samedi 11 mars 2006

lauren from Nashville

Lauren, notre Texanne préférée est venue nous voir à Tokyo depuis Nashville, Tenessee. Un petit rappel pour ceux qui ne suivaient pas. Nous avons connu Lauren l'an dernier par une petite annonce de baby sitting sur internet, elle est ensuite venue à Grenoble tous les mercredi garder Judith-chan pendant que Garance allait faire ses entrechats en tutu rose de princesse.

Et puis Lauren est tellement charmante qu'elle est devenue notre amie et qu'elle est passée nous voir au Japon. Pour voir si on s'habituait à vivre comme des immigrés, comme elle l'a été pendant une année a Gre.
Lauren aime les glaces et les gâteaux.

Lauren s'est envolée samedi matin. On l'a emmené au bus orange de l'hotel Excell puis on s'est sentis tout cons, comme à chaque fois que quelqu'un nous quitte. Nous on reste parce qu'on habite ici, mais en meme temps c'est pas vraiment chez nous. Bien que l'on connaisse maintenant toutes les ruelles du quartier, on change de regard quand on les arpente avec des amis qui, eux les découvrent pour la premiere fois. Alors pour se consoler on est aller en vélo à Simokitazawa pour une balade de fin de journée. Devant le magasin LUSH il y avait une fille qui jouait avec de la mousse de savon. Evidemment les filles ont accourues et ont soufflé sur la mousse pendant 30 minutes en aspergeant tous les passants.

Benoît san m'a appris un nouveau mot qui, paraît-il, existe réellement : c'est le mot tatamisation.
Ca ressemble à tatanne, certes, et c'est rigolo pareil. On dit que les gaidjins sont tatamisés, du mot tatami sur lesquels on dort, quand ils ne supportent plus de porter autre chose que des chaussettes à doigts, ne mangent plus que des ramens en faisant force slurps de satisfaction, se mettent à détester Uncle Ben's et sont incappables de resquiller dans le métro.


j'ai appris ce mot à l'occasion de la venue de Lauren, avec qui on dînait donc, et à qui on parlait des tous ces visages pâles venus conquérir le pays des prunes salées. J'ai dormi sur ce mot tranquillement, et le lendemain, qui était le jour du départ de Lauren, j'ai commencé à cogiter sec. Lauren avait ses valises pleines de souvenirs et de cadeaux pour sa famille, son billet d'avion dans sa poche, et elle rentrait chez elle. Je me suis alors souvenu que moi je n'étais en fait pas chez moi, malgré ma connaissance de shibyua, ma routine quotidienne, l'indifférence que j'accorde aux japoniaiseries qui ont fait faire "woua" à Lauren.

Je me suis rendue compte que je ne mangeais qu'avec des baguettes, et ce, même si on dîne à la maison (sauf si c'est de la soupe), que j'étais accro à la douche sans chauffage et au bain brulant dans une baignoire profonde et sans mousse, que les magasins de chaussettes et autres collants sans pieds sont mes chouchous pour la vie alors que j'ai auparavant toujours haï ces trucs informes qu'on se colle aux pieds pour qu'ils ne deviennent pas bleus et dont la seule fantaisie est de s'orner de motifs idiots qui de toutes façons, même cachées sous des baskets hype, jureront avec tout ce que l'on portera. J'ai un cendrier de poche et suis capable de trainer avec moi mes mégots pendant des kilomètres si je ne l'ai pas pris. Je suis fan des distributeurs de boissons, pro du vélo à gauche et sur le trottoir, assidue aux lingettes et autres serviettes de poches (j'en ai encore acheté des Miffy, bien sur), je démarre une collection de bento (boite à déjeuner), et comble du comble, suis entrée pour la première fois chez Viron, fameuse boulangerie de Shibuya, mais française, oui madame, tellement française qu'on guette le p'tit air d'accordéon....avec Lauren.

