mercredi 24 mai 2006
Le roi Dagobert
Kyoto c'est l'inverse de Tokyo.
A Kyoto nous sommes touristes redevenus. Guide sous le bras et pansements sur les ampoules de pied, sac à dos et thermos de thé frais, nous avons arpentés le pavé et les ruelles et les boutiques, et les jardins, et le temple. Oui car les temples nous ont boudés, malgré notre bonne volonté et nos plans de bus, impossible de mettre la main dessus. Ah, on a eu l'air fin au retour, de devoir à la systématique question "Kyoto? ah, vous avez du voir le fameux trucbidulechouette tellement célèbre dans le monde entier?" répondre : "non, on l'a pas vu".
Et de devoir affronter alors les mines surprises, voire suspicieuses quant à notre désormais douteux séjour loin de Tokyo.
Le bus roulait doucement et j'ai dormi, nonchalament appuyée sur l'épaule de mon mari, qui assis du bout des fesses gagnait un degré de colère de plus à chaque "ding" de chaque arrêt qui jamais ne fut le notre. On a rebroussé chemin au bout d'une heure, on est patients (enfn en même temps quand on dort), et j'ai aimé cette attente sous l'abribus sur un bord de route de périphérie de ville de province, calme, quasi désert et en bordure de serre. "Oh des légumes !" ont commenté nos citadines de filles.
Mais on a vu aussi des Geishas, jolies et pressées, des majorettes aux jambons costauds qui effectuaient des pirouettes drôlement bluffantes (ceci explique cela), un porte drapeau humilié, des quais bordés de terrasses, des ruelles riquiquies, des shoguns de cire dans leur chateau, des écoliers comme s'il en pleuvait, voyage de classe sans aucun doute, un drôle d'oiseau à nuque jaune doué de parole qui répétait à bec que veux-tu "sugoi ne!", des échoppes dédiées à la feuille absorbante de sébum, à tous les parfums et pour tous les grains.
A Kyoto il y avait du temps, des minutes en rab sorties d'on ne sait où, des journées longues à trottiner le long du chemin des philosphes, des diners charmants et des flaneries sans but.
Des vacances, quoi.
Oh !!! Superbe la dernièrre photo !!! Pour les temples c'est bon à savoir que les gens se perdent à Kyoto... je penserai à vous là-bas !
RépondreSupprimerUn Maximum Zizi chemin des philosophes ! Voilà comment je conçois moi aussi le zen !
RépondreSupprimerSinon, juste une question : c'est un nain qui porte le drapeau ?? Ou bien il se la joue façon toge romaine ? M'enfin suis d'accord avec toi, c'est qd même un peu la honte...
RépondreSupprimerLe mec qui tient le drapeau recrute pour le club de kendo de son école, il faut savoir que la rentré au Japon c'est en avril et pas comme chez nous en septembre. Plié de rire sur le nom de la boutique, ca me manque ces choses là.
RépondreSupprimerHéééééééé, superbes les filles avec leurs kimonos bleus !!!
RépondreSupprimerEt les ptites tatannes blanches derrière vous, c'est la collection de Benoît ?
Oui c'est les miennes, au japon j'ai muté
RépondreSupprimerAh bah il fallait le dire que vous veniez à Kyoto, je vous aurai montré des temples !
RépondreSupprimerAh bah il fallait le dire que vous veniez à Kyoto, je vous aurai montré des temples !
RépondreSupprimerOui, merci peut etre la prochaine fois... Quand on a vu des canards sur la rivere on a pensé a toi.
RépondreSupprimerPour ceux que ça interesse :
RépondreSupprimerhttp://npu4.free.fr/
Y à plein d'enseignes de ce type. Une bonne tranche de rire !
J'étais sur que vous vous perdriez dans Kyoto(je sais de quoi je parle, moi aussi ça m'est arrivé).
RépondreSupprimerCa pourrait faire un bon slogan touristique:
"Venez vous perdre à kyoto"