C'est Hanami et pourtant il ne fait pas beau. Les fleurs de Sakura sont bien la, depuis une semaine même mais le vent du nord aussi et la grisaille gache un peu la fête. Alors on erre.
On erre parmi les samurais de la famille Takeda, on erre du coté de Ginza pour admirer les oeuvres de Mademoiselle Sayoko Kida que l'on a rencontré à la Design Festa et qui fait de très belles illustrations. Elle avait fait le portait de madame Ga il y a un an sur son stand de la design Festa puis celui des filles il y a peu et au même endroit. Elle nous a gentilment écrit pour nous inviter à son exposition. Le courrier Japonais est une telle merveille que l'on n'a pas pu refuser.
Alors aujourd'hui dans la grisaille et le ciel de plomb on y est allé et c'etait bien. On s'est même laisse aller à lui acheter un tableau qui laissera une atmosphère de Japon partout ou on l'emmènera.
Et puiqu'il y a des érudits qui lisent ce blog, est ce que quelqu'un peut me dire qui sont ces yeux qui nous scrutent depuis toutes les carroseries de bus et de camion?
samedi 31 mars 2007
mercredi 28 mars 2007
Epitaxie
A la demande générale, je poursuis dans le développement de mes expériences culinaires du pays des choses molles à manger. Après la violence du Tofu, on va travailler l'elasticité du mochi cette semaine. Une recette rapide, pas trop compliquée et ma foi excellente.
Donc partons d'un monolithe. En l'occurence il s'agit de mochi. On y revient toujours! Ce sont des mochis que d'habitude on grille puis que l'on sert dans une soupe à l'azuki (oshiruko). Mais faire une soupe et tout le reste c'est pas vraiment un truc de garçon. Pour ça voyez avec toutes les filles qui tournent autour de ce blog et qui parlent de soupes et de couleurs. Alors le garçon, il se munit de son monolithe blanc qui ressemble plus ou moins à une gomme mais en plus dur, et il le jette violemment au fond du grille pain.
Après avoir appuyé encore une fois sur le bouton du grille pain pour faire durer le plaisir : c'est prêt!
La gomme s'est transformé par miracle en un coussinnet grillé, un peu dur à l'extérieur et très mou dans son for intérieur. Des fois il y a des petites hernies qui apparaissent ça et là et qui forment des petites éruptions de matière molle, des sortes de geyser de pâte de riz.
Ensuite il faut vite déguster, un peu attendre parce que c'est très chaud mais pas trop parce que sinon ça polymérise et ensuite ça colle terriblement.
Etant donné que c'est quand même un peu fade on peut à loisir rajouter des petites choses comme par exemple des mini coques de bulot.
ou du thon.
Donc partons d'un monolithe. En l'occurence il s'agit de mochi. On y revient toujours! Ce sont des mochis que d'habitude on grille puis que l'on sert dans une soupe à l'azuki (oshiruko). Mais faire une soupe et tout le reste c'est pas vraiment un truc de garçon. Pour ça voyez avec toutes les filles qui tournent autour de ce blog et qui parlent de soupes et de couleurs. Alors le garçon, il se munit de son monolithe blanc qui ressemble plus ou moins à une gomme mais en plus dur, et il le jette violemment au fond du grille pain.
Après avoir appuyé encore une fois sur le bouton du grille pain pour faire durer le plaisir : c'est prêt!
La gomme s'est transformé par miracle en un coussinnet grillé, un peu dur à l'extérieur et très mou dans son for intérieur. Des fois il y a des petites hernies qui apparaissent ça et là et qui forment des petites éruptions de matière molle, des sortes de geyser de pâte de riz.
Ensuite il faut vite déguster, un peu attendre parce que c'est très chaud mais pas trop parce que sinon ça polymérise et ensuite ça colle terriblement.
