jeudi 28 septembre 2006

soupe à la grimace


J'en ai marre de m'escrimer à rendre le linge propre à renfort de trempage et de prétempage dans du détachant superpuissant qui ne donne rien, sinon m'achever l'épiderme ; j'en ai marre que les filles rentrent à la maison crottées comme si elles avaient fait le vietnam, avec des sac de change en veux-tu ?(ben non) en voilà!, de changer tous les jours les draps et les pyjamas de Judith, de récurer son matelas à cause de ces couches japonaises qui n'absorbent rien (oui j'ai déjà tenté le plastique comme alèse mais niet), j'en ai marre de toutes ces expériences que je fais avec la machine à laver, et que je te verse de l'eau bouillante, et que je te rempli le tambour avec le tuyau de douche pour espérer laver avec de l'eau CHAUDE, j'en ai marre de laver, étendre, repasser et ranger nos fringues qui s'entassent imanquablement dans le panier à linge, et de les porter ensuite avec un subtil fumet de sueur (oui mais de sueur propre!), et d'avoir la larme à l'oeil en me remémorant ma machine qui fait du bon travail, là bas, seule à vichy, de me languir de ses programmes innombrables et son odeur de petit coin de nature quand on ouvre ses entrailles.
J'en ai marre de faire la vaiselle et de cuisiner avec imagination des légumes et des fruits qui coûtent la peau des fesses sans que pour autant les miennes rétrécissent d'un yota. Pire ! Le pèse personne de la piscine me soutient que j'aurais grossi à mon insue !
J'en ai marre de photoshop et de ses calques à la noix, j'en ai marre de mes scans pouris, de mes lacunes en html, des définition de pixel et de leur confrère résolution, j'en ai marre de passer 100 ans à faire des manip qui n'aboutissent pas, des plantages et des dossiers perdus.

Heureusement, dans ce marasme qu'est ma vie, est entrée hier un miraculeux et séduisant soutient ; il s'appelle kabotcha,il est cousin avec mes copines citrouilles, courges, et parent du potimaron ; il a la peau lézard et la chair ferme, une silhouette de conte de fées, un air badin de lampion de 14 juillet. Kabotcha hier s'est mis dans un petit pot pour mon dessert, et pour seulement 140 calories (à Tokyo tous les aliments mettent un point d'honneur à informer notre métabolisme), kabotcha à fait rentrer dans ma vie un air de vacances, l'odeur de l'ambre de la plage et du caramel de la crème brûlée, une douceur de lait, un parfum de nirvana.


Kabotcha, tu es mon ami pour la vie.

Veuillez eviter de jouer au golf

mercredi 27 septembre 2006

Goodfellas


Lors de la matsuri de Shibuya, pas très loin du 109, ces messieurs prennent la pose.

lundi 25 septembre 2006

The wedding present

Il est 14h28, je suis à mon bureau en train de travailler. D’habitude à cette heure-ci, le bureau est baigné d’une lourde torpeur où l’on peut entendre les ronflements de mes collègues affalés le nez contre leur clavier. Pendant l’été, ce ronflement se superpose au chant des semi, mais la c’est l’automne. Aujourd’hui, c’est différent, un léger bruit de foule, de cris et de rires me fait tendre l’oreille. Ils sont tous là, autour du bureau de Yamashita en train de regarder une vidéo. Un regard circulaire vers mon collègue de Novosibirsk, il se lève et va voir, je le suis. Sur l’écran de l’ordinateur de Yamashita il y a une vidéo. Sur la vidéo, on remarque une piscine et autour de la piscine, en maillot de bain il y a quelques-uns de mes collègues, quatre, en train de danser en rythme tous ensemble. Ils se trémoussent en parfait synchronisme sur les mots de Sylvie Vartan (Shirubi Baroutan). Puis ils plongent au même moment dans la piscine éclairée par le fond et se font tous mal aux pieds en même temps puisque la piscine mesure à vue de nez 50cm de profond.
S’ensuit une performance de ballet aquatique qui se termine par une pyramide humaine. Le plus haut brandissant fièrement un morceau de tissue sur lequel est écrit au marqueur « LOVE CHE ». C’est à ce moment-là que Yamashita entre en scène et se place au premier plan, déguisé en collégienne avec vareuse et jupe plissée. Il entame une imitation de rock endiablé suivi bientôt des quatre nageurs dégoulinants.

