lundi 12 novembre 2007

oui, attention!

on a migré, et si on ouvre deux onglets en même temps c'est (presque) pareil...
moi je suis là !

jeudi 8 novembre 2007

Attention...

Le photoblogue de Monsieur Be se trouve ici, précisement.

mardi 4 septembre 2007

Sayonara




Voila, ce blogue est terminé. Deux années incroyables à Tokyo résumées en quelques 433 billets. Nous vous laissons en bonne compagnie. Madame Ga et Madame Gwen vont continuer leur correspondance du Jeudi, quant à moi je ne sais pas, on verra. Bye bye.

lundi 3 septembre 2007

Bikkle

Ca y est, c'est le retour. La keisei line depuis Ueno qui nous évitera de prendre le limousine bus depuis le cinquième étage du Mark city de Shibuya. Ce lieu est étrange pour une gare routière, sur un toit d'immeuble avec une vue imprenable sur les remous des Shibuya, les lumières des pachinkos et la fumée des yakitoris. Ce lieu est chargé d'émotions pour nous, on y est allé tellement de fois pour accueillir des amis ou pour leur dire au revoir. C'est pour nous le début et la fin de Tokyo. Mais pas cette fois ci, ce qui explique peut être le fait que l'on n'arrive pas a s'imaginer que c'est nous qui partons pour de bon.

Il y avait en face de chez nous les frigos extérieurs, à pièces, et leur contenu étrange. Alors une dernière fois j'y ai introduit les 120 yens nécessaires et j'ai essayé ce truc bizarre, Bikkle, avec une bouteille en verre et un liquide sucré et laiteux dedans. On aurait dit de l'orchata espagnole, mais en même temps pas vraiment.


Voyage un peu pénible quand même, et puis ni rage de dents ni enfant qui vomit, tout ça perd de son charme. L'aéroport Charles de Gaulle est un fléau.

Arrivée.

dimanche 2 septembre 2007

La dernière nuit de l'été

C'est chez le semillant voisin de Madame Ino que nous passâmes la dernière nuit. Et c'est attablés autour du kotatsu que l'on passât en revue les avantages et inconvénients de nos super pouvoirs respectifs.

Puis les démon de la danse fit son oeuvre avec le sound system de Madame ino et de son chien.

Madame Ga oublia tout ou presque.

Il a plu.
La nuit fut courte.

samedi 1 septembre 2007

Loi normale et régression linéaire


Vous avez été une centaine par jour à venir lire les idioties de ce blogue. 150 personnes par jour récemment à venir majoritairement de France, 66% quand même, puis du Japon 12% et du Canada 7% pour la médaille de Bronze. Je tiens à remercier tout particulièrement mon unique lecteur afghan ainsi que celui du Burundi, messieurs vous n'êtes passé qu'une seule fois, c'est donc que vous n'avez pas vraiment apprécié et j'en suis sincèrement désolé. Mais peut être étiez vous ici au détour d'une requête Google comme par exemple

  • bouchon de cerumen
  • pantalon de cuir style année 70
  • subjonctif en japonais
  • banquiere pute
  • Tokyo merguez
et enfin "satsuma imo" qui mènent chez nous direct (comme nous l'a fait remarquer Mélanie)...

Vous avez été nombreux à nous lier également, et dans l'ordre des meilleurs apporteurs de traffic on trouve sur le podium :
Gwen-san
Sophie Durocher du (de?) Quebec
Le bel Yvan
et moult autres qui composent le gros du peloton et qui se reconnaitront.

Et enfin un grand merci pour tous les commentaires que vous avez laissé et une mention spéciale aux hardcore lecteurs : akaieric, flo, elsia et bien d'autres encore...

vendredi 31 août 2007

It is just a cut

Couper le gaz.
Couper l'eau.

Couper l'électricité,

Couper les cheveux en quatre (enfin surtout en ce qui concerne Madame Ga et sa frange)

Couper le téléphone, couper l'ADSL, couper le keitai et couper l'herbe sous le pied.
Stay tuned, c'est pas encore tout fait fini...et puis j'ai toujours un peu de décalage avec la vraie vie...

Operator Please, Just A Song About Ping Pong



coco daijobou


La première fois que je suis arrivé au Japon j'ai essayé de me représenter mentalement comment pouvait être la gare de Shibuya. Juste à partir d'un pauvre plan pourrave imprimé à partir du site web de l'hotel. C'est pas très facile, surtout avec des lieux à la topologie aussi complexe que la gare de Shibuya. Je suis donc arrivé, tout ignare, comme un jeune bleu-bite et suis sorti du côté sombre de Shibuya... Il m'a fallu deux heures pour parvenir à mon hôtel, en haut de la Dogenzaka ( et non et non ce n'était pas un love hotel...). La première arrivée au Japon est toujours la plus marquante. Quelques heures après je suis sorti pour aller manger un bout et suis tombé sur le kaiten-sushi qui allait devenir, plus tard, un de nos lieux de prédilection.


Et juste en face du kaiten-sushi il y avait une famille de plots, enfin juste la maman et son jeune fils, on ne sait pas ou était le père.


Prefab Sprout, Hallelujah (ça c'est pour E. qui nous loge ce soir)




Peter Bjorn John, Young folks


jeudi 30 août 2007

Enquiller une dernière anguille

C 'est un peu tard pour manger une unagi, puisque traditionellement c'est avant l'été et pour nous aiser à supporter la moiteur qu'on les déguste, mais il fallait que l'on aille absolument dans quelques restaurants de la rue kamiyama qu'on s'était pouratnt juré de tous pratiquer en arrivant ici.


Puis c'est enfin le bar long, ou les gens semblent y être heureux selon gwen, ou nous avons terminé par un dernier umeshu.

Et finissons par un hommage au self portrait tuesday du jeudi.

mercredi 29 août 2007

Semi, ayant cru reconnaître un ami

Les Semi et leur voix, c'est ce qui permet de se dire les yeux fermés "Je suis au Japon et nous sommes au mois d'aout". Ce sont de petits insectes qui passent 16 ou 17 ans à l'état de larve sous la terre puis à un moment donné, à l'époque des hanabi et des matsuri tant qu'a faire, se reveillent, sortent de terre et là; se rendent compte qu'il ne leur reste plus que quelques semaines pour gouter aux délices de la vie. Alors notre petit Semi commence à hurler de desespoir pour trouver des potes et, surtout, de la meuf une copine et/ou un copain. Notre homme frotte alors je ne sais quoi sur une autre partie de son corps et arrive à reproduire exactement le son d'une disqueuse black et Decker à pleine puissance qui attaque un bloc de béton. Le pire c'est que finalement j'aime bien ça! c'est moins cucul la prâle que les cigales et c'est unique. Les soirs, dans la grande allée de l'université de Tokyo, entre les grands arbres il est quand même difficile de se parler.