Etant donné que c'est quand même un peu fade on peut à loisir rajouter des petites choses comme par exemple des mini coques de bulot.
ou du thon.
mardi 27 mars 2007
Les bébés de la consigne automatique
dimanche 25 mars 2007
Epissure
Nous sommes dimanche matin. Enfin ce que je veux dire n'est pas une information sur la position dans laquelle nous nous trouvons sur l'échelle du temps mais bel et bien l'affirmation d'un état, nous sommes dimanche matin. Nous sommes une superposition d'états, l'indolence, la mollesse, la tiédeur de la couette. Nous sommes l'ensemble des possibilités de cette journée. Nous fusionnons avec le bruit du clapotis de la pluie sur la véranda. Nous sommes aussi le bruit des pas de fillettes sur le parquet flottant ainsi que la musique douce et électronique qui coule dans nos oreilles. Nous sommes enfin le petit déjeuner du dimanche matin, ce festin pantagruélique ou toutes les combinaisons sont autorisées puisque nous sommes dimanche matin. Nous sommes l'expectative et l'abattement allié a un ralentissement prononcé du temps. Nous sommes dimanche matin et tout est possible.
This mortal coil, Mr. Somewhere
vendredi 23 mars 2007
Epissoire
La dame qui préparait les Mochis grillés a trouvé très étonnant qu'on les veuille nature. Elle a l'habitude de les tremper dans une sauce au Shouyu très épaisse pour qu'on s'en foute partout et que après ça colle aux doigts. Moi les doigts qui collent je n'aime pas du tout alors je lui ai demandé sans sauce (sauce ja nai..) et ça l'a fait mourir de rire la dame. Alors elle en a pris un qui attendait sur le bords de son petit braséro et l'a fait griller un peu puis elle me l'a tendue tel quel. Aussi quand j'y suis retourné puis encore retourné j'ai même pas eu besoin de lui dire sauce ja nai.
C'est le printemps et j'ai vu une unique fleur de Sakura qui ce matin avait éclos.
C'est le printemps et j'ai vu une unique fleur de Sakura qui ce matin avait éclos.
mercredi 21 mars 2007
La moue du chat, des éléments de réponse
Et pour accompagner ces mets délicieux, séchés au soleil du pays du soleil levant, "Flight 180" de Bishop Allen :
Puisque cela vous a forcement ouvert l'appétit, je vais vous dévoiler ici même la recette du tofu au yuzu de Monsieur Be. Donc, tout commence avec du Tofu. Mais attention, pas n'importe lequel, il faut impérativement du Tofu cottoneux et légèrement grillé, 100 yens chez Maruman.
Ensuite il faut se munir d'une bouteille de sauce au Yuzu, qui chez nous se nomme le cédrat.
Enfin on tranche violemment le Tofu, on le plaque face contre l'assiette et l'on y répand à la surface le précieux nectar. C'est prêt!
Puisque cela vous a forcement ouvert l'appétit, je vais vous dévoiler ici même la recette du tofu au yuzu de Monsieur Be. Donc, tout commence avec du Tofu. Mais attention, pas n'importe lequel, il faut impérativement du Tofu cottoneux et légèrement grillé, 100 yens chez Maruman.
Ensuite il faut se munir d'une bouteille de sauce au Yuzu, qui chez nous se nomme le cédrat.
Enfin on tranche violemment le Tofu, on le plaque face contre l'assiette et l'on y répand à la surface le précieux nectar. C'est prêt!
lundi 19 mars 2007
Tokyo Uniform
dimanche 18 mars 2007
black or white
Le samedi de Kijijoshi m'annonce que malgré l'imminence officielle des pousses, des fleurs et du 21 mars, le printemps se fait annoncer par un vent polaire, où les longs manteaux sont de mises, qui m'apporte avec ses bourrasques des remarques surréalistes.
"Prends-nous en photos! - pourquoi? - parce que nous sommes de beaux mecs ! - ah?.. - ton manteau vert a une couleur magnifique. tu es finlandaise? ".
Le dimanche d'Omotesando me confirme ce que je pressentais déjà : le monde se divise en deux, il y a les hommes qui transpirent et qui portent poils au menton, et les filles, impeccables, de cire, qui brillent même dans le noir, glossy, à souhait.
