samedi 18 mars 2006

De la difference dans les strategies d'orientation

Un étude très serieuse, parue dans le volume 119 de la revue Behavioral Neuroscience* prétend que les homosexuels lisent les cartes comme des femmes...Ce travail de haute qualité scientifique a été rondement mené par une équipe anglaise, et là pour une fois je n'y suis pour rien.

Que penser de cela ? Est ce une débauche d'homophobie mélée de machisme? Faut il croire la rigueur des méthodes de la neuroscience moderne allié à une confiance aveugle en la statistique ou se poser quelques questions?

La vie au Japon, peut nous amener quelques éléments de réponses puisque :
  1. Comme vous devez le savoir, au Japon il n'y a pas de nom de rue et trouver une adresse suivant la méthode des numéros de chome, de bloc et de maison peut se reveler un veritable problème. D'ou le recours très fréquent aux cartes ou au GPS si l'on est un chauffeur de taxi.
  2. Comme vous ne le savez surement pas, à par Hard Gay à la télé il n'y a pas de gays au Japon, du moins officiellement. Tout comme il n'y a pas de grippe aviaire, de maladie de la vache folle, de tremblante du mouton, de sirhose du dindon ou de gastro-entérite du Tanuki. Il n'y a pas non plus de Sida ni de corruption...

Alors comment fait le garçon pour trouver son chemin au Japon? il étudie longuement la carte, regarde la direction (le nord n'étant pratiquement jamais en haut de la carte, quelque soit la carte), il essaye de reperer le soleil, estime les distances, recoupe des informations, lis les numeros de blocs sur les murs et se represente dans sa petite tete les lignes de métro. En aucun cas, et la j'insiste, Jamais au grand JAMAIS il n'ira demander son chemin à un passant, de surcroit à un passant Japonais.


En corollaire, comment Madame fait elle pour trouver le chemin qui la mènera au magasin GAP tant convoité? Madame repère sur la carte l'emplacement de l'am/pm le plus proche de sa situation présente, s'y rends puis essaye de trouver du regard le Starbucks qui est censé se trouver à peu près non loin du GAP convoité puis en desespoir de cause demandera son chemin à une mémé-san dodécacentenaire ou à un représentant de la jeunesse marron**.

OK vous allez me dire, ca sent le vécu tout cela, mais que l'on me flagelle tout nu devant la gare de Shibuya si il n'y a quand meme pas une part de vrai dans tout cela.

Quant à savoir quelle technique les gays utilisent, alors la j'en sais rien et je m'en fout*** un peu pour tout vous dire.

*Q.Rahman, D. Andersson, E.Govier, A Specific Sexual Orientation-Related Difference in Navigation Strategy, in Behavioral Neuroscience. 2005 Feb Vol 119(1) 311-316.
**Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est la jeunesse marron, il n'ont qu'a le demander.
***et que ceux qui n'aiment ni la mer, ni la montagne ni la campagne aillent se faire foutre.

4 commentaires:

  1. Heu, on peut savoir ce qu'est la jeunesse marron ?

    Au fait, j'adore la mer... ça passe ? ;-))

    RépondreSupprimer
  2. ouais ca passe mais limite limite...
    La jeunesse marron, j'espere faire un post la dessus un jour, ce sont des jeunes qui trainent du cote de Shibuya et qui sont extremement bronzes, plus encore que J.Seguela, et qui se regroupent dans les rues plus ou moins en tapinant, mais ca ca reste a prouver...

    RépondreSupprimer
  3. En 1990, je me rappelle avoir entendu dire de mon moniteur d'auto-école le même type de théorie concernant la lecture des cartes et de la façon d'effectuer les marches arriéres. Ces remarques m'ont tellement marqués qu'il m'arrive encore d'y repenser quand je me "prends le bec" au volant avec ma miss.

    RépondreSupprimer
  4. En 1990, mon moniteur d'auto ecole me disait, "adieu veaux, vaches, cochons, permit" a chacunes de mes erreurs. Ca n'a aucun rapport mais je tenais a le signaler...

    RépondreSupprimer