nettoyage à sec, un marchand de paniers (chic !) et deux am-pm, petit dépannage ouvert 24h sur 24. Mais rien qui ressemble de près ou de loin à un minimarket, une microsurface ou quelque chose dans le genre. Je pense au monoprix de mon quartier à grenoble, c’était bien pratique….je reviens avec du liquide vaisselle, une éponge et un goûter. Pour le reste on pousse à Shibuya, 10mn de marche à pied.

On s’équipe du minimum pour l’entretient et on fonce chez Muji, pour trouver de quoi habiller nos futons. Et c’est là que ça tourne à la franche rigolade.

Alors donc un futon est un grand matelas mou et ferme qui s’habille d’une alèse, d’une housse (et non d’un drap housse), et d’une couette, laquelle se moule également dans une enveloppe. Bien. Sachant que notre futon « double size » (il y a 5 tailles, de single à King size) mesure 140/190, et que nous souhaitons l’enrichir d’une couette et d’une parure assez grande, qu’est-ce qu’on achète ? Le rayon est grand, sur les 5 tailles de lits il y a pleins de modèles : draps, housse de futon, draps-housse, ou enveloppe de couette ; mais ça on l’a pas compris tout de suite, on lit pas encore les étiquettes ; non, on s’est juste fiés aux dessins, qu’on trouvait d’ailleur pas très clairs. On a choisi ensuite nos couleurs : marron, marron clair ou marron à carreaux ? Je croix que le marron est dans l’air du temps. Et puis une fois notre cabas pleins, on a aperçu en tout petit sur les étiquettes, une taille en cm. Tiens, ça ne correspond pas ? Etrange autant qu’agacant, on va changer nos housses de couettes….en oubliant de vérifier les mesures de l’enveloppe de futon….aaaa
Dans ma tête ça a fait un pouin-pouin-pouin-pouin-pouinininin de trompette comme quand casimir faisait une boulette désastreuse, lorsqu’on s’en est rendus compte…chez nous.

Donc notre shopping est loin d’être fini, surtout s’il faut une fois sur trois revenir au magasin pour rendre un article qui ne convient pas….en japonais !

Aujourd’hui, opération poste et poubelles, vendues par lot de trois, recyclage oblige, et puis rideaux occultants, ici les volets n’existent pas…peut être aurais-je le temps de glaner une ou deux boîtes, paniers, coffre ou cabas…

Mais qu’importe, notre première nuit fut sympathique, allongés sur une enveloppe trop courte, certes, mais endormis et éveillés aux chants des cigales et oiseaux, na !

lundi 26 septembre 2005

Addresse


Kamiyama-cho c'est le nom de notre quartier, Shibuya c'est le nom de la ville (un peu comme un arrondissement parisien) et Tokyo vous connaissez. Les chiffres du début correspondent au numéro de bloc, de paté de maison et enfin d'appartement.
On a enfin reussit a acheter un canapé, une table et des chaises, des futons, des draps et des oreillers, mais il nous manque encore frigo et machine a laver, j'y vais de ce pas.
On vous racontera ce week end mouvementé d'ici peu, et vous aurez aussi le droit a un tour du propriétaire. Patience...





vendredi 23 septembre 2005

l'eau à la bouche



Benoit-san a signé hier le contrat qui nous lie désormais à notre futur nouvel appartement.
O sweet home ! Du joli parquet, une pitite véranda, un chambre d'amoureux de trois tatamis, une baignoire higt-tech à programmation, des placards comme s'il en pleuvait, des dressing et des tiroirs, de bien belles promesses...( et un appareil numérique dans les choux parce qu'on a encore oublié de recharger la batterie, faudra un peu attendre pour voir la bête).

