Ou l'on va parler foot
C'est en me baladant nonchalamment dans les ruelles d'Asakusa, naviguant avec peine entre les pépé san qui misaient leur retraite sur des bourrins à casaque argentées, que je suis tombé sur un match de foot de robots. lui dessous c'est le modèle KHR-1V de chez Kondo. Il est avant centre dans la vie.
Bon, en fait c'est quand même un peu de la triche puisque les robots sont quand même télécommandés par des étudiants des facs nippones. Ils ont un télécommande qui lance des suites de mouvement pré-programmées. Du style en avant, en arrière, relève toi (très fréquent), pas chassé, grand écart facial, pas de bourée, shuffle shuffle, attrape et lance la baballe. En gros tout le champ lexical d'un vrai joueur de foot.
Le terrain est à un terrain de foot ce qu'une table de ping pong est à un terrain de tennis et le ballon est du genre tout mou qui roule mal.
Ca ne les empêche pas de foutre des beignes et de feinter la chute comme un vrai joueur italien.
Il y a en fait deux joueurs et un gardien de but. Des touches et des corners. Un thierry Roland nippon qui en rajoute et des belles actions. C'est joli, assez fluide pour des robots et vraiment sympathique à regarder.
J'ai fait le supporter, mais ça n'a pas empêché Tokyo Daigaku de se prendre une belle tôle face à Waseda (ici en rouge).
1 commentaire:
En se passant de tête, forcément, ils règlent la question capillaire souvent douloureuse pour les footballeurs ! Les Italiens devraient s'en inspirer !
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