Par effet de miroir auprès de Lauren, je me suis souvenue que je n'étais pas de là, que mes yeux, quoi qu'on en disent ne sont pas bridés, mes cheveux pas noirs et que mon pays n'était pas celui-là. Que j'avais du mal à m'habiller ici, car entre les tailles (aïeaïeaïe) et la mode (crumcrumcrum), je ne trouvais pas chaussure à mon pied. Et de voir les ravissantes ballerines de Lauren m'a rapellé que moi aussi j'adorais en porter, et en acheter plein de paires, alors qu'ici je projette de craquer pour un modèle pointu rose à paillettes ou des chaussures d'ouvrier (à doigts). C'est drôle, mais j'avais presque oublié tout cela.


Merci Lauren de ta visite, on a passé de bons moments, et surtout, merci Lauren de nous avoir dit qu'on était...français!

vendredi 10 mars 2006

Production intense de cérumen

Ca y est, on le sait maintenant. Ca faisait pas mal de temps qu'on le sentait, au fil des discussions avec les mamans de l'école jusqu'aux rumeurs des couloirs de l'université de Tokyo. Il n' y a plus de doutes à avoir :


Donc pour résumer il y a le gène responsable des sécretions de cérumen sèches (à l'oeuvre au Japon) et le gène des sécretions grasses qui sevit en Europe.

Le cérumen est la graisse jaunâtre que l'on trouve dans les oreilles. Il sert à lubrifier le tympan qui sinon deviendrait dur et rigide comme un proviseur de lycée de province et n'assurerait plus de façon assez fine sa fonction de transmission du son. Normalement il s'écoule spontanément du conduit et se répand comme la peste sur les oreillers. Mais il est parfois trop épais et s'accumule dans le conduit pour former, à la longue, un bouchon, parfois gros comme le pouce. Il est souvent aidé en cela par l'utilisation intempestive des Cotons-Tiges (à prohiber absolument).

Je vais commencer à penser que l'on est vraiment differend...

Rencontré au hasard de mon parcours du combattant dans ma quète de billets de concerts, ce jeune homme qui jouait tranquillement de la guitare au Tower records.

Sauf qu'il jouait de la guitare dans un caisson en verre et qu'il ne bougeait pas beaucoup.

Pour finir en beauté ce billet a caractère scientifique, la japonaise à bonnet de la semaine.

mercredi 8 mars 2006

Joyeux anniversaire David

Souvenez vous

And also : Happy birthday Travis

mardi 7 mars 2006

I been thinkin' about my doorbell

Lauren nous avait prévenu par email, E&G nous l'ont confirmés de vive voix... les White Stripes sont à Tokyo et l’on ne devait pas les rater. Par chance Emmanuelle et Bruno avaient, de leur côté, très envie de faire l'expérience d'une famille nombreuse pour quelques heures et nous ont gardé les filles le temps d'un concert. Nous leur serons éternellement reconnaissants....


Pour aller à un concert, il faut d'abord acheter des billets ce qui n'est pas une mince affaire. Direction le Tower Records et son guichet d'information où le gentil garçon plein de bonne volonté me dit de me rendre au ticket pier du 0101 (Marui) que j'arpente de long en large pour rien. De passage à un second information booth du Tower Records et cette fois c'est au 109 junior que l'on me dis de me rendre. 6 étages de fringues pour adolescentes plus loin : rien. Alors je décide d'essayer le guichet d'information du Tsutaya qui, lui, m'indique le 109, le vrai. 8 étages de fringues pour adolescentes attardées plus loin : rien. On n'abdique pas si vite! alors je me rends au guichet d'information du 109 ou la dame me dis qu'effectivement je suis au bon endroit mais que j'ai mal cherché. Effectivement, caché dans un coin de la tour de babel des Shibuyettes se trouve le ticket PIA, l'officine secrète des receleurs de sésames. Après avoir utilisé mon meilleur accent japonais je parviens non sans mal à faire comprendre à la receleuse aux dents pourries que je veux deux billets pour le concert des White Stripes (ouaiteu soutouraipeu). Enfin, après deux heures de recherches et pour l'équivalent d'un salaire mensuel d'ingénieur Ouzbekh, j'ai dans la main les précieux billets.

