Comme Ultraman dans son potager
Se tient en ce moment à Tokyo le DAF, rien à voir avec la Direction des Affaires Financières, ni avec cette marque hollandaise de camions ni avec Deutsch-Amerikanische Freundschaftcet, improbable groupe d’electropunk allemand des années 80. Non, le DAF c’est le Digital Art Festival. Une exposition d’installations interactives qui se tient au Tokyo Wonder Site à Shibuya et en même temps au Panasonic Center à Odaiba. Une exposition vraiment très réussie.
Commençons par Shibuya et par une collection de tampons de Makiko Sato, vous connaissez l’amour que portent les nippons pour tout ce qui se tamponne d’encre. Ici c’est des sortes de portraits robots que l’on compose en assemblant un visage avec des yeux un nez, une bouche et des cheveux. Les filles étaient folles de joie. Garance et Judith parce qu’on s’en mettait plein les doigts et Madame Gä pour sa passion secrète pour les portraits robots.
Après quelques heures à essayer toutes les combinaisons, on passa dans une pièce où se projetait dans le noir et l’humidité des faisceaux de lumière balayant des courbes de Lissajous. De toute beauté !
Le lendemain au Panasonic Center, la suite de l’exposition. De braves Garçons, qui poussaient laborieusement des sortes d’hovercrafts blancs et bruyants d'Edwin van der Heide & Marnix de Nijs.
De ces derniers aussi une impressionnante installation : 100db a 100km/heure. Pour la faire courte : une enceinte qui pulse des sons analogiques à 100 db montée sur bras gyroscopique tournant…vraiment très vite. Ça fait du vent, ça vibre et ça en impose. Avec la chambre anéchoïque vue à l’ICC la semaine dernière c’est une encore expérience acoustique assourdissante.
Puis en bref, des plumes qui volent dans des tubes transparents: uku-fuyu de Kosei Komatsu, une installation vidéo haptique, et un niveau de jeux de plateau en vrai.
Commençons par Shibuya et par une collection de tampons de Makiko Sato, vous connaissez l’amour que portent les nippons pour tout ce qui se tamponne d’encre. Ici c’est des sortes de portraits robots que l’on compose en assemblant un visage avec des yeux un nez, une bouche et des cheveux. Les filles étaient folles de joie. Garance et Judith parce qu’on s’en mettait plein les doigts et Madame Gä pour sa passion secrète pour les portraits robots.
Après quelques heures à essayer toutes les combinaisons, on passa dans une pièce où se projetait dans le noir et l’humidité des faisceaux de lumière balayant des courbes de Lissajous. De toute beauté !
Le lendemain au Panasonic Center, la suite de l’exposition. De braves Garçons, qui poussaient laborieusement des sortes d’hovercrafts blancs et bruyants d'Edwin van der Heide & Marnix de Nijs.
De ces derniers aussi une impressionnante installation : 100db a 100km/heure. Pour la faire courte : une enceinte qui pulse des sons analogiques à 100 db montée sur bras gyroscopique tournant…vraiment très vite. Ça fait du vent, ça vibre et ça en impose. Avec la chambre anéchoïque vue à l’ICC la semaine dernière c’est une encore expérience acoustique assourdissante.
Puis en bref, des plumes qui volent dans des tubes transparents: uku-fuyu de Kosei Komatsu, une installation vidéo haptique, et un niveau de jeux de plateau en vrai.
4 commentaires:
Je suis d'accord avec madame Ga, c'est très marrant ce jeu de plateau.
J'adhère moins aux hovercrafts blancs.
Vive l'art!
On a pas bien entendu la super blague qui la fait tant rire... zut alors.
Flo> desole c'est une private joke absolument inracontable.
euh un peu grosse la machine pour nettoyer le sol... si c'est ça la technologie nippone, à la pointe du progrès... ben je me marre, autant que madame Ga....
Enregistrer un commentaire