samedi 17 octobre 2009

jeudi 8 octobre 2009

Vieux papiers salés

Le papier salé est une très vielle technique de tirage photographique. Le papier est trempé dans de l'eau salée, séchée puis recouverte de nitrate d'argent qui en se combinant au sel produit du chlorure d'argent qui est sensible à la lumière. Une petite exposition aux ultraviolets du soleil à travers un négatif plaqué sur le papier et l'on obtient un positif sur papier. Cette technique était utilisée au début du siècle au Japon. Les tirages étaient ensuite colorés. C'est tout simplement magnifique.


Vous pouvez retrouver d'autres photos et également des collodions sur le compte flick d'Okinawa Soba.

mercredi 12 août 2009

Soixante et un, trente et un




UNITEXT u_08-1, de Carsten Nicolai, musique alva noto, voix anne-james chaton. via max Hodges.

dimanche 21 juin 2009

Boron nitride nanotube

Quelques jours à Tsukuba, pour une rencontre franco Japonaise de scientifiques. L'occasion pour moi de découvrir cette bourgade du nord de Tokyo, comment dire, un peu isolée. L'occasion aussi de faire la connaissance de chercheurs Français officiant dans d'autres disciplines que la mienne et de visiter les impressionantes réalisations de quelques sensei.


Puis au dernier étage du Seibu de Tsukuba, les dessins des enfants des écoles du coin, les portraits de leur père alignés pour la fête des pères. J'ai cherché à reconnaitre certains des visages que j'avais vu et écouté pendant ces trois jours mais en vain. Pourtant je suis sur qu'ils sont la.

lundi 15 juin 2009

Ou l'on va parler foot

C'est en me baladant nonchalamment dans les ruelles d'Asakusa, naviguant avec peine entre les pépé san qui misaient leur retraite sur des bourrins à casaque argentées, que je suis tombé sur un match de foot de robots. lui dessous c'est le modèle KHR-1V de chez Kondo. Il est avant centre dans la vie.

Bon, en fait c'est quand même un peu de la triche puisque les robots sont quand même télécommandés par des étudiants des facs nippones. Ils ont un télécommande qui lance des suites de mouvement pré-programmées. Du style en avant, en arrière, relève toi (très fréquent), pas chassé, grand écart facial, pas de bourée, shuffle shuffle, attrape et lance la baballe. En gros tout le champ lexical d'un vrai joueur de foot.


Le terrain est à un terrain de foot ce qu'une table de ping pong est à un terrain de tennis et le ballon est du genre tout mou qui roule mal.


Ca ne les empêche pas de foutre des beignes et de feinter la chute comme un vrai joueur italien.

Il y a en fait deux joueurs et un gardien de but. Des touches et des corners. Un thierry Roland nippon qui en rajoute et des belles actions. C'est joli, assez fluide pour des robots et vraiment sympathique à regarder.


J'ai fait le supporter, mais ça n'a pas empêché Tokyo Daigaku de se prendre une belle tôle face à Waseda (ici en rouge).


dimanche 14 juin 2009

Le rouge

Sensei venant d'être promu Sensei (le vrai), c'est dans un simili italien de Shimokitazawa que mes ex collègues du labo m'ont trainé pour fêter ce qui doit être fêté. Et c'est en enchainant les verres de nama biru et de vinasse en carafe que l'on m'appris les veritables signification de ponyo (sur la falaise) qui est avant tout une onomatopée pour le bruit de la gelée qui fait plouic ou équivalent et qui a également un sens un peu cochon (evidemment).


Puis les carafes de villageoise s'amoncellant, les rires sont devenus plus épais et plus sonores. Au dehors le petit village de shimokita s'animait. Cela fait toujours plaisir de voir cette équipe de laboratoire qui le jour est si serieuse se lacher et rire à gorge déployée.


Puis chacun est rentré avec son vélo.

