samedi 17 septembre 2005

Kamakura

Aujourd'hui c'est week end, un long week end de trois jours puisque lundi c'est férié, comme vendredi prochain d'ailleurs. Lundi c'est pour les vieux ou quelquechose comme ca et vendredi c'est l'equinoxe d'automne ou équivalent. Alors comme c'est week end on a voulu faire comme dans de le film de Takeshi Kitano " a scene at the sea", c'est a dire : aller a la plage. Alors direction Kamakura, petite cité balnéaire jumelée avec Nice, vous allez comprendre plus tard, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Tokyo. Un métro pour la gare de Tokyo, une heure de train puis enfin un dernier vieux métro et nous y sommes.
Notez bien l'astuce consistant à faire écouter une histoire pour enfant racontée par marlène Jobert (ca a son importance, vous comprendrez plus tard). Merci l'Ipod, merci la connexion pour deux écouteurs, une demi heure de tranquilité.....Toute relative la tranquilité puisque les oreillettes tombaient toutes les cinq minutes déclanchant l'alarme : "MAMAN, PAPA c'est encore tombé!!!!!!!!!!!!!!!!".
Le PACIFIQUE! on a vu l'océan pacifique et on s'est même baigné toute l'après midi sous le soleil nippon et dans une eau finalement très chaude. Bon, les japonais n'aimant ni le soleil ni la plage c'est limite un peu crade la plage (par rapport au reste s'entend) mais c'est quand même la plage. Garance n'a même pas voulue déjeuner, elle a enfilé son maillot de bain toute seule et s'est jetée dans l'eau en courant. Gaëlle-san a quand même eut un peu peur des poissons qui sautaient hors de l'eau pour lui faire des clin d'oeils.
Tout petites vagues mais quand même des surfeurs, style Akira de Kamakura le pote de brice de Nice (C'est la que vous comprenez) et de Igor d'hossegor. On a mangé nos Bentos sur la plage, avec donc une fine couche de sable sur les onigiris, puis on a fait un chateau et des cartes postales pendant que Judith faisait sa sieste à l'ombre du parapluie.
Une fois notre épiderme ayant tourné au pivoine, (pas trouvé de crème solaire puisque les japonais détestent la plage et le soleil) nous primes le chemin du Boudha géant de Kamakura. Après moultes explications aux fillettes sur qui était veritablement ce Boudha, qui au contraire de ce que pensait garance n'est pas un ourson du far west. Et c'est pas forcément évident d'expliquer le boudhisme, la bhagavad gita et le petit véhicule à une fillette (et pourquoi il met ses mains comme ca, et pourquoi il a un point sur le front, et pourquoi il a des grandes oreilles, etc.)
Heureusement les sucettes en forme de boudha c'est plus pédagogique.
Toute cette journée aurait été bien morne si, cerise sur le gateau, nous n'avions pas rencontré par hasard sur le quai du métro la version nippone de Michou (tout s'éclaire maintenant?) :
Je vais mettre de la crème sur mes coups de soleil.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

çà nous fait bien plaisir, tes premieres aventures nippones ni mauvaises

Anonyme a dit…

est ce que vous avez croisé les chiens gonflables de 3 metres de haut? et mangé des testicules au poulpe?

itadakimasu a dit…

euh non pas encore...........

Anonyme a dit…

ici au GDL, Kamakura c'est connu comme l'alternative au Yamayu Santatsu, et au Neo-Tokyo... nos trois restos japonais, enfin les 3 qui soient équipés d'un vrai sushis chef..
le boss du Kamakura est justement, vous l'avez deviné, kamakuraïte (?!) et accessoirement ambassadeur du Japon au GDL. Un japonais qui parle luxembourgeois, c'est pas rigolo ça??? (ben non...) Pas chiches de lui trouver une geisha de Luxe qui parlerait la langue d'Haruki Murakami?!

itadakimasu a dit…

mia> Moi aussi j'adore Michou san, en face de lui j'étais impressionné...Tu dira à ton chef cuistot/ambassadeur kamakuraïte que sa ville est tres jolie et que l'eau du pacifique est un régal au mois de septembre.

itadakimasu a dit…

pourkoi gaelle cameleon? chui desolee g pas compris...

Anonyme a dit…

Ah ben ça je connais ... Que de souvenirs !!
Merci bien.
C'est vrai que c'est fort dommage qu'ils n'apprécient pas les joies de la mer à notre façon, leurs plages font souvent tâche et sont si "lugubres et désespérément vides" comparées aux nôtres ;o)