mercredi 30 juillet 2008

"Avoir le bâton"

A première vue cela semble un distributeur de capsules à 200 Yens comme il s'en trouve partout au Japon.

Mais si l'on regarde un peu plus en détail le personnage... il y a comme un petit problème. Un problème en forme de protubérance.

mardi 29 juillet 2008

Akai Guchi


On est plus habitué au Golden Gai de Shibuya (est ce qu'il s'appelle comme ça?) qu'à celui de Kabuki-cho. Pourtant ce dédale de petits bars (et petit est le bon adjectif) est bien accueillant quand il s'agit d'y commettre une nijikai.

Si vous vous y trouvez par hasard entre le 1er et le 13 septembre (on n'y sera plus...) allez donc jeter un oeil à l'exposition de photographies du somptueux Toshihiro Oshima. C'est dans un de ces bar : le Nagune (et débrouillez vous pour le trouver).

Satsuma Imo

c'est incroyable ce que les filles aiment les glaces à la patate douce.

lundi 28 juillet 2008

Point de vue, images du monde


Moi aussi j'aimerais passer ma journée, perché la haut, à deviser en buvant des cafés en canette tout en regardant de haut les shibuyettes et leur choucroute passer dans la rue.

Fraise ou vanille?

Les vanilles ont finit les premiers.

dimanche 27 juillet 2008

Hanabi

Dans le métro qui nous emmène vers Tachikawa (chuo line) nous sommes rentrés en queue de train. En queue de train, dans les trains nippons il y a le conducteur de queue de train (que Monsieur Densha Otaku me pardonne les quelques imprécisions de ce récit) qui, à part mettre la tête par la fenêtre à chaque départ, n'a pas grand-chose à faire dans sa cahute disons le tout bas.

A l'arrière du train il y avait aussi ce soir là trois jeunes japonaises en tenue de sport (avec le sac en plastique brillant qui pèse un âne mort) qui, éreintées par une partie endiablée de ballon prisonnier se sont vautrées par terre sur l'impeccable linoléum du train jaune.

Derrière sa vitre fumée notre densha-man de queue de train veillait et bouillait de rage de voir ces impertinentes vautrées sur son linoléum. Il lui a fallu attendre l'arrêt de Mitaka pour bondir hors de sa cage et pourrir (très poliment quand même) les jeunes basketteuses.

Et c'est là que l'expression "age ingrat" prends son sens puisque non content de s'être fait rappeler au règlement nos trois hockeyeuses ont commencé à se coller à la vitre et à dévisager notre homme en pouffant comme seule un jeune footballeuse peut le faire.

Mais, non contentes de dévisager ce jeune travailleur de la JR, nos trois gourdes du club de gymnastique rythmique synchrosinée de Nakano se sont mises à imiter notre homme dans son numéro d'annonce des stations au micro. Et tout ça sûrement « Juste pour lui foutre la honte »


Il n’y a plus de respect mon bon monsieur.


Bon, sinon pour ceux qui tiennent vraiment à le savoir, le feux d'artifice était magnifique et on devait être 500 000 au bas mot.

Les femmes à la bûche (part II)


Cette fois ce sont d'autres types de petites bêtes grouillantes que nos amis ont ramenés chez eux. Des petits animaux nationalistes, incrustés dans les porosités du bois, nichés au coeur de la cellulose qui se réveilleront après la saison des queues de cyclones et une incubation toute en douceur. Ces charmantes petites bestioles enfileront ensuite leur bel uniforme de soldat nippon (avec les oreilles de goofy et les gants blancs) et défileront au pas sur le kotatsu de Yanagicho en chantant des ritournelles martiales à la gloire de l'empereur des termites nippons.

samedi 26 juillet 2008

En attendant je me pose beaucoup d'autres questions

Mais pourquoi les lycéennes Japonaises portent leur uniforme même quand il n'y a pas cours?

Les femmes à la bûche


Oh tiens! regarde une vielle caisse en bois qui viens de passer trois années sur le trottoir pour décorer cet officine dédiée aux mariages. Des caisses de gros rouge, ça fait classieux, ça fait Français madame!


Oh regarde le bois est tout gonflé, il est gavé de larves de tous les insectes présents dans la région. Encore quelques semaines de culture à 36 degrés avec les bonnes conditions d'humidité et on pourra faire un cours de microbiologie à Otsuka. miam les insectes.

jeudi 24 juillet 2008

Americana

Croisés au hasard de notre ballade à Zushi, trois jeunes américains légèrement avinés..

- (eux) Hey salut, vous venez d'où
- Peu importe
- Vous êtes australiens?
- Non Français..

Un peu plus loin à l'approche de la gare de Zushi. Les trois américains ivres marchent dans notre dos en parlant très fort.

- Vive Georges Bush, moi j'aime Georges Bush et vous vous aimez Georges Bush?
- Oui on l'aime beaucoup...
- Quoi? vraiment ?
- Mais non évidemment que non...
- Ah Jacques Chirac, c'est votre président! nous nous combattons pour la liberté pendant que Jacques Chirac suce des bites (suck cocks)...
- (un de ses comparses) oh la! calme toi un peu.

no comment...

mercredi 23 juillet 2008

La paillotte


C'est vers la bien nommée Zushi que nous sommes partis en milieu d'après midi. Après les rendez vous de travail, la science internationale conclue, une heure de sieste dans la shonan-shinjuku line qui se vide peu à peu de son contenu à mesure de la progression vers la plage.