Ce qui me donne la fulgurante envie d'ouvrir ma palette à paillettes, et de m'abandonner, une fois n'est pas coutume, au rôle de poupée entre les mains de mes expertes es-girly.
Ayé, je suis beeeeeelle.
"Prends-nous en photos! - pourquoi? - parce que nous sommes de beaux mecs ! - ah?.. - ton manteau vert a une couleur magnifique. tu es finlandaise? ".
Le dimanche d'Omotesando me confirme ce que je pressentais déjà : le monde se divise en deux, il y a les hommes qui transpirent et qui portent poils au menton, et les filles, impeccables, de cire, qui brillent même dans le noir, glossy, à souhait.
Ce qui me donne la fulgurante envie d'ouvrir ma palette à paillettes, et de m'abandonner, une fois n'est pas coutume, au rôle de poupée entre les mains de mes expertes es-girly.
Ayé, je suis beeeeeelle.
vendredi 16 mars 2007
Tentative d'empoisonnement
Oui, il s'agit bien d'une tentative d'empoisonnement que nous avons subi hier soir à notre domicile sur les coups de 21h. Madame Gwen a débarqué d'un coin de rue, dans la nuit, et s'est présentée à notre domicile munie d'un paquet de toast mous et d'une boite cartonnée contenant un bocal fermé hermétiquement. La vilaine a ensuite dument fait griller les sus-nommés toast et nous a obligé à y étaler dessus (tsukemas en japonais) une part non négligeable du contenu du bocal.
Déjà, rien qu'a l'odeur qui s'est répandu dans l'appartement après l'ouverture de la boite de Pandore, on aurait du se méfier. Mais bon, nous sommes bon et elle avait l'air d'y tenir...
Après quelques minutes d'atroces souffrances, l'espiègle Madame Gwen nous avoua que la chose se trouvant dans le bocal était une préparation (comment appeler cela autrement) à base d'huitres. Dans les fait cela ressemblait bien à une préparation à base d'huitres, mais aussi à base de vase et de saumure. L'effet en bouche est comparable à celui produit quand on lèche le dos d'une carpe bien vaseuse et qu'on avale ensuite 120g de gros sel marin.
Mais le pire est la persistance en bouche du gout intense de vase pas fraiche qui provient surement d'une saturation des canaux ioniques des cellules de la lange par les molécules d'huitre mortes. Je pense qu'il est inutile, aussi, de préciser que la boite était bien sur périmée de plusieurs semaines (au moins deux) et que de grandes quantités de bière n'ont pas suffit a éponger la désagréable sensation.
Ceci dit, pour se faire pardonner Madame Gwen nous a amené un magnifique cake au Yusu et pavot dont elle seule a le secret.
Déjà, rien qu'a l'odeur qui s'est répandu dans l'appartement après l'ouverture de la boite de Pandore, on aurait du se méfier. Mais bon, nous sommes bon et elle avait l'air d'y tenir...
Après quelques minutes d'atroces souffrances, l'espiègle Madame Gwen nous avoua que la chose se trouvant dans le bocal était une préparation (comment appeler cela autrement) à base d'huitres. Dans les fait cela ressemblait bien à une préparation à base d'huitres, mais aussi à base de vase et de saumure. L'effet en bouche est comparable à celui produit quand on lèche le dos d'une carpe bien vaseuse et qu'on avale ensuite 120g de gros sel marin.
Mais le pire est la persistance en bouche du gout intense de vase pas fraiche qui provient surement d'une saturation des canaux ioniques des cellules de la lange par les molécules d'huitre mortes. Je pense qu'il est inutile, aussi, de préciser que la boite était bien sur périmée de plusieurs semaines (au moins deux) et que de grandes quantités de bière n'ont pas suffit a éponger la désagréable sensation.
Ceci dit, pour se faire pardonner Madame Gwen nous a amené un magnifique cake au Yusu et pavot dont elle seule a le secret.
jeudi 15 mars 2007
10 choses que vous ignorez à mon propos
Il s'agit d'une manie en ce moment sur les blogs, alors comme je ne suis pas si méchant que ca je m'y plie moi aussi. (et aussi parce qu'on me l'a demandé).