Outre un début d'enthousiasme croissant et une hystérie à la dépense, cette signature historique de Benoît-san a enclenché un compte a rebours bien rythmé : dans trois jours on en a fini avec l'hôtel, et on dort chez nous...mais où sont donc nos lits? et notre frigo? et notre vaisselle? et nos draps, nos serviettes de toilette, nos casseroles et nos lampes de chevets? nos tatanes et notre paillasson "bienvenue" avec un minou tigré?
"72h pour un chez nous" est un feuilleton à suspens dont le premier épisode a commencé aujourd'hui avec la visite du magasin Noce ; un petit passage critique, il fait chaud et moite (comme d'hab'), les fillottes râlouillent et se disputent la poussette (comme d'hab'), la rue est dure à trouver, rapport à l'absence de nom de rue et à l'épure du plan trouvé sur internet (comme d'hab')... Mais comme à Walnut Grove (les puristes rectifieront l'orthographe d'eux-même), tout est bien qui finit bien, on l'a trouvé cette boutique, et on étaient bien contents alors de déambuler entre les jolis canapés et chaises, tables basses et autres tabourets ergonomiques. On s'est décidé pour un canapé marron trois places en simili cuir, quatre chaises blanches et une grande table familiale simili bois ; ici le simili est à la mode...Ca nous a bien mis en train, d'acheter autant de meubles à la fois, et bien dommage qu'ils n'aient pas eu de lits, parce que là on étaient bien partis.

Mais comme ca a été un peu long et laborieux de choisir, d'alpaguer une vendeuse qui bien évidemment ne parlait que trois mots d'anglais, et de faire patienter Garance et Judith, on s'est réconfortés d'une Hagendasz bien méritée à la boutique qu'on avait repéré en arrivant.

Et puis le shopping s'est fini ainsi, on a remis à demain l'opération un futon chez Muji pour pas user plus nos petits petons et notre progéniture en manque de jeux. On est donc rentrés en faisant un détour par un charmant minimarket du quartier qui offrait pléthore de jolie bouffe poisseuneuse et fraîche.

Anecdote mi-figue mi-raisin, mon joli collier fétiche, acheté sur le marché de Grenoble, le très gros bleu et jaune, s'est brisé violemment et sans raison autre que l'usure de son attache, en plein passage piéton . C'était drôle ce cri qui m'a jailli, c'était beau toutes ces perles qui ont filé partout, on aurait dit les enfants qui sortent de l'école à la fin juin ; c'était tellement mignon cette compassion ambiante, il y a eu plein de gens qui se sont baissé et qui ont ramassé, on était pourtant sur un gros boulevard un jour ferié. Je ne sais pas si j'ai tout récupéré, mais les gens m'ont souri et mes filles consolées "tu pourras en acheter un autre, c'est pas grave".
Ici, tout le monde est gentil.

jeudi 22 septembre 2005

Joël Robuchon

Juste pour info, voici la petite paillote de Joël Robuchon à Tokyo. Reconstitution à la Walt Disney d'un hotel particulier Français en plein Tokyo. La photo est floue et mal cadrée, ce qui inaugure dans ce blog une série de photos ratées, faudrait pas s'habituer au luxe quand même. pour des photos magnifiques de la capitale nippone, voyez le blog "made in tokyo".
Malheureusement on n'a pas essayé, on verra ça plus tard et en plus on était pressé. Alors on est allé mangé dans un petit restaurant japonais typique ou l'on s'est tapé une bonne ramen avec plein de trucs qui flottaient dedans (vous avez de la chance, la photo est pas si mauvaise que ça....)
Puis apres avoir jeté Judith hors de la poussette en haut d'un escalator, nous sommes montés au 39eme étage d'un tour pour observer tokyo depuis les nuages. (N'appelez pas les services sociaux elle a juste une toute petite bosse sur le front). Et hop ! une autre photo ratée.
Pour continuer, quelques mots sur la francophilie des japonais. Le top mode ici c'est d'avoir un tee shirt avec des inscriptions en francais, comme un de mes collègues qui arbore fièrement un "BEAUX TRAVAIL" sur le torse (avec faute d'orthographe d'origine). Il y aussi les magasins "Comme ça du mode" et le slogan "la peau naturelle est douce" sur une ligne de tabliers et d'agendas. Le comble c'est d'avoir une paire de chaussure Patrick (oui les mêmes que celle de l'armée).
Et voici le meilleur pour la fin, une photo (magnifique) de mon bureau. Mes nouveaux petits camarades vont bientôt organiser une petite fête d'accueil en mon honneur, style bizuthage ou l'on me forcera à avaler des testicules de poulpe séchées et à avaler des hectolitres de saké tiède en immitant un dindon du Kyushu qui a trop chaud. Ou peut être sera ce simplement de la bière et des petits fours dans une ambiance chaleureuse, on verra.
Prochain épisode : notre nouvelle maison......

