Ignition
Ce matin à l’école Matsumura c’était la fête des patates douces, comme il y a eu la fête du sport, la fête tout court, la fête du bazar et la fête du gâteau de riz. Pour préparer les patates douces, les sensei ont préparé un grand feu. Quand je dis un grand feu c’est vraiment un grand feu. Pas n’importe quelle petite flambée de veillée de scout, non, un vrai grand feu avec de belles flammes d’un mètre de haut en plein milieu de la cour. Munis de leurs plus beaux fichus sur la tête, ils ont tracé un cercle autour du brasier pour délimiter la zone de non-retour et vas-y que je te fais cramer trois stères de bois au milieu des gamins.
C’est toujours hallucinant de voir le sérieux et l’application que nos amis japonais mettent dans tous ce qu’ils font. Il n’y a rien de plus sérieux qu’une fête de la patate douce. Ils se donnent tous avec un tel entrain et un tel professionnalisme que c’en est déroutant. Les enfants, ensuite, enveloppèrent leurs patates douces dans du papier journal humide (le Asahi Shimbun) puis enfin dans du papier alu et hop au fourneau dans la braise.
Pendant que la cour de l’école flambait, quelques centaines de mètre plus loin sur le campus de Komaba c’était la parade annuelle des pompiers qui sont venus nous montrer combien ils savaient courir en file indienne et en cadence.
Exercice d’alarme incendie, regroupement du personnel sur le terrain de foot, discours du directeur de l’institut déguisé en pompier pour l’occasion puis démonstration de force des pompiers japonais. Quand je parlais d’application et de sérieux, là on était en plein dedans. Alors que les quelques Français et Suisses rigolaient bien bas à la vue de tout ce spectacle (oh regarde, on dirait des playmobil), nos amis japonais applaudissaient à tout rompre quand le playmobil orange a fait glisser sa civière depuis le 6eme étage où quand cet autre playmobil en tenue ignifugée a descendu en rappel les 8 étages. Le final fut un somptueux tableau des grandes eaux avec la grande échelle et la lance à incendie. Un tonnerre d’applaudissements.
Un salut au chef des playmobils et tout le monde retourne bosser.
C’est toujours hallucinant de voir le sérieux et l’application que nos amis japonais mettent dans tous ce qu’ils font. Il n’y a rien de plus sérieux qu’une fête de la patate douce. Ils se donnent tous avec un tel entrain et un tel professionnalisme que c’en est déroutant. Les enfants, ensuite, enveloppèrent leurs patates douces dans du papier journal humide (le Asahi Shimbun) puis enfin dans du papier alu et hop au fourneau dans la braise.
Pendant que la cour de l’école flambait, quelques centaines de mètre plus loin sur le campus de Komaba c’était la parade annuelle des pompiers qui sont venus nous montrer combien ils savaient courir en file indienne et en cadence.
Exercice d’alarme incendie, regroupement du personnel sur le terrain de foot, discours du directeur de l’institut déguisé en pompier pour l’occasion puis démonstration de force des pompiers japonais. Quand je parlais d’application et de sérieux, là on était en plein dedans. Alors que les quelques Français et Suisses rigolaient bien bas à la vue de tout ce spectacle (oh regarde, on dirait des playmobil), nos amis japonais applaudissaient à tout rompre quand le playmobil orange a fait glisser sa civière depuis le 6eme étage où quand cet autre playmobil en tenue ignifugée a descendu en rappel les 8 étages. Le final fut un somptueux tableau des grandes eaux avec la grande échelle et la lance à incendie. Un tonnerre d’applaudissements.
Un salut au chef des playmobils et tout le monde retourne bosser.
1 commentaire:
Mmmh! Une bonne patate douce au feu de bois! Avec de la neige carbonique en guis e de chantilly!
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