- Je sais conduire un portes-avion.
- Je me suis déjà empalé la cuisse sur une grille de maison.
- J'ai sur le bras droit quatre grains de beauté parfaitement alignés et distants de 5mm.
- J'ai un trou dans le crâne, à gauche, une espèce de renflement.
- Je déteste les tomates.
- Je n'ai jamais été très bon en math.
- J'ai été scout.
- J'ai eu une Renault 18 break dont le capot avant était peint (en fait la pochette de l'album goo de Sonic Youth, un tableau de raymond Petitbon) et qui comportait aussi l'inscription "bouboule aime les frites" faite au marqueur sur le tableau de bord ainsi qu'une grosse buche qui maintenait le dossier du fauteuil conducteur.
- J'aime jouer au Trinquet et tirer à l'épée.
- J'ai passé une nuit au milieu d'un rond point en face de la gare de Bruxelles.
mercredi 14 mars 2007
Running from camera
Le principe est très simple, vous posez votre appareil photo par terre, mettez le retardateur sur 2 secondes et courrez aussi vite que possible, loin. Bien sur faut pas faire ça à Vaulx en Velin ou au Chatelet, mais ici ça craint rien. L'idée viens de ce Monsieur et il y a même un groupe sur Flickr.
mardi 13 mars 2007
La journée de madame Gä
samedi 10 mars 2007
Star trek
vendredi 9 mars 2007
faites un voeux
Devant le silence intélorable qu'a attrappé mon propos ces derniers temps, je me vois dans l'obligation de détailler par le menu et le moins menu mon petit vendredi. (le premier qui me demande pourquoi je n'illustre pas au lieu d'écrire alors qu'on est vendredi risque de se voir obtenir un commentaire plutot désagréable).
Forte d'une matinée laborieuse, les yeux sur l'écran, les genoux sur le tapis chauffant et la théière à portée de main, je m'avise de rallier Shimokitazawa, fief officiel de mes aprems ininspirées, et pourtant toujours fructueuses, afin de m'y délecter d'une langueur face à la vitre et croquis en plume.
Aujour'd'hui je suis rose et mon humeur à la même couleur, je me sens drôlement gaie, et je divague dans tous les sens, dans ma tête et sur la minus rue qui longe les résidences, cette route si familière où fleurit le prunier, où habite le Dr Kawashima, où la maison à la courette a de jolies tuiles bleues, où le gardien garde une porte toujours close ; une rue minus trop étroite pour y croiser une voiture.
C'est là que bling-blang-bling, a fait ma roue arrière. Je freine, je descends, je constate. Le coup de l'emmêlage de roue ! Encore !! La première fois, c'était moyen drôle. Mais là, c'est pire, c'est mon sandow, mon sandow pratique des courses dans le panier, celui à 4 crochets!!
Je m'installe sur le côté des fois que comme par hasard un camion déménageur ait envie de passer pile à ce moment là, et je m'y colle. Le camboui de la chaine, l'élastique tendu à craquer, les crochets déformés-emmêlés, du bonheur en grappe. Je me relève de temps en temps, découragée, tâchée aussi, évaluant les possibilités d'y échapper. Je lève le nez au ciel des fois qu'un avion d'été portant banderole à message et qui se serait égaré, m'apporte une réponse. Garer mon engin plus loin, revenir plus tard avec l'homme et des outils ? Je serais censée porter mon vélo puisqu'il ne roule plus, merci. Et je me ré-accroupis.
Je me dis que c'est dingue de refaire la même boulette, que c'est moins énervant que tuer un croquignolet châle, mais quand même ; je me dis que la dernière fois, quelqu'un était venu m'aider, je me remémore le gentil garçon du garage, au moment où je me disais que je n'y arriverais pas seule...Je vous jure quà ce moment là la rue était archie déserte.
J'ai dû avoir une pensée magique!