mardi 20 septembre 2005

Oshime à Shinjuku

Petit jeu rigolo : Il est 16h, nous sommes allongés mollement à l'ombre d'un pin parasol dans le jardin japonais du parc Shinjuku gyoen. Une petite musique préviens les badauds, vautrés dans l'herbe, qu'il est l'heure de se bouger et de gentilment regagner la sortie sous peine de voir un japonais en uniforme avec bottes et casque mimer de façon ridicule le badaud qui se dirige vers la sortie.
Et la, une charmante odeur de couche sale nous envahit les narines, ces dernières étant encore sous le coup des diverses essences du jardin japonais. Pas de problème, le kit change bébé dans le parc est dans le sac sauf que de couche il n'y a point! Evidemment la majeur partie d'entre vous ne connaissent pas Shinjuku. Et bien c'est ça Shinjuku :
Shinjuku c'est (anciennement) un des quartiers chaud de Tokyo, maintenant c'est un repère de grands magasins style boulevard Haussmann à Paris. Il est difficile de marcher sur les trottoirs tellement il y a de tokyoïtes en ce jour ferié. Alors comment fait on pour trouver des couches? On fait le tour du Isetan (~le magasin Le Printemps) ou un gentil employé nous dit gentilment d'aller voir le magasin de cosmétique de 6 étages, precisément celui la même qui viens de nous envoyer la...crum crum. Alors on tourne, on regarde, on regade surtout les étages, on parcourt les étals, on trouve de couches 3eme age, des couches pour chien. On trouve des gentils japonais qui soulèvent un temple doré en miniature en poussant des cris.
On cherche encore, dans les magasins, dans les rayons, et on trouve un rayon entier de fruits et légumes en bois :
On trouve même un sosie de Rémy BRICA, l'homme orchestre, qui chante "hoterru califorunnia"
Mais toujours pas de couche, on est à deux doigts d'une catastrophe. Alors c'est dans les moments de grande intensité dramatique que l'on se sent pousser de ailes. On alpague un couple de trentenaires nippons portant bébé et on leur demande avec le plus grand aplomb possible : "Oshime?" (Imaginez vous Boulevard Haussmann, un couple de japonais vous accoste et vous dit : "couche?"). Eh bien ca a marché!, direction le drugstore, 2 fois à droite, une fois à gauche, montez un étage au fond à droite. Les voila (et en plus elles sont rose avec Winnie l'ourson dessus). Notre petite Judith est peut être prète à s'en passer....
Tout se termine pour le mieux, et Gaëlle a même trouvé une magnifique paire de geta vertes (oui, ça irait très bien dans ta cuisine érika...)
Avec ça Gaëlle va pouvoir frimer dans les rues de Shinjuku

samedi 17 septembre 2005

Kamakura

Aujourd'hui c'est week end, un long week end de trois jours puisque lundi c'est férié, comme vendredi prochain d'ailleurs. Lundi c'est pour les vieux ou quelquechose comme ca et vendredi c'est l'equinoxe d'automne ou équivalent. Alors comme c'est week end on a voulu faire comme dans de le film de Takeshi Kitano " a scene at the sea", c'est a dire : aller a la plage. Alors direction Kamakura, petite cité balnéaire jumelée avec Nice, vous allez comprendre plus tard, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Tokyo. Un métro pour la gare de Tokyo, une heure de train puis enfin un dernier vieux métro et nous y sommes.
Notez bien l'astuce consistant à faire écouter une histoire pour enfant racontée par marlène Jobert (ca a son importance, vous comprendrez plus tard). Merci l'Ipod, merci la connexion pour deux écouteurs, une demi heure de tranquilité.....Toute relative la tranquilité puisque les oreillettes tombaient toutes les cinq minutes déclanchant l'alarme : "MAMAN, PAPA c'est encore tombé!!!!!!!!!!!!!!!!".
Le PACIFIQUE! on a vu l'océan pacifique et on s'est même baigné toute l'après midi sous le soleil nippon et dans une eau finalement très chaude. Bon, les japonais n'aimant ni le soleil ni la plage c'est limite un peu crade la plage (par rapport au reste s'entend) mais c'est quand même la plage. Garance n'a même pas voulue déjeuner, elle a enfilé son maillot de bain toute seule et s'est jetée dans l'eau en courant. Gaëlle-san a quand même eut un peu peur des poissons qui sautaient hors de l'eau pour lui faire des clin d'oeils.
Tout petites vagues mais quand même des surfeurs, style Akira de Kamakura le pote de brice de Nice (C'est la que vous comprenez) et de Igor d'hossegor. On a mangé nos Bentos sur la plage, avec donc une fine couche de sable sur les onigiris, puis on a fait un chateau et des cartes postales pendant que Judith faisait sa sieste à l'ombre du parapluie.
Une fois notre épiderme ayant tourné au pivoine, (pas trouvé de crème solaire puisque les japonais détestent la plage et le soleil) nous primes le chemin du Boudha géant de Kamakura. Après moultes explications aux fillettes sur qui était veritablement ce Boudha, qui au contraire de ce que pensait garance n'est pas un ourson du far west. Et c'est pas forcément évident d'expliquer le boudhisme, la bhagavad gita et le petit véhicule à une fillette (et pourquoi il met ses mains comme ca, et pourquoi il a un point sur le front, et pourquoi il a des grandes oreilles, etc.)
Heureusement les sucettes en forme de boudha c'est plus pédagogique.
Toute cette journée aurait été bien morne si, cerise sur le gateau, nous n'avions pas rencontré par hasard sur le quai du métro la version nippone de Michou (tout s'éclaire maintenant?) :
Je vais mettre de la crème sur mes coups de soleil.