Il est 14h42, je termine ces lignes, le calme est revenu et la torpeur a repris sa place. Je vais aller faire une gravure plasma.

Bol d'air


Hier pour la première fois, notre dimanche a eu la saveur d'un dimanche.
On sait tous ce que c'est un dimanche: un repos ou de l'ennui, de l'oisiveté ou de la paresse, du temps en rab ou un jour trop court. Et souvent, justement tout ça à la fois. Quand vous en arrivez à l'adorer et à le détester en même temps, et qu'il paraît poisser quand on le prononce, englué de sucreries et de fourmis dans les jambes, empesé, ensuqué, sclérosé, et délicieux, vous pouvez dormir tranquille, tout est en place. Enfin c'est ce que je me suis dit.
Ma soeur jardine à l'autre bout du monde. Nous on gambade mollement (justement on peut gambader mollement un dimanche), vers une destination dont, si on l'avait soupesée un peu plus, on aurait vu l'absurdité ; le dernier jour de l'exposition Disney au Musée d'Art Contemporain. A Tokyo. Un dimanche.
La queue pour atteindre l'entrée dans la première salle était aussi longue qu'une aprem Jacques Martin. Mais nous on est ni patients ni japonais. On a jeté l'éponge. Et on a été au parc.
Mollement toujours, on s'est rendus compte que pour la première fois depuis notre arrivée à Tokyo, on n'avait pas de plan B, d'itinéraire préparé, d'idée d'escapade de secour.
On a retourné nos poches et nos plans de la ville, histoire d'être sûrs de n'avoir rien à mettre sur la table. Rien. Alors ainsi déchargés de toute responsabilité, on s'est laissé aller à ne rien faire du tout.
Deux grands flans qui papotent en regardant leur progéniture faire du toboggan.
Et puis dans le début de soirée, je sais pas ce qui nous a pris, l'ombre du lundi peut être, entr'aperçue derrière la cage à poules, on s'est bougés. Jusqu'à Asakusa, pour remplir nos pognes de vaisselle. C'est pas dimanche, ça, acheter de la vaisselle en solde (et peu importe que ce soit de la belle céramique japonaise)? Ensuite, inspirés par une si belle journée et la conviction qu'on avait fait tout comme il fallait, on a gambadouillés jusqu'à notre salon, et on a regardé Blanche Neige avec un plateau télé.Si.

dimanche 24 septembre 2006

Le séchage

Des fois le matin, il pleut et l'on emmàne les fillotes à l'école en vélo. Alors quand on arrive à Matsumura, forcément on est tous un peu mouillé. Malgré les efforts que l'on déploie pour éviter les gouttes, on est mouillé. Des enfants mouillés à l'école ce n'est pas enviseagable au Japon. C'est comme les parapluies qui gouttent dans les magasins, faut même pas y penser. Alors quand pluie il y a, les sensei se mettent en rang, à genoux, le long du chemin de procession jusqu'à l'entrée de l'école.
Et, munies de leur petit serviettes elles épongent les écoliers de haut en bas pour que plus une goutte ne reste. C'est long, ça bouchonne mais c'est pas grave du moment que le mouillé n'entre pas dans l'école.

mercredi 20 septembre 2006

Pendant ce temps la...

Et que font les chercheurs de l'université de Tokyo pendant ce temps?
Ils developpent un programme assez incroyable. Vous dessinnez une forme quelconque, une patate ou un rond, appuyez sur un bouton et hop un mesh en volume apparait la sous vos yeux :



Ca se trouve ici et c'est une applet Java.

mardi 19 septembre 2006

Echauffement




Bon va falloir s'y mettre là. Aujourd'hui mardi 19 septembre, St Emilie en France (bonne fête Emilie de St Sylvestre, Emilie de Grenoble aussi), c'est reprise ici au Japon, après ce jour ferié que fut notre lundi d'hier.