Butterfly effect

Voila, il suffit que trois personnes vautrées dans l'herbe à Tokyo parlent d'un roman qu'ils aiment pour immédiatement, à l'autre bout du pacifique, d'autres personnes produisent le film tiré du roman sus nommé et qu'en plus le grand Nick Cave en signe la bande originale.

samedi 13 juin 2009

De la cendre et des Caddies

Comme la merveilleuse Gwen Vous l'a annoncé dans son carnet électronique, j'erre dans les rues de Tokyo depuis peu et pour plus très longtemps encore. Je vais finir par aller m'exiler dans le nord, enfin un peu plus au nord de Tokyo, à Tsukuba pour quelques palabres entre gens très sérieux qui vont discuter des heures et des heures de truc tout petits (oui vraiment très petits). Alors en attendant je traine sur les vertes pelouses du Shinjuku Gyoen avec E et G pour manger des petites choses empaquetées en discutant de Caddies, de neige, de froid, de fin du monde et de route.

J'ai retrouvé E dans la même position dans laquelle nous l'avions laissé l'an passé à la même époque.


Puis nous avons évoqué le contexte socio économique européen, l'angola, les scandales financiers en Espagne, le retour des stray cats, l'anémie, et la surfacturation abusive de certains gardiens de gymnases. Une belle après midi de palabre sous les arbres ou d'autres s'enfilaient (c'est une image) un bouteille de rouge en solitaire.

Mes touffes Uniqlo !

vendredi 12 juin 2009

Affolement de Japonaises

En ce moment c'est pas vraiment les missiles du petit Kim qui affolent les Japonaises, ce n'est pas mon retour dans les rues de Shimokita, c'est n'est pas non plus les étals des magasins, non.

Non, ce qui affole tant ces dames c'est un chien, juste un chien.


ééééééééééééééééééééééééééééééééééééééhhhh kawaÏÏÏÏ NEEEEEEEEE !!!!!!

lundi 11 mai 2009

Taxona



Mon Taxona est tout petit. Il est très vieux aussi. C'est un petit vieux. Il tient dans le creux de ma main et m'accompagne dans les rues de Tokyo. Il est silencieux et capricieux.

mardi 7 avril 2009

Poussin

Voila ce que ça fait d'avoir des enfants accros aux petits poussins.

jeudi 5 mars 2009

Le poulailler

Le poulailler

De l'héritabilité des caractères acquis

Shibuya reste un endroit merveilleux pour prendre des photos à la sauvette.

mardi 3 mars 2009

Le plus beau métier du monde

... n'est pas forcément celui que l'on croit.

Safe poney

A chaque fois que je vais à Tokyo pendant l'hiver, il neige. C'est quand même de la pure folie me direz vous mais moi, môsieur, j'aime les intempéries. J'aime la pluie battante, j'aime le crachin, j'aime quand les gouttes frappent le sol violemment et rebondissent, chargée de poussières, et viennent s'abattre sur mes mollets. j'aime la brulure du froid sur mes lèvres et le givre du matin.


A Tokyo les parapluies sont transparents. Alors quand il neige à gros bouillon, les flocons se déposent sur le plastique (du polypropylène, du polyethylène?), ils s'y agrègent et du coup on les voit par dessous, c'est fantastique.


En marchant sous la neige qui tombe avec un parapluie on amasse du coup beaucoup de neige et le parapluie s'alourdit rendant notre progression plus difficile. On sent ainsi le poids des choses et le bras devient pesant, c'est magnifique.

vendredi 27 février 2009

mercredi 25 février 2009

En haute mer, il faut se mefier de tout


O-otoya, Shibuya. une chaine de restaurant Japonais hors de tout reproches. C'est fameux, vraiment pas cher et tout le temps bondé. Il y en a partout et notamment un à Shibuya vers le mac store. En attendant mon poisson grillé qui se faisait désirer j'ai pu assister au souper d'une grosse grappe de Shibuyettes de bien belle facture. Et vas-y que je m'étale sur la grande table du milieu, et vas-y que je refais la permanente de ma copine en plein restaurant.

