vendredi 11 novembre 2005

Fuji-san

En ce moment c’est la période des conférences, Il y avait le salon micromachine, le microwave workshop à yokohama et les journées scientifiques francophones. Tout cela évidemment était les même jours alors il a fallu faire de l’ubiquitous pour rester dans les thématiques actuelles. J’ai sorti ma cravate et mon costume à rayure et me suis rendue dans les deux dernières. Cela m’a permis d’essayer le métro tokyoite aux heures de pointe, et bien c’est pas une légende, c’est gavé de monde. Ce qu’il y a de pratique c’est que l’on est tellement compressé qu’il est possible de tenir debout en relâchant tous ses muscles (enfin pas vraiment tous vous aurez rectifié de vous même). Je suis sûr que certains japonais en profitent pour dormir debout. La technique fréquemment employée a ces moments la est de former une file sur le quai du métro bien au dessus de la marque jaune qui délimite les cotes des portes en attendant la rame. Puis, quand le métro arrive de monter dans le wagon déjà blindé de monde en se retournant pour venir écraser les gens du métro sans avoir à les regarder et ainsi ne pas les importuner.

Les journées scientifiques françaises sont organisées par le conseil scientifique de l’ambassade de France au japon pour fédérer la communauté scientifique française et mettre en relation les jeunes chercheurs avec les entreprises. Bref beaucoup de bla bla pour pas grand chose. Il y a eu une séance de posters avec des sujets portant sur tous les domaines. Dont notamment une étude sur les coliques du nourrisson au japon, une analyse épidémiologique des avortements au japon ainsi que des travaux en micro économie sur les négoce des fruits et légumes au japon. Ce fut quand même l’occasion de rencontrer un ancien collègue de l’université de Montpellier que je n’avais pas vu depuis 10 ans (James, le pote de ded, de cachalot et de bipbip).

Tout cela m’ayant un peu porté sur l’estomac, je suis tombe sur ceci.


Oui c’est des gogues traditionnels nippons et non je ne les ai pas essayés.
et pour terminer sur quelque chose de plus poetique voici le Fuji-san que j'ai pu apercevoir du haut de l'IIS.

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