Du vélo, du métro sous la mer, nous voici à Zepp Tokyo.

Quelques précisions sur la pratique de la musique vivante dans l'archipel Nippone :
  • Ca commence à 19h et ça finit a 21h.
  • Il y a des balustrades dans la fosse, ce qui est d'ailleurs très bien pour éviter les mouvements de foule...
  • Les gens ne se bousculent pas et l'on ne marche pas sur les pieds de ses voisins
  • Il y a des types en costard cravate qui dodelinent de la tête et tapent du pied à côté de vous.
  • Personne ne fume hors de la zone fumeur, pas vu non plus de chillom, de bong, de tulipes, de double feuille ni de pipe à eau, bien entendu.
  • On n'allume pas son briquet pour faire joli dans le noir même si c'est Jean Meyrand sur scène (Il est très connu au Japon).
  • On ne prend pas de photos.
  • On voit tout ce qui se passe sur scène, même du haut de mes 1,74m...
  • On ne jette pas son téléphone portable ou la batterie de ce dernier sur la scène même si c'est Milène Farmer sur scène (Elle n'est cependant pas du tout connue au Japon).
  • On ne jette pas son gobelet de bière en plastique n'importe ou, on le plie et le range dans sa poche (oui mais la poche, elle va sentir la bière me direz vous, ça n'est pas grave).
  • On porte sa bouteille de thé froid autour du cou, attachée par une petite lanière rouge fournie à l'entrée, comme ça il est possible de rester hydraté tout en pouvant applaudir.
  • Pendant le concert, il est de bon ton de lever le bras en l’air et de faire les cornes avec les doigts, et pas le V parce que personne ne prends de photos. Je pensais cette pratique disparue depuis les années 80 et la disparition de certains groupes de hard rock qui s’appréciaient avec des jeans moulant, il n’en est rien au Japon.
  • À la fin du concert, on obéit au monsieur avec son mégaphone qui nous hurle qu'il est temps de partir.
  • Deux heures de queue tu feras pour acheter un tee-shirt.
  • A 22h tu es dans ton futon.

Les White Stripes, c'est Jack et Meg White. Je n’ai jamais réussi à comprendre quel était leur lien, frère et soeur, mari et femme, épouse et concubins?? Si quelqu’un dans l’auditoire pouvait m’éclairer… Quoi qu’il en soit c'est Jack qui mène la barque (Madame Ga vous dira sûrement le contraire dans quelques lignes...) et qui s'occupe de faire sauter les Japonais en l’air à l'aide de ses nombreuses guitares et de riffs biens sentis. Meg, de son coté tape sur ses fûts en ne lâchant jamais jack et son grand chapeau du regard.

Voir ce qu'en disent les inrocks :

Chez les White Stripes, le chiffre deux est ainsi riche de conséquences. Une batterie et une guitare ; une rythmique et un riff ; le blanc et le rouge, la solidité et l’extravagance ; la femme et l’homme… On n’évitera d’écrire des inepties sur la représentation des sexes au sein des White Stripes et son influence sur notre société (nos descendants s’en chargeront peut-être dans d’odieux pensum à la gloire de la musique du début du 21e siècle), surtout que l’important chez les White Stripes n’est pas l’individu mais le couple musical formé par Jack et Meg White.

Reste le titre du dernier album "get behind me Satan" que j'ai vu traduit par "range-toi à mes cotés, Satan". J'aurais plutôt traduit par "va derrière moi, Satan" ou "place toi dans mon dos, Satan", "attrape ce truc dans mon dos, belzebuth" ou encore "obtenez derrière moi Satan " comme le dirait Google translate.

Il me restera de ce concert un sifflement à 2kHz persistant dans l’oreille gauche.