vendredi 16 septembre 2005

Kodomono no shiro

Aujourd'hui on va parler vélo. Tout simplement parcequ'ici il y a une diversité incroyable. C'est un peu comme la forêt amazonienne pour un entomologiste ou bien. Bref voici quelques photos de droles de vélos que l'on trouve dans les rues de tokyo. Des vélos orange, des pliables, des petits et pliables et des petites, pliables et à assistance électrique.



Sinon, hier nous avons emmené nos cocottes au kodomono no shiro, le chateau des enfants. C'est un immeuble de 6 étages dédié au bonheur de nos rejetons, un especes de centre d'activité (arc en ciel pour les grenoblois mais sur 6 étages). Il y a une piscine, terrain de fitness (on n'y est pas allé...), un atelier de peinture, un théatre, une piece pour la musique ou une japonaise au clavier chante des chansons niaises devant une centaines de gamins munis de batteries et autre tam tam (120dB).

Il y a aussi sur le toit un circuit de velo, piscine de balles et toboggans et enfin des cabines de projection de dessins animés. Les cocottes étaient hysteriques et les parents épuisés.
Evidemment ce que garance a préféré c'est la grand mur pour peindre. Ca a aussi beaucoup plu à sa maman et à sa petite soeur.

mardi 13 septembre 2005

Aujourd'hui, c'est mardi, et on ne mange pas de raviolis.

A la place, on se lève tôt, vers les 8h du matin, oulala, plus l'habitude ! et on se prépare doucement, alors que Garance n'a pas encore ouvert un oeil ; aujourd'hui nous allons rencontrer des français, oui madame, des gens qui parlent comme nous, qui aiment le café et le saucisson, la preuve, on a rendez-vous "au petit tonneau" un bistrot parisien qui sert du saucisson .
On arrive à pied, c'est pas loin (enfin, moyen...), mais on regrette un peu le metro et sa clim, parce qu'aujourd'hui il fait méchament chaud, le soleil pique et il y a peu d'ombre.
Au petit tonneau on voit une petite terrasse, des poussettes et de l'animation ; on frétille :des enfants pour jouer avec les notres, un petit dejeuner parisien, des copains de guinguette!!
Et bien non, mauvaise pioche, de près ça ressemblait nettement à autre chose ; pas de routards aux carnets de voyages et anecdotes, mais des femmes d'expatriés en veux-tu-en-voilà, balayages miel doré et tenue bon chic on genre ; pas d'enfants, allons à cette heure ils sont tous en classe, mais des bébés replets ; pas de guinguette, mais alors pas du tout, mais des discours, des micros qui marchent mal, des badges en papier collants et des stands d'assos'.
Crum-crum-crum. Ca me rapelle l'affiche de la guerre des boutons affichée hier au Kiddy Land, "si j'avais su,..."

