Notre petit déj est interrompu par un coup de sonnette, tiens, qui est-ce donc qui sonne ainsi de si bon matin ?
Et bien c’est le jeune homme de la réception, chargé de papiers très officiels qui nous informe dans un anglais approximatif que, ayé, on est le jour du départ ! ben oui, même qu’on était censés décoller à 10h et que justement ne voyant rien venir, il est lui, venu.
Alors donc on doit partir ? là, tout de suite ?…nous on pensait avoir 24h, on s’est emmêlés les pinceaux dans les dates….
Deux valises à remplir avec tout ce qui tombe sous la main (heureusement, la troisième valise n’a pas été touchée puisqu’elle contient nos fringues d’hivers) ; plus le sac à dos de jouets ; et les ustensiles de bouffe ; quelques restes du frigo ; les carnets, paperasses, plans et passeports ; les affaires de toilettes ; plus tout ce qu’on a acheté depuis trois semaines….très facile sur le papier, un ouragan en vrai. N’empêche, en ¾ d’heure tout est fait, on s’est habillés, on descend demander deux taxis.
On charge et on décolle, moi et Judith d’un côté, Benoît et Garance de l’autre. Le premier arrivé ? Celui dont le chauffeur aura le meilleur GPS, ben ouais, toujours rapport à l’absence de nom de rue….On croise des Yakuzas portant costumes sombres, groupés autour d’une belle berline, c’est mon chauffeur qui me les désigne, comme un monument touristique. Et puis nous y voilà, la rue est sens unique alors mon chauffeur se gare et me porte les valises jusqu’à la porte.
On se ressaisit avec de bons bentos (plateau-repas) vendus à côté, et je pars en éclaireur pendant la sieste de Judith ; résultat des courses, entre midi et deux, tout le monde sieste, et notre charmante rue comporte pleins de coiffeurs, une boutique de bijoux, une de dragées et chocolateries délicates, une boutique de plantes, un nettoyage à sec, un marchand de paniers (chic !) et deux am-pm, petit dépannage ouvert 24h sur 24. Mais rien qui ressemble de près ou de loin à un minimarket, une microsurface ou quelque chose dans le genre. Je pense au monoprix de mon quartier à grenoble, c’était bien pratique….je reviens avec du liquide vaisselle, une éponge et un goûter. Pour le reste on pousse à Shibuya, 10mn de marche à pied.
On s’équipe du minimum pour l’entretient et on fonce chez Muji, pour trouver de quoi habiller nos futons. Et c’est là que ça tourne à la franche rigolade.
Alors donc un futon est un grand matelas mou et ferme qui s’habille d’une alèse, d’une housse (et non d’un drap housse), et d’une couette, laquelle se moule également dans une enveloppe. Bien. Sachant que notre futon « double size » (il y a 5 tailles, de single à King size) mesure 140/190, et que nous souhaitons l’enrichir d’une couette et d’une parure assez grande, qu’est-ce qu’on achète ? Le rayon est grand, sur les 5 tailles de lits il y a pleins de modèles : draps, housse de futon, draps-housse, ou enveloppe de couette ; mais ça on l’a pas compris tout de suite, on lit pas encore les étiquettes ; non, on s’est juste fiés aux dessins, qu’on trouvait d’ailleur pas très clairs. On a choisi ensuite nos couleurs : marron, marron clair ou marron à carreaux ? Je croix que le marron est dans l’air du temps. Et puis une fois notre cabas pleins, on a aperçu en tout petit sur les étiquettes, une taille en cm. Tiens, ça ne correspond pas ? Etrange autant qu’agacant, on va changer nos housses de couettes….en oubliant de vérifier les mesures de l’enveloppe de futon….aaaa
Dans ma tête ça a fait un pouin-pouin-pouin-pouin-pouinininin de trompette comme quand casimir faisait une boulette désastreuse, lorsqu’on s’en est rendus compte…chez nous.
Donc notre shopping est loin d’être fini, surtout s’il faut une fois sur trois revenir au magasin pour rendre un article qui ne convient pas….en japonais !
Aujourd’hui, opération poste et poubelles, vendues par lot de trois, recyclage oblige, et puis rideaux occultants, ici les volets n’existent pas…peut être aurais-je le temps de glaner une ou deux boîtes, paniers, coffre ou cabas…
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