dimanche 30 juillet 2006

Le Raconteur

Un soir à Shimokitazawa, un raconteur qui faisait de droles de bruits et amusait la galerie.

jeudi 27 juillet 2006

Sylvestre


Bon, comme E&G ne savent manifestement pas se servir de leur téléphones pour prendre des photos, il a fallu que je m'y colle. Voici dons Sylvestre flanqué de sa dulcinée et bavant d'envie de s'emparer d'une guitare pour aller secouer la tête sur scèène. Ce qu'il fera 5 minutes plus tard.

mercredi 26 juillet 2006

Raël à Shibuya

Comme vous le savez déjà sûrement, Claude Vorilhon a.k.a Raël pour les intimes est un brave gars qui vient de l’auvergne profonde et qui pendant les années 70 s’est fait plus ou moins enlevé par des extraterrestres adipeux. Puis après ça a marché, des gens l’ont cru, alors il s’est mis une des tenues de scène de la chanteuse blonde d’ABBA sur le dos et s’est mis, lui aussi à chanter. Du coup les gens lui ont donné de l’argent pour qu’il continue à les faire rire avec ses histoires d’extraterrestres, de volcan et d’ambassade. Surtout que chez Raël c’est super facile de faire le sexe et que tout le monde porte des tenues de salle blanche (sans rien dessous!) et en plus ils sont très open mind dans leur tete. Puis est arrivé Michel Houellebecq et sa vilaine peau alors Raël est devenu une mega star et maintenant ses petits copains viennent taper la ramasse sur le parvis de Shibuya. Après les scientologues, les Raëliens. Je vais commencer à penser que mes amis nippons aiment bien les gens rigolos.



vendredi 21 juillet 2006

De la blanche

Jeudi donc, était une journée marathon de la science. Lever aux aurores (7h, j’entends d’ici Gwen-san qui se marre) puis six heures de layout d’affilé pour filer ensuite sur le Campus de Hongo, à l’autre bout de Tokyo, travailler sur une grosse machine très compliquée que l’on avait réservé depuis des lustres. La grosse machine c’est une machine de lithographie par faisceau d’électrons pour faire des touts petits dessins sur du silicium. Et elle se trouve, la grosse machine, en salle blanche, c’est à dire une pièce sans poussières. Ce n’est pas un délire de ménagère nippone maniaco-dépressive, c’est juste que pour faire de la lithographie ¬à 100nm il ne faut pas, malheureux, qu’une pauvre poussière ne viennent se déposer sur nos plaquettes, la exactement ou l’on veut faire des petits traits.
En salle blanche, on est habillé avec des jolies combinaisons blanches en matériau synthétique, on a une sorte de cagoule/charlotte sur la tête, de chaussures de la Nasa, un masque sur le groin et des gants en latex sans talc (il faut 25 minutes pour les enfiler). Au final, on n’a que les yeux et les sourcils qui dépassent.
A un moment, je me suis retrouvé au milieu d’une groupe de collègues Japonais en combinaison de salle blanche et qui apparemment étaient préoccupés par un problème assez compliqué et en discutaient âprement. Les personnes une fois revêtue leur combinaison blanche et qui parlent Japonais deviennent des bosons (ceux qui ne savent pas ce que c’est demanderont à Gwen-san). C’est-à-dire qu’ils obéissent à la statistique de Bose Einstein et sont alors indiscernables les uns des autres (et peuvent superposer leur état). Du coup j’ai eu l’impression, l’espace d’un instant, d’être sur une autre planète, entouré d’entités blanches et indiscernables évoluant autour de moi et parlant une langue que définitivement je ne comprends pas et en emettant des petits bruits comme « aré ? » ou « anno… »
J’ai su ensuite la raison de leur tracas, un des hommes en blanc avait cassé le porte substrat en silicium et les autres ne savaient pas si il fallait le blâmer, le réconforter, l’humilier, le torturer ou tout simplement essayer de réparer le porte substrat.
S’en est suivies 5 heures de manip, de spincoating, de flashage, de baking et de gravure pour enfin en sortir extenués et se refaire une santé devant des montagnes de sushis. Et là ils m’ont tous explosé au nombre d’assiettes, j’ai fait un honnête 10 et me suis fait largement laminé par le grand gagnant et sa pile de 15 assiettes.

mardi 18 juillet 2006

Yoyogi Hachiman



Yoyogi hachiman, c'est ma station sur la odakyu line. Je ne sais pas pourquoi mais j'aime bien cet endroit, on entends le bruit du passage à niveau et tres peu de trains s'y arretent. On voit passer les express, les semi express, les rapid express et seul le local s'y arrete. En dessous c'est le métro automatique de la Yurikamome line à Odaiba avec un ciel tout blanc et cottoneux de l'été Japonais.

dimanche 16 juillet 2006

Un an

oui...

Des petits fours dans un four

Le 14 Juillet c'est la fête nationale et partout dans le monde, les ressortissants Français sont invités par Monsieur et Madame l'ambassadeur pour s'empifrer de petits-fours au son de la marseillaise. Ben alors on y est allé, à l'ambassade de France a Hiro-o. Ce fut une très belle réception sur le magnifique gazon de la résidence de l'ambassadeur. J’ai d’ailleurs jamais vu de gazon aussi beau dans tout Tokyo. Tout y était, des stands de fromage, de poulardes braisées, de Pernod et de Ricard, des rillettes et du saumon à l'aneth.
Gwen-san, la classe.


