
Dans le métro qui nous emmène vers Tachikawa (chuo line) nous sommes rentrés en queue de train. En queue de train, dans les trains nippons il y a le conducteur de queue de train (que
Monsieur Densha Otaku me pardonne les quelques imprécisions de ce récit) qui, à part mettre la tête par la fenêtre à chaque départ, n'a pas grand-chose à faire dans sa cahute disons le tout bas.
A l'arrière du train il y avait aussi ce soir là trois jeunes japonaises en tenue de sport (avec le sac en plastique brillant qui pèse un âne mort) qui, éreintées par une partie endiablée de ballon prisonnier se sont vautrées par terre sur l'impeccable linoléum du train jaune.
Derrière sa vitre fumée notre densha-man de queue de train veillait et bouillait de rage de voir ces impertinentes vautrées sur son linoléum. Il lui a fallu attendre l'arrêt de Mitaka pour bondir hors de sa cage et pourrir (très poliment quand même) les jeunes basketteuses.
Et c'est là que l'expression "age ingrat" prends son sens puisque non content de s'être fait rappeler au règlement nos trois hockeyeuses ont commencé à se coller à la vitre et à dévisager notre homme en pouffant comme seule un jeune footballeuse peut le faire.
Mais, non contentes de dévisager ce jeune travailleur de la JR, nos trois gourdes du club de gymnastique rythmique synchrosinée de Nakano se sont mises à imiter notre homme dans son numéro d'annonce des stations au micro. Et tout ça sûrement « Juste pour lui foutre la honte »

Il n’y a plus de respect mon bon monsieur.
Bon, sinon pour ceux qui tiennent vraiment à le savoir, le feux d'artifice était magnifique et on devait être 500 000 au bas mot.