Pour ma part il m'en reste des idiotes courbatures du dessous de la plante des pieds. Je croyais pourtant avoir atteint le sommet en matière de courbatures idiotes le jour où j'ai trouvé intelligent et salvateur pour mes fessiers de faire moult flexions sur mes jambes, un manche à balai flanqué d'une bouteille d'un litre et demi de part et d'autre, en guise d'haltères sur les épaules, qui ne m'avait fait récolter en lieu et place d'arrière train brésilien une incapacité à m'asseoir sur le siège des toilettes dans la dignité.
Hier soir j'ai sautillé frénétiquement pendant une heure quinze, en prennant garde de m'éloigner de ce jeune suitant et dégoulinant et du coup, en écrasant copieusement les orteils de la jeune fille derrière nous qui avait pourtant à subir, pauvrette, le 44 fillette de mon aimé tout aussi frénétique. J'ai hurlé comme une midinette quand la fumée rouge a accouché d'un Jack White en pleine forme, et que Meg White trônait avec une grâce inouïe pour quelqu'un qui tape avec autant de force sur une batterie, alors que s'effrondrait l'écran rouge masquant la divine sérigraphie du fond de scène, au son de Blue Orchid. J'étais fière de mes baskets et de mes petits muscles au répondant élastique, de pouvoir bondir comme tous mes camarades nippons, encore bien plus déchainés que moi. J'ai insisté sur mes orteils pour distinguer Jack quand il se mettait au piano, j'ai sollicité mes tendons encore plus fort pour regarder le visage de Meg, impassible et pâle. Et j'ai fait beaucoup de mal à mes rotules en accordant mes bonds à la musique pour toucher terre quand Meg faisait "bongbadabong" du bout de ses baguettes.
Si c'était bien? Mais c'était!!! Même si Jack est dans un délire artistique conceptuel parfois dur à suivre, ça valait grandement le détour, le sacrifice de la plante des pieds et la mise à feu de l'oreille gauche.

Petit jeu

Retrouvez Garance et Judith dans ce petit dessin.

dimanche 5 mars 2006

Judith-chan a 3 ans!

Judith-chan a eu 3 ans le 3 mars 2006. Et le 3 mars au Japon c'est Hina matsuri, la fête des petites filles, ça tombe bien. Mini cocotte est maintenant une grande fille qui va bientôt rejoindre sa grande soeur à l'école des grandes filles. Alors rassurez vous on le lui a pas offert le cadeau que font les mama-san aux petites filles, a savoir ces ignobles poupées de la famille impériale de l'ère Heian sur leur socle en soie. Non, pas du tout, on est resté dans le classique et Judith-chan a eu une magnifique poupée Disney princesse de Ariel la petite sirène (et dieu sait qu'elle l'aime, ariel....). Notre petite Judith deviens une grande fille. Elle est toujours passionnée d'escalade et de grimpette et a décidée que dorénavant il fallait l'appeler peter pan et non plus Judith, Judith-chan ou poussinou comme on avait coutume de le faire.

Pour l'occasion, on avait réuni à la maison tout ce que Tokyo compte de chercheurs, d'enseignants et d'enseignants-chercheurs, à savoir nos amis E&G et E&B et leur petit a pour une aprés midi à la Francaise à déguster du bleu et du Bordeaux (et les excellents muffins de G.). Comme pour ses deux ans Judith s'est soudain prise d'une crise de timidité au moment du "joyeux anniversaireeeeeuuu" et a voulu entrer toute entière dans mon pull pour se cacher.


Mademoiselle Judith deviens une charmante petite fille.

jeudi 2 mars 2006

Le téléphone rose et la junte Birmane

Puisque des reproches a peines dissimulés nous ont été faits sous le fallacieux prétexte que ce blog ne parlait que de nourritures et de victuailles, bien que son titre soit on ne peut plus explicite, je vais m’atteler a la lourde tache d’élever le débat au dessus du niveau de la table et de réveiller en vous une la petite fibre politique et militante qui je n’en doute pas sommeille quelque part. Aung San Suu Kyi, pourtant prix Nobel de la paix est toujours assignée a résidence par la junte militaire a l’œuvre en Birmanie. Ca dure depuis plus de neuf ans et c’est mal.

Voici des photos de quelques opposants au régime Birman manifestants en silence devant l’ambassade de Birmanie. La petite rue était déserte, silencieuse et froide ce qui rendait l’atmosphère bien étrange.