Seulement voilà, il faisait 35 degrés et terriblement humide, ce qui a vite fait de transformer le coquetèle en concours de tee-shirts mouillés. D'habitude au Japon, vous êtes le seul à transpirer. Les Japonais en costumes sombre et en plein cagnard ne suent pas. C'est réservé aux occidentaux. Mais la il n’y avait que des Français, et forcement ça dégoulinait de partout.
J’ai vu la piscine privée de l'ambassade, cachée au milieu d’un îlot de verdure en plein centre de Tokyo. Bon, la décoration intérieure de l'ambassade est un peu d'une autre époque, on aurait bien imaginé une telle décoration dans un film des années 70 avec Mireille Darc mais bon...
Et puis pour faire la fête, il faut de la musique, du rythme et des gens qui dansent et tapent dans leurs mains en disant « ouais, cool ! ». Ben, il y avait à peu près ça, avec un/une chanteur/chanteuse assez exubérant(e).

Mais là où J'ai été vraiment déçu c'est que je n'ai pas vu la montagne de Ferrero rocher digne de toute réception de l'ambassadeur, tout juste une montagne de cannelés.
Les Ferrero ça devait être réservé aux VIP de l’apéro ou a aux VVIP du dîner… mais c'est déjà pas mal du tout sauf que cette année encore j’ai raté le défilé…

vendredi 14 juillet 2006

Kaelu in the shrubbery

J'ai un nouvel ami. Enfin je ne sais pas si c'est un ou une, mais en tout cas c'est monami. Il était caché dans le gros amas de touffes végétales de notre jardinet.
  • Note: On peut traduire aisément le mot jardinet, dans ce contexte precis uniquement, par Shrubbery.
Et sur le coup j'ai bien cru en fait à un gros rat poilu, comme celui que j'ai croisé il y a deux jours pas tres loin du 109 à Shibuya. C'est donc armé d'un parapluie Miss Kitty et d'une bombe anti cafard que je mes suis approché et que j'ai découvert la mon nouvel ami, un crapaud buffle d'une bonne livre. J'ai discuté cinq minutes avec lui et lui ai proposé de s'installer définitivement dans notre shrubbery et d'y manger autant qu'il voudra d'araignées, de mouches, de moustiques et de cafard géant du Japon. Apparemment vu la taille de la bete il avait deja du faire bombance puisque, il est vrai, je n'ai pas encore aperçu de blattes ni de cafard dans le shrubbery.
Ce bougre n'a même pas voulu que je le prenne en photo de face ni écarter les doigts, je me demande si il est vraiment Japonais en fait...

Sinon J'ai vu le Austin Powers (オスチン ポウェルス) Nippon se faisant interviewer sur Shimokita FM.

mercredi 12 juillet 2006

Blythe a enfin une chaise

Donc elle peut s'asseoir pour regarder la télé

mardi 11 juillet 2006

Nettoie pour sourire, danse sur la terre

Ce dimanche, près du parc Yoyogi il y avait le earth garden, sorte d'exposition en plein air de tout ce que le Japon comporte de babos sur le retour. Une chose est claire c'est qu’il existe bel et bien une sorte d'internationale du bonnet rasta, du djumbe et autre didjeridou et des tisanes aux herbes. Les modèles Japonais sont en tout point semblable à nos babos Français Plein de stands et de concours de bonnets en poil de yak à gogo.

Vu quand même au hasard des stands une bouilloire solaire, pas très pratique à emmener en balade mais quand même.
Vu aussi le stand des Scientologues avec leur jolies T-shirts jaune avec écrit volunteer dessus et quelques japonaises en train de se faire torturer a l'électromètre. Il n'était question nulle part de Lafayette Ron Hubard et d'extraterrestres dans des volcans, juste des gentils volontaires qui vont sauver des animaux en danger etc...Ils n’ont même pas ose m'interpeller, dommage...
Tout ça était en fait organisé par le Tokyo Summer Festival et il y avait une scène ouverte où se sont succédé des danseurs dont la compagnie Française Black Blanc Beur. A ce propos, le présentateur a eut un mal fou à prononcer leur nom (boulak, boulan, boule). Ils ont mis le feu à la scène en se jetant dans tous les sens, sur la tête, sur une main, sans les mains etc...




Ensuite il y a eu l'équivalent allemand. Et là, c'est marrant comme même dans la danse hip hop, les allemands sont ...très allemands. Tout est basé sur la puissance, la force, c'est carré, précis et rien ne dépasse. même la musique c'était pas du hip hop mais une sorte de techno minimaliste allemande. Enfin tout de même ils tournent très bien sur la tête.

Puis après ça j'ai filé à l’Inter Communication Center, ICC. qui est un lieu d'exposition sponsorisé par NTT sur la rencontre entre l'art, la science et la communication. En fait c'est un ensemble d'installations interactives, un peu comme ce que l'on avait vu au Miraikan.
Un carre lumineux au sol qui divise l'espace avec des lignes et des polygones en fonction des gens qui le traversent (c'est clair?), un simulateur de vie dans un aquarium ou l’on crée des poissons qui se bouffent entre eux. Beaucoup de choses qui ressemblent à des Theremins associés avec soit du son soit des images projetées.
Il y avait aussi un truc dont j'ai pas très bien compris le fonctionnement et qui était composé d'une table pércée avec une matrice de buses à air comprimé. En approchant une espèce de louche en plastique avec une boule verte dessus on pouvait interagir avec les buses (et la c’est clair ?). Pas de bol j'avais un T-shirt vert et ça marchait pas avec moi...Ok j'aurais pu me mettre torse nu, mais j'ai eu peur d'effrayer le jeune garçon qui gardait la salle.