Et va falloir tâcher d'être efficace ; de cesser de surfer à tout va. De s'or-ga-ni-ser un petit peu. De s'arrêter de réfléchir à la forme des nuages, de bayer aux corneilles. Bosser quoi. Et aller à la piscine aussi.

samedi 16 septembre 2006

Shotto Matsuri

Ce matin le téléphone sonna. Mushi mushi c'était la maman de Kiana-chan qui nous appelait pour nous rappeler qu'aujourd'hui c'est la fête. C'est le matsuri du quartier et que toute l'école va y participer. Alors OK va pour le rendez vous au parc de Shotto. Et à 13 heures pétantes en route pour la procession. Un char portant tambour surmonté d'un poulet d'or s'ébranle tiré par une horde de bambins à grelots.

Au son du tambour (Taiko) nous processionames dans tout le quartier, les petits tirants le char du coq et les grands de la grande école portant le temple miniature sur le dos en poussant des petits cris. Puis ensuite c'était un peu comme pour halloween, on s'est arrété pour manger à tous les rateliers, chez les habitants du quartier. Première étape chez la vieille actrice hyper connue qui habite à deux rue de l'école. L'équivalent d'une Mireille Darc nippone mais très très vieille. C'est elle avec l'écharpe et beaucoup trop de fond de teint sur la photo.
Il y avait aussi la vieille folle au parapluie qui voulait taper tout le monde dans le parc avant que l'on parte processionner (Je crois que c'est une cousine éloignée de la femme à la bûche).
Distribution de chips, de junk food et de bières aux enfants et aux mères de famille puis en route. Un arrêt à l'ancienne crèche de Judith pour une seconde distribution puis encore et encore avec à chaque fois des chips et de la bière.
Au bout d'un moment plus aucun enfant ne voulait tirer le char alors ils se sont tous réfugiés sur le char et ce sont les papa et les vieux messieurs en costume traditionels qui ont tirés le char.

Un petit arrêt devant le Tokyu dépato à Shibuya pour une petite bière puis retour au parc Shotto trois heures après le départ où nous attendait une petite collation de chips d'onigiri et de bières. Trois heures de procession c'est long pour des enfants surtout avec autant de chips et de bière.
Mais les cocottes étaient ravies, elles ont tambouriné tout l'aprés midi puis il y avait toutes leur copines : Megu-chan, Haruka-chan, Katy-chan, Kiana-chan, Claire-chan et même Shawn-kun. Là c'est Megu-chan la copine de Garance.
Tout cela s'est terminé par un petit dîner en terasse du Madu café à Aoyama après la visite de la galerie de l'espace Paul Smith et il y avait plein de lapins roses dans la cour alors c'était bien.
Tout ça semble un peu étrange pour les européens que nous sommes. Ca semble un peu désuet ces vielles traditions, mais c'est tellement agréable de se sentir proche des gens de notre quartier. On a passé trois heures à déambuler dans les rues pour tirer un poulet doré avec Leïla, notre voisine germano-népalaise et toutes les copines de l'école. Puis les au revoir chaleureux des vieux japonais en costume, le regard désolé du policier qui nous faisait la circulation en voyant Judith pleurer parce qu'elle n'aime par le boulier qu'elle viens d'avoir. On se sent accepté, on fait maintenant partie du quartier.


jeudi 14 septembre 2006

Quelques indices



Il ne s'agit ni de Mireille Darc ni de Ségolene Royal.