A ce moment très précis, comme après un "salakadoo-lamajicaboo-labibidipabidipoo", dans mon dos, quelqu'un est apparu, a parlé, et m'a demandé (je suppose) si j'avais besoin d'aide. Un garçon surgi de nulle part !! Enfin un grand garçon, un monsieur quoi. Il est bien embêté pour moi, et alors il s'accroupit et s'y colle à ma place.
Je suis confuse, je ne peux même pas taper la discut, ou dire "laissez tomber c'est trop compliqué". Enfin je me suis quand même fendue d'un "muzukashi, ne?" ("t'en chies, hein ?", version polie).
Le monsieur s'acharne, sort son stylo quatre couleur et trifouille les rayons avec. Je m'écrase, et ne sachant que dire de plus, j'attends qu'il se décourage à son tour. Pourtant, et sans se décourager un instant, il est venu à bout de la roue et de l'élastique, et des rayons, et de la chaine, tout ça avec son petit stylo, en cinq minutes, sans suer, sans jurer et sans même se salir.
La suite du vendredi n'est que broutilles, je remercie, je repars, j'essaie une robe à shimo, dommage elle est trop petite, je bossouille au café et je rentre pour une bonne thalasso.
Mais diantre, quelle découverte ! Il suffirait de se dire de sa petite voix intelligible et intérieure "j'aimerais bien qu'un garçon surgisse", pour qu'un garçon surgisse ? Mais, mais, mais.... c'est la révolution!
Forte d'une matinée laborieuse, les yeux sur l'écran, les genoux sur le tapis chauffant et la théière à portée de main, je m'avise de rallier Shimokitazawa, fief officiel de mes aprems ininspirées, et pourtant toujours fructueuses, afin de m'y délecter d'une langueur face à la vitre et croquis en plume.
Aujour'd'hui je suis rose et mon humeur à la même couleur, je me sens drôlement gaie, et je divague dans tous les sens, dans ma tête et sur la minus rue qui longe les résidences, cette route si familière où fleurit le prunier, où habite le Dr Kawashima, où la maison à la courette a de jolies tuiles bleues, où le gardien garde une porte toujours close ; une rue minus trop étroite pour y croiser une voiture.
C'est là que bling-blang-bling, a fait ma roue arrière. Je freine, je descends, je constate. Le coup de l'emmêlage de roue ! Encore !! La première fois, c'était moyen drôle. Mais là, c'est pire, c'est mon sandow, mon sandow pratique des courses dans le panier, celui à 4 crochets!!
Je m'installe sur le côté des fois que comme par hasard un camion déménageur ait envie de passer pile à ce moment là, et je m'y colle. Le camboui de la chaine, l'élastique tendu à craquer, les crochets déformés-emmêlés, du bonheur en grappe. Je me relève de temps en temps, découragée, tâchée aussi, évaluant les possibilités d'y échapper. Je lève le nez au ciel des fois qu'un avion d'été portant banderole à message et qui se serait égaré, m'apporte une réponse. Garer mon engin plus loin, revenir plus tard avec l'homme et des outils ? Je serais censée porter mon vélo puisqu'il ne roule plus, merci. Et je me ré-accroupis.
Je me dis que c'est dingue de refaire la même boulette, que c'est moins énervant que tuer un croquignolet châle, mais quand même ; je me dis que la dernière fois, quelqu'un était venu m'aider, je me remémore le gentil garçon du garage, au moment où je me disais que je n'y arriverais pas seule...Je vous jure quà ce moment là la rue était archie déserte.
J'ai dû avoir une pensée magique!
A ce moment très précis, comme après un "salakadoo-lamajicaboo-labibidipabidipoo", dans mon dos, quelqu'un est apparu, a parlé, et m'a demandé (je suppose) si j'avais besoin d'aide. Un garçon surgi de nulle part !! Enfin un grand garçon, un monsieur quoi. Il est bien embêté pour moi, et alors il s'accroupit et s'y colle à ma place.
Je suis confuse, je ne peux même pas taper la discut, ou dire "laissez tomber c'est trop compliqué". Enfin je me suis quand même fendue d'un "muzukashi, ne?" ("t'en chies, hein ?", version polie).