On en a quand meme profité pour aller jeter un oeil au musée Hara et a l'exposition de Olafur Eliasson "Your Light Shadow".
Elle est jolie madame Ga en jaune !

Et en passant un petit cadeau : une japonaise a bonnet et un téléphone rose.

mercredi 1 mars 2006

Peko


Il y a un truc que j'aime beaucoup au Japon c'est Peko. Peko est le nom d'une petite fille qui est l'icône des bonbons et gâteaux de chez Fujiya. On la voit souvent aux coins des rues, dans les vitrines ou dans les rayons des combinis, elle sourit tout le temps et a l'air de vraiment se régaler. Il faut dire que les bonbons de Fujiya sont quand même très bon. Ce sont eux aussi qui fabriquent les cookies country Ma’am et les chocolats LOOK parfait a la mode dont je vous recommande ceux a la banane. En ce moment il y a une série spéciale Nurse avec un gadget dans la boîte. Évidemment j’ai utilisé le prétexte d’avoir deux fillettes pour en acheter plein et madame ga et moi-même qui mangeons les bonbons le soir venu, les yeux dans les yeux et sans l’ombre d’un remords.


dimanche 26 février 2006

L'université de la bière


On connaissait Radio bière foot, au Japon il y à l'université de la bière. Je ne sais pas tres bien qu'est ce qu'on y apprends ni quel genre de diplome on y passe....En tout cas le programme a l'air alléchant.


Et puisque pratiquement tout le monde au Japon en a un dans la poche relié elegamment aux oreilles par les fameux petits cordons blancs, voici une petite explication de ce qu'il y a dedans.

Dans la foule Romaine

La foule Japonaise, que n'a t-on pas dit sur la foule Japonaise. Elle est disciplinée, calme, silencieuse, rassurante. Ouais, ok mais ca reste de la foule et la foule c'est quand même un peu pénible. Surtout quand on est coincé en vélo au milieu d'une foule du 3eme âge, (bientot la classe dominante au Japon, attention), venue comme par hasard voir la même chose que nous au même moment. En l'occurence le nouveau complexe Omote Sando Hills, tout entier dédié au luxe et à la consommation. C'est une enfilade de magasins de luxe assez ennuyeux dans une atmosphère béton brut (un jour quelqu'un devra m'expliquer leur amour du béton brut de décoffrage) et pénombre. Seul interét, tout en bas de la galerie, il y a un magasin Kyosho, oui, les petites voitures radiocommandées, avec un tout petit circuit en moquette ou l'on peut essayer les modèles.


C'etait bien sur gavé de monde, du coup j'ai pas eu le courage d'attendre une heure et demi pour en faire un tour. Mais j'y retournerais.

A deux pas de cette débauche de luxe, on tombé sur une favéla. Ambiance Sarajevo après les bombardements. Ok vous allez dire que j'éxagère, et qui es tu toi qui n'a jamais mis les pieds dans une favéla pour critiquer et comparer un quartier de Harajuku à une favéla, "a favela é oun problema social" S.Jorge. OK je m'incline mais seulement je voulais insister sur le décalage entre Omote Sando (L'equivalent des Champs Elysées) et ces vieux immeubles à l'architecture soviétique et cette mama-san qui pousse péniblement sont chariot devant des jardins collectifs, pourtant situé à deux pas de la préstigieuse avenue.


Puis après une expo inopinée de graduation d'élèves d'une école d'art, nous avons fait notre petit tour dans harajuku ou il est si agréable de se promener. On a fini par acheter deux tourtes molles, mais cette fois sous la forme de poulet roti, que nous avons dévoré avec E et B et leur petit a. En rentrant on a trouvé la maison (et accessoirement la voiture) que l'on va acheter a Tokyo (enfin dans nos rèves....).




Ce matin il pleut, alors on écoute Tom Vek et Le "Road to Rouen" de Supergrass dans notre lit pendant que les filles regardent Barbapapa.


p.s. une petite video qui a beaucoup fait rire madame ga : ici