Mauvais pied

Je ne suis pas du matin, mais en ce moment c’est la catastrophe. La faute au déluge de fin d’été nippon sûrement ou peut-être à ma maladive maladresse du matin qui fait que je ne manque jamais de renverser quelques mangeailles mal rangées (ça fait beaucoup de m dans cette phrase…). Une telle maladresse, c’est forcément un gène et je l’ai gracieusement donné à Garance qui tous les matins renverse son bol de céréales. Donc ce matin en plus du bol de céréales, c’était la boîte de café que j’ai malicieusement versée sur mon pied gauche. (Celui la même qui a servi me lever). Puis après avoir brisé un verre dans l’évier, normal, après habillage de fillettes en uniforme d’écolières japonaise, c’est parti pour la douche matinale. Pas celle qui réveille, pas celle qui lave et fait disparaître les traces de la nuit. Non, la douche japonaise, la douche naturelle, celle qui vient du ciel, la pluie quoi…
Arrivée trempé jusqu’aux os a l’école, il faut continuer son chemin après avoir déposé les miss, jusqu'à l’université en pédalant des pieds et en tenant le parapluie d’une main. Et ce matin le vent était de la partie et s’est amusé à me retourner le parapluie et les nerfs un nombre incalculable de fois.

La suite a consisté à enfiler la tenue de salle blanche en synthétique au dessus d’un jean trempé et de baigner dans son jus une partie de la matinée. Puis de passer des heures à chercher une boîte de masques (de lithographie, pas des masques de totoro ou de miss kitty je tiens à préciser) que j'ai posé quelque part dans une des salles blanches de l'université le mois dernier. Enfin passer la matinée dans la salle de litho à essayer de régler un foutu aligneur. Là où ça deviens comique c'est que, à un moment de l’opération, ladite machine doit émettre un petit clic. Clic qui doit annoncer que l'on est parvenu au bon réglage. Oui très simple me direz vous, il n'y a qu'à tendre l'oreille... mais c'est sans compter sur la présence à quelques mètres derrière moi du fameux Monsieur. S. Cet individu est un chercheur Japonais qui a pour fâcheuse habitude de jouer en permanence avec son dentier et de le faire claquer. Il doit sûrement battre la mesure de quelques ritournelles nippones, mais vu que je ne les connais pas j'en suis pas sur. Déjà en temps normal c'est assez dur de rester sérieux ou concentré a coté de Monsieur S, surtout seul avec lui dans l'ascenseur. Mais là, il se trouve que le tant attendu clic de l'aligneur ressemble énormément au clac du dentier de Monsieur S. Et a chaque fois il me fallait redoubler d'attention pour discriminer les clac de dentier du clic de l'aligneur. Clic clac…

Sale matinée

Demain je vais m’acheter une combinaison de plongée

dimanche 10 septembre 2006

Cherchez l'erreur

vendredi 8 septembre 2006

Le cuissot collant et le jarret mouillé

Les élements se sont rassemblés pour une session de rentrée. Ils ont pris un café tous ensemble au Velloce Café sûrement. C'est le meilleur rapport qualité prix sur Shibuya. Aux élements, rien ne leur échappe.
Ils ne leur a donc pas échapé que Monsieur Be et Madame Ga étaient rentré sur l'archipel accompagnés de leur turbulentes fillettes. Alors les élements ont décidé de se déchainer, ou plutot de se lacher un peu en début de mois pour affirmer leur présence et ne pas risquer de perdre leurs avantages sociaux si âprement acquis durant des années de dur labeur. Par ces temps troublés il faut bien ça. Ils ont décidés de se lâcher aussi pour mémoire, pour rappeler aux pauvres immigrés que nous sommes que le Japon ça se mérite et peut être un peu aussi pour me punir d'avoir esquivé toutes les vagues de chaleur de cet été. Alors la pluie tombe. Droite, raide et monotone. Elle tombe sur mes cuissots quand je vélote le matin. Elle me cingle les fesses après avoir été catapultée du pneu arrière puis elle s'insinue dans les replis de mes converse. Elle me recouvre d'une moiteur pas très agréable toute une partie de la matinée. Puis la chaleur est de la partie aussi. Elle frappe, elle, le soir quand la lumière n'est plus la. Elle englobe tout et se diffuse. Enfin hier matin c'est cataclisme qui a parlé. Un petit train d'onde qui se déplace rapidement dans le sol et qui est passé me dire bonjour pendant mon café. Le train d'onde passe une fois, fait cliqueter la véranda, ébroue la porte puis disparait avant que son accolyte, le rebond, n'arrive pour clore le chapitre tremblement de terre du matin.