Une fois la mise en plis terminée, c'est concours de Keitai avec une grande victoire pour la Shibuyette en robe fuschia et choucroute garnie qui a rien moins qu'un nounours recouvert de diamants flanqué sur le capot de son telephone. Puis vient la consultation de magazines avec forces "kawai ne" hurlés dans la gamme haute du spectre sonore.

Ensuite c'est le ravitaillement avec de bon gros sodas vert fluos, style 7up au kiwi que ces demoiselles sirotent devant un vieux salaryman qui caresse sa cravate en mourant de faim et en jetant des regards mauvais à la serveuse débordée.

Quatre Shibuyettes c'est environ quarante ongles french manucurés façon "world record extreme" avec une école de danse miniature en brillant sur chaque doigt pour l'une et des saucisses cocktails en strass contrecollés sur 2,5 cm de faux ongles pour l'autre. Et vraiment je me demande comment elles font pour envoyer des sms ou des e-mails en Kanji avec tout ça au bout des doigts.

Alors que les sobas arrivent c'est maintenant repoudrage de face huileuse avec LE miroir de poche, format A4 .

Enfine belles, coiffées et poudrées c'est silence c'est touillage de salade et soba. J'avais déja remarqué cette coutume un peu locale de touiller ses aliments de façon très exagérée avant de manger. Avec une dexterité incroyable, elles vont mélanger, tourner, disperser et homogenéiser leurs salade pendant au moins dix minutes. Un peu de calme avant.... l'arrivée de la grosse empaquetée dans une livrée rose bonbon. De toute évidence la chef de la bande, qui se pose sur sa chaise réservée et les assome toute d'un "SOBA!!!!!" puissant et grave lancé à l'intention de tout le restaurant.

lundi 23 février 2009

Poule de luxe

J'avais découvert les petits déjeuners chez Jonathans à l'occasion de ma dernière visite hivernale. L'hotel ayant annexé cette officine, par manque de restaurant et de lieu propice à la consommation d'un petit déjeuner. Jonathans c'est une franchise ouverte 24h sur 24 et qui pour quelques centaines de yens en échange d'une tasse de thé vous permet de passer une partie de la nuit à dormir, la bave aux lèvres, sur leurs banquettes.


Mais Jonathans c'est aussi, pour éviter l'invasion de nocturnes homeless, de la musique d'ascenseur "a fond", plein les haut parleurs incrustés dans les faux plafonds. C'est un mélange étrange de populations nocturnes, de jeunes décolorés qui sortent du Womb et des salaryman ayant raté leur métro et probablement aussi leur vie .

Neural pathways

Voila, Monsieur Be est de retour pour un séjour éminemment studieux dans la grande ville.
J'ai posé le pied à Tokyo hier après avoir surement battu un record du monde d'efficacité à Narita. Pas de queue à l'immigration, hop hop les doigts hors du nez pour les poser sur la machine à empreintes, un petit sourire à l'officier de la "migra", ma valise qui sort en premier sur le carrousel (incroyab') et le limousine bus qui part deux minutes après avoir acheté mon billet. C'est dommage qu'il n'y ai pas de concours pour ce genre de chose. Je suis à l'hôtel de nos débuts, à Akasaka. tout ceci me replonge il y plus de trois ans quand nous arrivions ici même en famille, dans la pluie, la nuit et le jetlag.
Il suffit d'un feulement de pneu de taxi sur la route (on n'entends pas le moteur), un croassement (?) de corbeau étouffé pour que le paysage sonore me remonte en tête. hélas ma première rencontre olfactive avec le Japon, qui arrive d'habitude quand je sors de l'avion, a été parasitée par des effluves de kérosène. c'est extrêmement agaçant...

samedi 21 février 2009

I shall return

Un regain d'activité va peut être prendre forme à cet endroit....