Furoshiki
Bon, maintenant vous allez m'imprimer la photo du dessus et l'afficher sur votre frigo.
Publié par itadakimasu à 22:09 3 commentaires
Novembre va-t-il réussir une fois encore à me mettre la tête au fond de la laine, tout juste capable de gober à intervalles régulier un échantillon de n'importe quoi à me mettre sous la dent, pourvu que ce soit chaud, gras, riche et régressif ?
Va-t-il ruiner en 30 jours ma bonne volonté, accumulée grâce aux bons rayons du mois d'août, propice à la vie normale et équilibrée : bouger ses fesses, mettre sur pied tous les nombreux projets et envies qui ont mûris et menacent de pourrir sur pied, se nourir sainement, avoir la bonne humeur qui pousse vite et sans engrais ?
Où est la charmante personne au teint frais, pétillante et inspirée par tout et pour tout, même la cuisine et les dimanches pluvieux?
Publié par itadakimasu à 20:59 3 commentaires
Publié par itadakimasu à 00:01 1 commentaires
Hier soir je me suis étendue comme d'habitude sur mon futon adoré, dans la position royale, à plat dos, en me disant comme chaque soir, que j'adorais me coucher là, ainsi, et que seule la conjonction des éléments particuliers (futon, tatamis, shoji : matelas sur paille tressée, enfermé dans les parois coulissantes en papier tendu), le permettait.
J'en était à ses considérations banales, qui sont mon rituel pour m'abandonner aux bras de Morphée, quand le bzzzzz est venu troubler mon oreille. Un moustique, tiens donc, encore en vie apres le 15 novembre? Je me fais toute petite pour qu'il épargne mon derme, j'ai encore des marques des ravages de septembre.
Et puis dans un demi sommeil, je sens bien que las! il est déjà trop tard, à peine le temps d'un sursaut pour faire envoller la bête, il faut lancer l'opération sauve ta face : carapatage sous la couette avec tunnel-arrivée-d'air-de-survie.
Ce matin donc, je me réveille, m'ébroue, me souviens du tremblement de terre qui a surgit au moment où je sombrais comme un dernier bercement. Direction douche. Miroir...et voilà! Le moustique ne m'a pas loupé. Sur la lèvre, plaf, une lipe à proposer des coktails de crevettes. C'est franchement gonflé.
Ne nous affolons pas. Je montre au garçon, qui n'est pas toujours le champion de la pespicacité, et qui en plus est levé depuis 12mn. Et il crie. Ok, va falloir sortir un passe montagne. En même temps, monsieur Be en a vu défiler des inepties sur ma petite personne, depuis qu'il m'a rencontré au temps jadis et est même tombé amoureux quand après avoir passé une charmante soirée au coin d'un feu de bois de plage, il a bien fallu se rendre a l'évidence : j'ai la poisse, elle avait attiré ce soir là sur ma lèvre, encore elle, l'éclat de braise jailli du bois vert. c'est dans les gènes, c'est la même que papa qui récoltait, dans la foule et dans la forêt, la seule crotte d'oiseau qui visait un crâne . Une semaine de honte, abus de crème et coktail pus-gras en sus.
Nous conduisons les filles à l'école, ce matin c'est Satsumo Imo, patates douces au feu de bois, cuites dans la cour. Je me dis que le plus simple est de tâcher de conserver ma bouche en mouvement perpétuel afin que la rapidité de mouvement jette un trouble sur les véritables mensurations de ma bouche, ou à faire croire à un gloss légèrement repulpeur. Donc parler, tout le temps, ou sourire, ou chanter.
Dans la cour, tout le monde est en place ; le feu est là, le pare-feu ausi, les patates sont alignées, les senseis enroulent le journal puis l'alu avec les enfants.
Et Shimo arrive. Me fait regretter mon appareil photo. Me coupe le sifflet. Me fait contempler la sitation d'un autre angle : mettons que le ridicule tue, ça dépend quand même énormément de ce qu'on appelle ridicule.
Publié par itadakimasu à 10:20 1 commentaires
Publié par itadakimasu à 05:23 8 commentaires
Où l'on se rend compte que glisser peu à peu vers les contrées naguères moquées de la japanisation tient à peu de choses.
Il suffit de traîner un peu trop au 100 yens shop, d'observer mercredi après mercredi le contenu des bentos des petits copains de l'école, de craquer au rayon emballages et compagnie pour des papiers de toutes les couleurs, leurs pics assortis, les bananes qui rigolent et les nounours qui font coucou, sous le prétexte bien peu raisonnable que c'est rigolo et pas cher ; il suffit d'argumenter que les têtes blondes qui habitent chez moi -en plus de parler japonais et de souhaiter devenir brunes, ont acquiescé à ma question concernant les garnitures de la dite boite à déjeuner, que oui "tous les autres y zon des papiers et pas nous".
Voilà, je franchis la ligne : j'ordonne les bentos, les décore, fais des steaks-coeur et plante un drapeau sur la patate douce qui ronronne dans un moule Miss Kitty.
C'est grave?
Publié par itadakimasu à 21:28 9 commentaires
Publié par itadakimasu à 23:21 5 commentaires
Une Balade vers le port de Tokyo, Shinagawa, Hamamatsusho et le tokyo monorail. Quelques vues de la mégalopole.
Et pour en finir avec cette guimauve des Carpenters, une redoutable reprise de l'insupportable superstar par Sonic Youth : "don't you remenber you told me you love me baby?"
Publié par itadakimasu à 21:40 13 commentaires
Publié par itadakimasu à 14:57 7 commentaires
Tous ces petits chaussons représentent la position des pieds, dans le temps, d'une danse très connue et appréciée en Asie et même par les plus sauvages d'entre nous.
Après avoir un peu reflechi au sens profond de cette phrase (ou son absence) , vous pourrez allez faire un tour sur le nouveau site de madame Ga : www.fougougou.com
Publié par itadakimasu à 22:27 2 commentaires
Publié par itadakimasu à 18:48 4 commentaires
Publié par itadakimasu à 23:40 6 commentaires
Publié par itadakimasu à 22:58 7 commentaires
Magame Gä mange du natto...
Publié par itadakimasu à 22:57 5 commentaires
Publié par itadakimasu à 17:48 13 commentaires