En une heure de train, on traverse des décennies de modernité, vers l'arriere. On se retrouve dans ce que doit etre le Japon hors Tokyo que l'on connait mal. Mais Zushi c'est une ambiance si particulière, c'est un pacifique si chaud que l'on peut faire plouf sans jamais marquer le moindre temps d'arret.

Il y eut aussi les trois yakusas tatoués de haut en bas et qui cherchaient des conneries à faire sur la plage. Il y eut des hordes des paillottes rivalisant de niveau sonore. De grandes quantités de shibuyettes avec, cette année, des choucroutes à la amy winehouse sur la tète (et sur la plage c'est pas évident).

Il y avait le vent chaud sur la peau.

Puis le retour à travers les ténebres du Japon, seuls dans la rame.

Les Photos vous les verrez dans quelque temps ici. Patience et en attendant allez donc voir ce que racontent les filles.

mardi 22 juillet 2008

La mort par électrocution d'une anophèle

Meguro-gawa, c'est une petite rivière, qui tiendrait volontiers en France du ruisseau ou du ru mais bon ici le titre c'est gawa alors va pour rivière.

La riviere meguro (pas maguro, c'est du thon) est cerclée de hauts ramparts et de deux petites rues avec de ponts de la rivière maguro tous les 10 mètres. Sur les cotés de ces rues s'enfilent les magasins de fringues et/ou de cafés en terrasse. En fait c'est un coin que l'on aime, mais cette fois ci ,c'est à pied que l'on a arpenté et pas en vélo.

En remontant vers l'endroit ou le filet d'eau sort des ténèbres (là précisément ou vis crapaudin) il y a des appareils pour l'éradication en masse des moustiques et autres insectes volants persona non grata dans les parages. Lorsqu'un de ces malheureux, attiré par les sunlights comme un papillon de lumière (...), s'approche trop près des câbles à très haute tension, il est instantanément parcouru par un courant de haute intensité qui le transforme en plasma et évapore la plupart de ses composantes intimes avec un bruit assourdissant qui aurait le bon gout d'effrayer ses congénères (sans effet helas pour eux). Et là, sur les bords de la meguro gawa c'est toutes les 20 secondes que l'on assiste à la micro chaise électrique pour anophèle. Finalement ces maisons cubiques avec terrasses dans les arbres qui nous faisaient rêver, ben.. on va leur laisser.

lundi 21 juillet 2008

Ce matin j'ai vu un type en vélo se faire gronder par trois policiers dont l'un d'entre eux était muni d'un bâton


Revenir à Tokyo après une si longue absence c'est une éternelle vérification. On cherche ce qui a changé, on cherche les gouts des mets qui nous manquaient tant. On vérifie que le restaurant de Tofu de la galerie Atré d'Ebisu est toujours aussi délicieux (il l'est).


On vérifie en permanence que les Japonaises ont toujours ce style inimitable qui nous ferait rire sur un allemande ou une anglaise (voir une hollandaise) mais qui leur donne cette allure inimitable.



On se rassure en voyant ces poseurs avec leurs chevelures chatoyantes et leur gros scooters. On est bien au Japon et nul part ailleurs. Tout change tres vite ici mais certaines choses plus vite que d'autres.

Certains immeubles ont des durées de vie plus courte que certaines modes capillaires.

dimanche 20 juillet 2008

samedi 19 juillet 2008

Le pensionnat de jeunes filles


Il existe un endroit secret et terriblement bien gardé a Tokyo. De larges grilles encerclent les corps de ce bâtiments. Des fils barbelés ont été tendus au dessus des hauts murs. Des caméras de surveillance scrutent les recoins.


Le cerbère est un eunuque sévère.

Et pour les pervers et autres psychopathes qui finalement abandonneront le projet d'y pénétrer, un joli petit bistrot les accueillera.

mercredi 16 juillet 2008

Vers l'est en 23 heures

C'est environ le temps qu'il nous faut en moyenne pour replier l'espace temps et passer de l'ouest à l'est, de la SNCF à la JR, de l'anticyclone des acores au nuage moite du raz du sol, des ombres portées à la clarté diffuse.


Les sensations olfactives sont bien présentes des les premières foulées dans passerelle de Narita. L'air du Japon doit contenir des spores ou du plankton ou je ne sais quoi de particulier qui se dépose sur nos récepteurs olfactifs puis les saturent.

Cette fois ci, pas de nones dans la cabine. Juste un groupe d'une centaine de mexicains avec des sombréros dans la file avant la "migra". J'ai cru comprendre qu'il y a un concert du pape en australie et que nos amis à large chapeaux s'y rendaient. Dans la Joie.

Puis vint l'épreuve de la traversée de la gare de Shinjuku de part en part avec moultes valises et enfin les retrouvailles avec E et G. Papotages et concours de celui qui a le plus gros pour les garcons.