Ouais hier c'était un peu plus fun comme ambiance, on a arpenté une bien belle avenue, accueillis dès le sortir du métro par une boulangerie nec plus ultra, avec des brioches joufflues et une vitrine de paniers d'osiers. Ca n'était que débauche de chiccissime ( Gucci, Hermès, Burberry, Chanel, Chaumet, j'en passe et des meilleures), et concours de building hight-tech, et que je te mesure 5 étages, et que je te me la pète avec des éclairages de fous, des vitrines design et des miroirs époustouflants. Au milieu de tout ça, le Kiddy land, ben oui, on n'était pas venus pour s'acheter des fringues Dior, magnifique délire de 6 étages. la description est impossible et obsolète, les photos sont là; j'ai bavé un peu plus au fur et à mesure qu'on découvrait de nouveaux objets, de nouveaux thèmes, de nouvelles poupées, les filles ont joué, lu les livres observé tout cela avec un grand calme et pas de caprice, et Benoit a fait accélérer le mouvement à sa petite troupe murmurant des "ooo" et des "aaaa", parce que je crois qu'on y serait encore.

Je sais maintenant ce que je ferais quand il fera froid et moche et que l'ennui me surprendra en pleine après midi : 4 heures de Kiddy Land, je le ferais, je me le suis promis!!

lundi 12 septembre 2005

Toys

Juste une petit mot pour les connaisseurs, cela se trouve juste à coté de l'entrée de l'université de Tokyo, à Komaba.


Et la c'est le batiment tout neuf de l'Institute of Industrial Science dans le campus de l'université.

dimanche 11 septembre 2005

A table !

Voilà pour ceux que ca intéresse notre repas dominical. Il se compose d'un ensemble de petites choses en barquettes aux étiquettes illisibles, à base de riz, d'algue et de poisson. Gaërru, faisant la fine bouche s'est achetée une salade fraicheur, composée de radis, de radis finement haché et de fines lamelles de radis, plus un ou deux trucs oranges pour décorer. la barquette en haut à gauche c'est du riz cuit et collant à souhait, car même faire cuire du riz ca les fatigue, nos amis les japonais. Alors on fait comme eux, avant de rentrer on passe au convenient store qui ne ferme jamais (oui jamais même pas le premier mai) et on choisit un truc coloré sous blister. Vous allez dire que je râle, mais en fait c'est quand même très bon. Le pire c'est que l'on trouve même des yaourts et du fromage du Hokkaîdo à un prix raisonnable. (Le camenbert président est à ~9€).

Il y a beaucoup à dire sur la cuisine japonaise c'est pourquoi je vais m'arrêter là pour ne pas lasser l'auditeur et pour en garder pour plus tard.

Aujourd'hui, 11 septembre nous sommes allés à Asakusa.
C'est un temple avec, et c'est là que c'est plus intéressant, plein de petites échoppes de gadgets, de jouets, de geta et de gâteaux faits main. Nous y déambulâmes donc sous une moiteur écrasante pour finir dans un centre d'attraction de poche pour enfants, hors de prix (le PAL moins les animaux dans la surface d'un terrain de hand ball, la preuve en dessous pour ceux qui connaissent).
Enfin les cocottes étaient ravies de faire du manège et de la mini grande roue. Garance s'est même prise de passion pour le jeu du "j'éclate les têtes des taupes en plastique qui sortent avec un marteau en mousse orange". C'est quand même mieux que l'école.

Ca a fini par arriver, une énorme averse nippone nous est tombée dessus et a au passage rafraichit l'atmosphère. Juste le temps de prendre le goûter au Starbucks (Chaï tea latte et scone aux myrtilles) et de dépouiller un MUJI (qui ne s'appelle pas MUJI ici) puis retour a Akasaka par la Ginza line.

Hier, nous avons visité une maison à kakinokisaka (relisez une fois, fermez les yeux, attendez 4 minutes et essayer de le reprononcer pour voir...). Très grande maison mais très mal foutue ( en L couché) avec 5 chambres à l'étage, une immense cuisine avec celier et un sejour. Mais quand même un peu loin et très sombre (puis gavé de moustique). Kakinokisaka ca veut dire "l'endroit où un moustique peut piquer 7 fois de suite le même mollet en moins de 3 secondes" Vous ne me croyez pas ? : c'est une vue arrière de mon mollet....(très poilu au demeurant)


Et bien non, vous aviez raison ca veut dire " le coin des arbres a KAKI". Finallement pour la maison on hésite encore.....

Le mot de la fin ici, Gaërru qui se désaltère from France :


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