Alors pour se consoler, on est allé manger des maki-sushi au pain et sans poisson.

mercredi 6 septembre 2006

la maison de mon rêve

J'ai ouvert plein de fois les yeux ce matin, en pensant, convaincue à chaque fois, que j'allais me lever dans la minute.


La première fois, quand mon chéri, dans une scène parfaite de bonheur conjugal (non, pas le film), m'a embrassé en murmurant, "j'y vais, j'ai une réunion à 10h". Conclusion, il était déjà pas si tôt. J'ai jeté un oeil à miss Judith venue nous rejoindre dans la nuit - jet-lag, réappropriation des lieux et cauchemards à répétition-, et devant son air divin de détente absolue je me suis laissée envahir par l'envie de replonger, en lançant mentalement un "j'arrive ! " à la Madame Gâ pleine de bonne résolutions que j'étais encore pas plus tard qu'hier soir et qui attendait pour biffer de sa liste intitulée "la rentrée" le tiret numéro un : se lever tôt.
La seconde fois, quand mon rêve de chaussettes à lacet transformant mes chaussures en escarpins de luxe devenait trop compliqué, et que d'un oeil morne j'ai tenté de lire l'heure à ma droite. J'ai échoué avant que les nombres situés au bout des aiguilles ne me parlent, et j'ai eu cette pensée stupide (stupide?) : "tu vas te lever alors que les filles dorment encore!!!!", qui m'a fait me réendormir illico sans la moindre once de culpabilité.
La troisième fois, quand Garance a ouvert ses rideaux ("tcchhhiii, tcchhiii!" font ses rideaux), et est rentré dans ma chambre en annonçant dans une scène de matin d'enfance à l'odeur de draps froissée "j'ai fait un horrible cauchemard!". Elle est venue se blottir contre moi pour un câlin consolateur.


Mais c'est bien mal connaitre Garance que d'imaginer qu'ensuite nous nous sommes ré-endormies en choeur ; Garance depuis ses 12 mois où la joie de la marche récemment acquise l'emportait sur tous les autres bonheurs du jour, a cessé de se rendormir dans notre lit, même si elle n'a pourtant jamais cessé d'assaillir notre chambre à la seconde où son esprit quittait la fonction de veille.

Judith s'est lentement étirée, Garance a allumé la télé, j'ai attrappé mon yukata et lu à la pendule 13h. 13h !!
Finalement c'était bien le bon moment pour se lever.
Par la fenêtre j'ai vu les gouttes qui faisaient de la glisse sur le toit de la véranda, la lumière terne. Etait-ce bien le moment de se lever ?

Si j'avais été seule j'aurais sans doute replongé sous la couette pour achever mon Siri Hustvedt (pour Kika :génial ! tellement que je ralentis pour le finir afin d'en profiter encore). Mais si j'avais été seule, je n'aurais pas vraiment été chez moi.

mardi 5 septembre 2006

263

Il y a un an exactement on déposait 8 pieds pour la première fois au Japon. On goutait aux délices de la fin de l'été nippon, les premières découvertes et les harassantes journées avec deux fillettes en plein jet lag. Cette année c'est la même chose à quelques détails près. Cette fois ci on arrive direct chez nous. L'appartement n'a pas changé, il nous a accueilli avec une bonne odeur de renfermé et de moisi, une jungle dans le jardinet et une quantité non négligeable de factures dans la boite aux lettres. Il y a un an on avait commencé notre nouvelle vie par le parcours du combattant administratif de l'émigré moyen. Cette année c'est pareil puisqu'il a fallu aller faire renouveler le VISA (qui expirait aujourd'hui). 2 heures et demi d'attente à l'office d'immigration de Shinagawa qui par bonheur possède un coin enfant. Le jet lag chez les enfants c'est pas de la tarte. Quand un adulte normalement constitué récupère en deux jours, il faut compter une demi heure par jour pour un enfant. Avec sept heures de decalage entre la France et le Japon, je vous laisse compter.

Ce blog va progressivement reprendre vie. On a beaucoup de choses à vous raconter.