Le monsieur s'acharne, sort son stylo quatre couleur et trifouille les rayons avec. Je m'écrase, et ne sachant que dire de plus, j'attends qu'il se décourage à son tour. Pourtant, et sans se décourager un instant, il est venu à bout de la roue et de l'élastique, et des rayons, et de la chaine, tout ça avec son petit stylo, en cinq minutes, sans suer, sans jurer et sans même se salir.
La suite du vendredi n'est que broutilles, je remercie, je repars, j'essaie une robe à shimo, dommage elle est trop petite, je bossouille au café et je rentre pour une bonne thalasso.
Mais diantre, quelle découverte ! Il suffirait de se dire de sa petite voix intelligible et intérieure "j'aimerais bien qu'un garçon surgisse", pour qu'un garçon surgisse ? Mais, mais, mais.... c'est la révolution!
jeudi 8 mars 2007
kakurembo
Je viens de passer deux jours à chercher un mot dans un dictionnaire. Enfin, deux jours, disons plutôt deux fois une demi heure la tête penchée sur le fameux dictionnaire Japonais Français que Zubrovna nous a trouvé dans une poubelle. Du coup il ne sent pas vraiment la rose, le dictionnaire, mais il remplit bien son office même si le classement en hiragana et en katakana c'est pas super évident pour chercher un mot. Mais j'ai quand même réussit à le trouver, le mot, c'était cache-cache.
Ne vous y fiez pas, le liquide qui se trouve dans cette jolie petite bouteille est réellement dégueulasse. En l'occurrence du lait de Soja, qui d'habitude est bon, mais la c'est juste de la flotte dans laquelle aurait macéré de l'herbe ayant été foulée par un troupeau de Yaks.
Ne vous y fiez pas non plus, ce sont des épinards et c'était très bon. C'est madame Gä qui se dépense sans compter certains jeudis et met un point d'honneur à concocter un diner de filles, c'est à dire une multitude de petites choses très jolies et pas très nourrissantes pour épater Madame Gwen.
Ne vous y fiez pas, le liquide qui se trouve dans cette jolie petite bouteille est réellement dégueulasse. En l'occurrence du lait de Soja, qui d'habitude est bon, mais la c'est juste de la flotte dans laquelle aurait macéré de l'herbe ayant été foulée par un troupeau de Yaks.
Ne vous y fiez pas non plus, ce sont des épinards et c'était très bon. C'est madame Gä qui se dépense sans compter certains jeudis et met un point d'honneur à concocter un diner de filles, c'est à dire une multitude de petites choses très jolies et pas très nourrissantes pour épater Madame Gwen.
mardi 6 mars 2007
illustration friday - hide
lundi 5 mars 2007
Le topo sur le Lapin
Alors voila notre nouvel ami, nouvel occupant de la maison s'appelle Shirosan, c'est un lapin nabaztag qui est tout blanc et qui ne cesse de remuer les oreilles. Il a le ventre qui s'illumine de temps en temps et se connecte sur le wifi. Il nous passe France inter quand on lui demande. nous reveille les matins et nous dis la météo au passage. Il peut aussi synthetiser des messages envoyés par email. On l'aime.
Alors pour nous envoyer un message par lapin : shirosan(arobase)nabaztag.com, mettez le texte a faire lire dans l'objet et rien dans le corps du mail, ou allez directement sur www.nabaztag.com et ouvrez un compte.
Alors pour nous envoyer un message par lapin : shirosan(arobase)nabaztag.com, mettez le texte a faire lire dans l'objet et rien dans le corps du mail, ou allez directement sur www.nabaztag.com et ouvrez un compte.
samedi 3 mars 2007
Yon-sai
Judith a 4 ans (yon-sai). Elle a eut une montagne de cadeaux et de fraises. Ensuite mademoiselle qui aime tant les animaux a voulu aller au zoo pour voir une girafe. Elle vous embrasse tous.
Just a perfect day,
Drink Sangria in the park,
And then later, when it gets dark,
We go home.
Just a perfect day,
Feed animals in the zoo
Then later, a movie, too,
And then home.